douceur et nature

[passager du vent]

décidément, qu'est-ce que j'aime la poésie ! merci Passager pour ces moments savoureux que tu nous procures !

Merci à toi.

[passager du vent]

En ais-je vu des Vierges, noires, Vierge à l'enfant, en majesté, en icones, en peinture, taillées dans des marbres rares, de l'ivoire ou des granits rudes.
Elle était là posée de toute éternité et pour des siècles encore.
Il reste que peu de mots à dire quand on contemple béat, stupide, émerveillé, sonné d'avoir si longtemps sommeillé.
Elle était là en royauté.
Que vous importe en fait ce teint délicat comme l'aube, ces cheveux aussi sombres que le jais, la douceur de ses traits.
J'ai plongé mes yeux dans son regard millénaire et je m'y suis perdu !

Se perdre à tutoyer les anges, se perdre à trouver en Elle des forces issues du plus profond de ce qu'est l'Etre.
Se perdre à faire venir les anges. Saint François devait avoir raison.
Se perdre à se sentir un homme. Sans minuscule, sans majuscule. Un homme, très simplement.
Se perdre à oublier le temps, ces siècles sans intérêt.

J'envies l'artiste qui a gravé ces orbes, ses doigts agiles, son talent et son ciseau.
Oui. J'ai entr'aperçu le beau !
Je me croyais Passager : Prince comme saltimbaque de ce vent qui me porte ou peut me laisser choir. Elitiste ou mendiant, en fonction.

Je me suis perdu, dans des orbes qui disaient des mots depuis longtemps oubliés.
J'en retiens un : "humanité".


Le Passager

[genevieve]

bonjour

ca fait plaisir de te connaitre,en nous offrant toute cette poesie..
ne t es pas tu aussi retrouve

[passager du vent]

Je ne me suis retrouvé qu'homme. Mais que le mot est beau ;
Je ne me suis retrouvé qu'Etre ;
Mais quelle plénitude, que cette réalité est une balance pleine et franche.
Je m'étais perdu depuis si longtemps.
En me cachant à chercher l'autre, en me fuyant pour mieux sauver autrui et m'oublier.
Je suis (à nouveau) moi.
L'entier est là.
Cette vierge m'a perdu pour me sauver.

Le Passager

[passager du vent]

Baudelairere s'est fendu de çà. Respect.
Comme pour Vigny , Hugo, verlaine,Nerruda...


Au lecteur
La sottise, l'erreur, le péché, la lésine,
Occupent nos esprits et travaillent nos corps,
Et nous alimentons nos aimables remords,
Comme les mendiants nourrissent leur vermine.

Nos péchés sont têtus, nos repentirs sont lâches ;
Nous nous faisons payer grassement nos aveux,
Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.

Sur l'oreiller du mal c'est Satan Trismégiste
Qui berce longuement notre esprit enchanté,
Et le riche métal de notre volonté
Est tout vaporisé par ce savant chimiste.

C'est le Diable qui tient les fils qui nous remuent !
Aux objets répugnants nous trouvons des appas ;
Chaque jour vers l'Enfer nous descendons d'un pas,
Sans horreur, à travers des ténèbres qui puent.

Ainsi qu'un débauché pauvre qui baise et mange
Le sein martyrisé d'une antique catin,
Nous volons au passage un plaisir clandestin
Que nous pressons bien fort comme une vieille orange.

Serré, fourmillant, comme un million d'helminthes,
Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons,
Et, quand nous respirons, la Mort dans nos poumons
Descend, fleuve invisible, avec de sourdes plaintes.

Si le viol, le poison, le poignard, l'incendie,
N'ont pas encor brodé de leurs plaisants dessins
Le canevas banal de nos piteux destins,
C'est que notre âme, hélas ! n'est pas assez hardie.

Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,

Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoiqu'il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;

C'est l'Ennui ! - l'oeil chargé d'un pleur involontaire,
Il rêve d'échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !

[genevieve]

il faut renaitre et vivre alors le moment present...
ca me fais penser a un poeme que j avais ecrit a mon fils :il s appellait phoenix

bonsoir

[passager du vent]

C'était une grève infinie, une courbe sans fin, de galets polis par les marées.
Ni grise, rose ou d'opale, elle était une virgule au bord de mer.
Le ressac s'était fait discret pour s'échouer tendrement sur la rive. Par pudeur.
Comme un fagot de bois compact, un ballot de plumes échouées, en bord de lames ballottait un ange balbutiant doucement errant entre plage et flots.
« je me suis brisé les ailes, on m'a brisé les ailes sur cette planète qu'on disait bleue, je n'ai trouvé que Lucifer.
J'ai vu le viol, le vol, la corruption, le mal fait aux enfants, aux animaux comme aux vieillards, ces jeux de dupes, ces appareils d'Etats pensés pour tuer et avilir. Pire !
Nier l'homme.
Que la mer soit mon tombeau, que mes poumons gorgés d'eau me permettent d'oublier et de partir ainsi » murmurait la voix entre deux vagues.
C'était beau comme un psaume. C'était un psaume en soi.


Saint Ex aurait pu envoyer un mouton à dessiner, comme une fleur à faire pousser.
Non !

Sur cette planète bleue, un enfant s'est simplement penché. Il a trempé son pantalon.
-Sa mère le grondera c'est sûr-, mais dans le varech, il a été cherché cette paire d'ailes.

Les anges ne se brisent pas les ailes. Je crois.

Le passager

[passager du vent]

J'ai l'âme aussi grise que ce ciel pluvieux sur la capitale,
inquiet, nerveux, tendu, à l'affut dans ce silence,
pas un mot, pas un bruit, tout est feutré, fatal,
comment vas-tu, où es-tu ? Ta colère est une lance !

Décoche là vers moi, je saurais la recevoir,
laisse les mots couler, les larmes rouler,
oses te dire, t'épancher dans des aromes de café noir,
accueillir, offrir, recevoir.... Laisse ton regard se donner.

[passager du vent]

Sur mon bureau, 3 pages de partitions sépias et une rose pastel !
Tout était inscrit, gravé dans un rêve flouté, bleuté.
En botanique comme en musique, je suis un béotien ;
même ignorant tout de ces notes, elles me parlaient de Bach, Verdi ou Mozart !
Je sais encore reconnaître une rose. Elle était claire et belle comme une opale.

Le temps avait-il fait son œuvre et fait éclore cette fleur ? Ou était-ce elle qui faisait éclore ces notes d'orgues, de violoncelles ?
Qu'importe !
Que m'importe ces années alors que cette musique, cette odeur ont envahi la pièce !
Un ange était passé, il a vu mon sourire, pour le saluer, le remercier.

[genevieve]

bonjour
pas douee avec les mots..,je laisse la place et te fais une reverence
merci magnifique
[url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=63&u=13967668][img]http://i86.servimg.com/u/f86/13/96/76/68/piano

[passager du vent]

Genevieve, ca me fait penser aux aristochats

[passager du vent]

J'ai reçu un adorable MP qui me remerciait de mes textes sur Zenitude et qui regrettait les très belles images de Falinette.
Oui tes images nous manque Falinette !
Et lachez-vous : écrivez, postez pour que nos émotions à tous et toutes puissent se dire et faire rêver les éventuel(les) lecteurs(trices).[size=85]

Pour ton adorable MP, j'ai envie de te dédier quelques mots....
Merci à toi.[/size]

Oser donner, savoir donner sur ce post plus vaste que l'Atlantique;
poser des mots, des maux, des émotions, laisser des sourire s'esquisser,
quelquefois des larmes rouler,
que les mots coulent, que les photos éclosent en éclatants boutons !

Parce que ce post est une invitation au voyage,
qqu'il soit mélancolie, rêverie ou juste un moment fugace de plaisir,
venez nourrir cette « douceur et nature » de vos douceurs, de vos bonheurs,
comme des moments de rêves dans un repas partagé sur cette vaste table de nos vies.

Vos mots peuvent prolonger le vol des étoiles,
vos phrases ériger en cathédrale une simple marguerite,
j'ai vu ici des clichés sublimes que seule l'âme peut saisir,
ne laissons pas ce post mourir. A nous de le faire éclore.
Encore, et encore !

Je suis loin de vous, loin de vous,
mais je pense à vous.
Un écran de PC pour combler qques vides,
qques touches pour écrire ce qui nous touche tous.

Nous n'avons ni n'aurons aucune gloire,
mais que de talents ici sont concentrés !
Ils peuvent être médiocres, qu'importe ce sont les nôtres
et tous n'y voient que des êtres entiers !

A ce forum !
A ces MP qui disent merci !
A Zenitude et ceux qui y viennent.

[Orsab]

Merveilleux (comme d'habitude) !!

Merci Passager pour ses moments d'évasion.

Quelle aisance dans ta manière "d'habiller" les mots.
J'envierai presque la personne qui partage ta vie au quotidien car j'aimerai pouvoir entendre d'aussi belles choses le soir en rentrant du taf. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. LOL

Merci, merci.

[passager du vent]

Merveilleux (comme d'habitude) !!

Merci Passager pour ses moments d'évasion.

Quelle aisance dans ta manière "d'habiller" les mots.
J'envierai presque la personne qui partage ta vie au quotidien car j'aimerai pouvoir entendre d'aussi belles choses le soir en rentrant du taf. Mais bon, on ne peut pas tout avoir. LOL

Merci, merci.

Merci à toi surtout,
mais tu sais au quotidien je suis bien plus commun.... Je peux même dire "t'as pensé à prendre du pain ?"

et les images, elles sont où les images ?

[genevieve]

bonjour
j aurai aime qu il soit plus gros,qu il prenne tout les ecrans de pc,ou encore mieux d une baguette magique qui soit vivant sur ton ecran passager

[passager du vent]

Poser un mot comme on hisse une pierre,
ciseler une phrase comme on taille le marbre,
pour le plaisir simple d'écrire et l'impudeur d'être lu.

Poster une photo comme un présent offert à tous,
donner de l'émotion, du rêve, de l'évasion,
sur qques lignes d'internet donner et recevoir ainsi,
sans oublier la vie.

Celle qui s'éveille au petit jour, murmure au creux d'une gorge,
hurle et défie tout en haut d'un rocher !
La vie des hommes, la vie de cette terre,
celle qui nous fait vibrer.

Le sourire d'un enfant, ses pleurs à sa dernière chute,
le regard de cette femme brune et celui du vieillard assis,
le bruit de l'eau sui quinte, de l'animal qui fouine,
l'odeur de la tourbe ou des foins 1 000 fois brulés.

La vie !

[passager du vent]

bonjour
j aurai aime qu il soit plus gros,qu il prenne tout les ecrans de pc,ou encore mieux d une baguette magique qui soit vivant sur ton ecran passager

Bruler le ciel comme on brule sa vie,
illuminer la nuit pour faire briller les yeux des enfants !
Dans le ciel de jais, grondent et tonnent des roulements,
des feux d'enfer, ce sont des sifflements qui griffent l'air
de 1 000 feux et d'étincelles fugaces lancées vers les étoiles.
Et puis ces odeurs, ces volutes de fumées à peine dévoilées,
et cette foule qui oscille au rythme de cette symphonie pyrique,
tendue, haletante, émerveillée et comblée.
Il faudrait oublier les bombes à neutrons, celles à phosphore,
les H et toutes celles à venir, de toutes les lettres de l'alphabet,
pour ne garder que ces feux de bengale et ces rosaces
qui apaisent,
qui font que les hommes enfin s'assoient pour regarder,
et s'écrier comme des gosses.

Merci Genevieve

[genevieve]

-http://tite-opale.skyrock.com/

tout n est qu amour en fait
je voulais vous l offrir,une petite idee comme ca a germe,c est tellement beau,si toutefois certains ne peuvent voir les videos,je ferais mon possible pour trouver des photos,je voulais vous faire connaitre
(j espere que ca va marcher)

[passager du vent]

Merci Genevieve.
Tu es amatrice de danse ?

[passager du vent]

[théodore]

tes mots m'apaisent beaucoup Passager ! merci de si bien écrire !

heureusement que tu sais être terre à terre par moment ! mais je sais que ta douce a beaucoup de chance de t'avoir trouvé sur son chemin car à ta manière tu la protèges, même si je sais que tu souhaiterais faire davantage. Je trouve tellement sublime ton attitude à son égard que ça me réconcilie avec la gente masculine... il y a de l'espoir !!! tous les hommes ne sont pas des pourris et tu en es la preuve vivante !!! Merci à toi d'exister pour elle, et aussi pour nous qui profitons d'un véritable poète !

[théodore]

je me demande quelle idées poétiques vont te venir en voyant cette photo Passager !

[passager du vent]

tes mots m'apaisent beaucoup Passager ! merci de si bien écrire !

heureusement que tu sais être terre à terre par moment ! mais je sais que ta douce a beaucoup de chance de t'avoir trouvé sur son chemin car à ta manière tu la protèges, même si je sais que tu souhaiterais faire davantage. Je trouve tellement sublime ton attitude à son égard que ça me réconcilie avec la gente masculine... il y a de l'espoir !!! tous les hommes ne sont pas des pourris et tu en es la preuve vivante !!! Merci à toi d'exister pour elle, et aussi pour nous qui profitons d'un véritable poète !

J'accuse, pire que Zola, les hommes d'être des menteurs,
voleurs, violeurs et coupe jarrets,
j'accuse les hommes d'avoir fait de leur terre une décharge,
de la mer une poubelle, comme de leur mère une moins que rien.
J'accuse les hommes de leurs violence, de leurs bombes H ou à neutrons,
de ne penser qu'à leur sexe, leur compte en banque et leur voiture.
J'accuse les femmes de n'être que des grues pour faire tourner la tête des hommes,
de les tenir pressés, serrés, en fait de vouloir les castrer,
j'accuse ces fausses femmes enfants, ces bimbos de 15 ans,
comme ces quinquas botoxées,
j'accuse les femmes de vouloir faire de l'homme son bourreau !

Mais je plaide pour les deux sexes au nom de notre monde,
pour ce qui a érigé la démocratie, qui c'est battu pour la parité,
je plaide pour ces vierges martyres comme pour ces héros sanglants,
pour ton voisin qui t'offre ce sourire et cette brune aux allures mutines.
Je plaide pour les miens, qu'ils soient hommes ou femmes.
Oui, nous avons décimé, écumé, torturé et pillé,
mis sur pied des Etats qui ne sont que des machines à broyer !
Parce que nous sommes humains tout simplement.
Nous avons levé des cathédrales, offert nos vies pour sauver nos enfants,
prié pour purifié nos âmes, lutté contre ce qui était infâme,
avec le pire nous avons fait au mieux face au silence des Dieux.

Qu'une femme ou un homme ose se lever dans ce silence lourd
debout, en Etre entier, qu'enfin un Humain majuscule
se dresse sans être gourd et avoue n'être qu'un Homme.
Tout simplement

[genevieve]

bonjour
tout a fait d accord avec toi theodore,en plus en partant "en recherche" d images de mots,je decouvre d autres poesies,d autres poetes que je connaissais de nom,ca me donne envie de mieux les connaitre,passager du vent m a fait decouvrir la poesie
je joins quelques photos elle danse avec les oiseaux
bonne journee a tous

url=http://www.servimg.com/image_preview.php?i=76&u=13967668][/

[genevieve]

ps
tout simplement un peu de douceur dans ce monde de brut,tout en sachant que la misere est la

[passager du vent]

[quote="théodore
je me demande quelle idées poétiques vont te venir en voyant cette photo Passager ![/quote]

Ils ont peint leurs facades de la même teinte que leur bateaux
ces hommes qui prenaient la mer, le matin, si tôt
bien avant que les chats s'étirent sur des murets de pierres sèches,
et que le vent vienne effleurer des draps tendus comme des voiles.
Derrière les persiennes à demi-closes, il y a des dallages,
des stucs et des tapis aussi moelleux que le pelage de ces chats.

Sous un soleil de bronze, un ciel azur et clair,
ils tiraient leurs filets à s'en buriner les mains.
A l'ombre d' arrière cour j'ai vu des gamins jouer des heures
sans que je ne comprenne les règles et discerne le vainqueur.
Jusepe sur un billot de bois tirait sur son brule gueule,
on aurait pu le croire statufié hormis cette volute bleutée,
ce discret rappel au marin qu'il était,
un malicieux clin d'oeil au bleu profond de l'océan.

[théodore]

superbe comme toujours !
mais comment fais-tu pour être aussi rapide pour mettre en mots ces quelques images ?

[passager du vent]

bonjour
tout a fait d accord avec toi theodore,en plus en partant "en recherche" d images de mots,je decouvre d autres poesies,d autres poetes que je connaissais de nom,ca me donne envie de mieux les connaitre,passager du vent m a fait decouvrir la poesie
je joins quelques photos elle danse avec les oiseaux
bonne journee a tous

Elle danse avec les oiseaux ....

On ne sait jamais vraiment qui mène le bal,
le cavalier ou bien sa belle ?
Mais il reste des tourbillons, des arabesques, des caresses,
feutrés comme un saut de chat, un pas de loup.
J'ai vu une fée danser avec les oiseaux.
C'était un vol d'hirondelles, une nuée de passereaux,
la lagoureuse roucoulade dune palombe fatiguée.
Dans un nuage d'ailes, de queues, de plumes déployées,
un délicat duvet s'est posé sur la tempe de la ballerine
comme un soyeux bijou de soie.

[passager du vent]

superbe comme toujours !
mais comment fais-tu pour être aussi rapide pour mettre en mots ces quelques images ?

Merci surtout à vous de colorer ce post;
Merci

[théodore]

si tu veux des couleurs, j'peux fournir

[passager du vent]

Sous un soleil ardent, j'ai vu des ombres se blottir
non pas contre des murs ou l'abri d'un tombant
mais fuir comme des âmes ces rayons lumineux
ne sachant où aller pour pleurer et gémir.

Le ciel était trop dur,
trop vaste, trop bleu peut etre
pour que sur une terre de sienne
elles ne connaissent que la fuite.

Large comme l'océan, l'horizon était de pierre,
blanc comme le rocher, tranchant ou épineux.
Ou se reposer ? Cesser de fuir et haleter ?
Dans une chapelle immaculée de chaux, loin,
très loin de l'onde. Qques chaises et un autel
à peine auréolé, dans cette nef des anges.

[genevieve]

bonjour
en effet theodore photo tres coloree et insolite
pour celle de passager,quel est ce pays ?
merci

[passager du vent]

bonjour
en effet theodore photo tres coloree et insolite
pour celle de passager,quel est ce pays ?
merci

La thailande Genevieve

[genevieve]

merci
je decouvre d autres pays,architecture..coutume
essais de faire un rapprochement de ce qui me vient

[genevieve]

double merci
j etais pas loin vue la superficie de l asie


...populations gardiennes de traditions ancestrales.....

[genevieve]

desolee ce cavalier mongol n a pas sa place ici
excusez moi

[passager du vent]

Mais si Genevieve,
Il est très bien là.
Merci a toi.

[passager du vent]

desolee ce cavalier mongol n a pas sa place ici
excusez moi

Allez, je parts en live sur les mongols. A jet tendu, sans me relire, pour le plaisir. Et hop ! Et s'il y a des fautes, basta !


Du fond des steppes, venues en hordes impressionnantes,
une marée cavalière déferlait vers l'ouest que rien n'endiguerait.
Ce n'était pas que Gengis Khan et cette légende guerrière mais
l'exode d'une tribu, la terrible percée d'un peuple.

Les grandes migrations ont toujours suivi le soleil,
vers l'occident se sont des milliers de vies qui se déploient,
elles fondent comme l'orfraie pour se survivre, non se repaitre
enfonçant des frontières de glaives moins agiles que la flèche !

Dans nos mémoires résonne encore le lourd martelement des sabots,
de cette nuée d'acier et de cuir lancée comme un javelot,
cétait alors l'ère du cheval, plus élégante que l'on croit.
Je me souviens de guerriers de terre élégants comme des tanagras.

[genevieve]

bonjour
merci passager
j etais "embetee" par ce guerrier,en fait je ressentais la trace laissee par les civilisations anciennes,sur la pierre,les objets,les monuments,coutume,sagesse...
suite a certaines lectures...je te rassure je te prends pas...
je me suis dit qu un petit peu de detente,de rire,car nous aimons rire n est ce pas,le partage du rire,des bons moments...

[genevieve]

bonsoir
le partage du rire entre amis,en famille est important et quand petits et grands se retrouvent ensemble comme par exemple au cirque,c est merveilleux

[passager du vent]

C'est une maison de pierre du pays jetée à flanc de colline,
un tir de titan pour planter un cairn ! Ce qui au fil du temps empilera les voeux et les pierres.
Le vent peut souffler, la pluie ruisseler et l'orage tonner, il restera toujours du temps, 3 cailloux et des dizaines de voix que le vent n'emportera pas.

Nous avions coutume de dire que c'était la terre des gremlins,
comme des gamins frondeurs, rieurs, complices des monstres,
la terre de leur fée aussi, la gardienne des clefs de la forêt,
et nous avions raison aussi.

Il suffisait d'un presque rien, une porte ouverte sur un sourire,
un bout de ban pour laisser la place à celui qu'on espérait, ou presque plus,
cette chaleur chaude des regard comme ceux de l'âtre,
ces silences lourds de bonheur vécus alors.

Plus tard, l'un allumait une cigarette, l'autre faisait murmurer une guitare
alors que Paula glissait dans le sommeil contre une épaule qui ne pourrait jamais la blesser,
Jean, laurène et Kate pouffaient , ils avaient l'air de se connaître depuis 100 ans.
Et une bûche crépitait dans le foyer.

Le vent pouvait souffler et la pluie giffler les vitres,
la nuit s'installer et la brume et la bruine vernir les bois,
rien ne viendrait troubler ce hâvre de buée perdu au fin fond de murets de pierres sèches,
ce nid de fous venus de partout parler et dire la Vie, prouver que Dieu existe,
qquesoit son nom, et même pour ceux qui l'ont renié, quand il reste encore les termes amours de l'autre, pour l'autre, pour l'homme ......

Et puis, il y avait toi....
Du fond de ma mémoire, je n'ai connu de tels yeux,
un regard vieux de milliers d'années et assez malicieux pour bâtir les dix prochains siècles;
des yeux à laisser à nu les chevaliers, à faire ronronner les dragons.
J'ai reconnu ta nuque avant que ton regard me transperce.

Tu étais un tanagra sur cette table de bois, ou un bloc basaltique planté dans le bois noir !
Une fée, une magicienne que Torquemada aurait brulée !
Les voies se sont tues les unes après les autres et ton silence hurlant est venu déferler, nous rappeler le poids du passé, nous rappeler que nous n'étions pour lui que des sorciers !
….... Au profit des hommes !

[falinette]

bonjour ,
je me permets cette image qui vient d'un endroit que je qualifierais de féérique et posé

bonne journée à tous et excellente semaine

Falinette

[passager du vent]

Le retour de Falinette et de ses clichés superbes

[genevieve]

bonsoir
merci falinette
ce bleu..cette eau est presque vivante
et toi passager,as tu pense a publier

clefs de la foret de mes songes d enfant,terre d anatole,maintenant pour de vrai j ai un chene sous la tete et a ma plus grande joie du gui a portee de main

[genevieve]

j espere que celle ci sera mieux,desolee
si ca continu il va falloir une loupe

[passager du vent]

bonjour ,
je me permets cette image qui vient d'un endroit que je qualifierais de féérique et posé

bonne journée à tous et excellente semaine

Falinette[/quote]
C'était une montagne d'écailles et de muscles, d'ailes burinées par les années, un souffle à faire fuir l'homme et des paupières de marbre depuis des siècles closes, ce dragon.
Amas de force faussement alanguies, dressé comme un tumulus. On aurait pu l'imaginer louvoyant, serpentiforme, creusant le sol comme un fleuve paisible ou ombrageux.

Je ne compte plus les années, les siècles et le temps que ses lourdes paupières de pierre n'avaient oscillé dans ce monde des hommes.
Il était tout : la mémoire des pierres et des arbres, de quelques destins humains, le pic, le roc, comme cette onde puissante et douce.

Au détour, d'une courbe, perdues dans un trou d'eau se reflétaient deux orbes, un regard de fée, plus beaux que l'onde elle même. Le dragon, le fleuve s'est arrêté le temps de poser ses lourdes paupières sur ce reflet venu d'un autre temps.
Une à une il s'est dévêtu de ses écailles, laissant à terre ses blindages, pour être enfin debout, lui.
Dans ce trou d'eau, il y avait tout, tous les reflets de la vie, de la mémoire, du rire, des chants et une audace ou un courage sans nom.

Le dragon s'est levé, le cours d'eau a ralenti sa course. Jamais pareille chose n'aurait pu ou même du se produire ! L'Aisne s'est courbée et enrichi d'un nouveau méandre, les arbres ont pris des teintes d'un automne flamboyant fait de roux, de vert sombre et de l'argent des bouleaux. Les flots roulaient puissants, lissés comme des lames de faux.
Pour les hommes cette courbe était féerique.

Le reflet a pris la parole.
« Tu as su lire dans un reflet ce que d'autres ont ignoré pendant si longtemps,
j'entends et vois ta puissance comme ton désir de lire enfin mes yeux,
d'entendre ma voix à peine murmurée ainsi,
méfies toi Dragon-fleuve tu risques de te déployer comme une voile énorme »

L'onde a dit très peu.... : « je veux".

[passager du vent]

[quote="genevieve"]j espere que celle ci sera mieux,desolee
si ca continu il va falloir une loupe

C'était un cerf d'or dressé dans le sous bois,
on aurait pu croire une statue immobile
mais au 1er signe il se serait envolé comme une flèche de muscles bandés
vers des frondaisons des hommes ignorées.

Ton brâme ébranle encore les futaient que tu t'es posté comme une sentinelle,
de qui, de quoi ? Qu'importe ! Tu es magnifique de puissance ramassée;
de silence tendu comme une corde d'arc.
L'orée de la forêt est la tienne.
Bien avant qu'un homme et un chien viennnent te traquer.

[genevieve]

bonjour passager
et merci,je confirme et persiste
j ai l impression de lire certains livres d autrefois
ce dragon je l aurai bien vu se transformer

ce cerf est roi,que ce soit dans les sous bois de l etang de paimpont,ou dans la foret de broceliande
sous le chene d anatole le braz,ne vois tu pas la licorne ?
oui c est une puissance

merci,je commence a le penser,a en parler,je vais me remettre a lire
d ici peu je crois aussi epousseter mon synthe..et puis..et puis..

[genevieve]

je comprends rouge pivoine,je ne connaissais pas

[genevieve]

bonjour
a la decouverte d autres departements
epoque d autrefois:canotage
..on goutait la journee,la fatigue,la vitesse,le plein air libre et vibrant,la reverberation de l eau
le soleil dardant sur la tete,la flamme miroitante de tout ce qui eblouit dans ces promenades coulantes
cette ivresse presque animale de vivre que fait un grand fleuve fumant,aveugle de lumiere et de beau temps.
Des paresses,par instants,prenaient le canot qui s abandonnait au fil du courant.Et lentement,ainsi que des ecrans ou tournent les tableaux sous les doigts des enfants,se deroulaient les deux rives,les verdures trouees d ombre,les petits bois marges d une bande d herbe usee par la marche des dimanches;les barques aux couleurs vives noyees dans l eau tremblante,les moires remuees par les yoles attachees,les berges etincelantes,les bords animes de bateaux de laveuses,de chargements de sable,de charrettes aux chevaux blancs
Sur les coteaux,le jour splendide laissait tomber des douceurs de bleu veloute dans le creux des ombres et le vert des arbres;une brume de soleil effacait le mont valerien;un rayonnement de midi semblait mettre un peu de sorrente au bas-Meudon..
..et dans l eau,des gamins d enfants,de petits corps greles et gracieux avancaient,souriants et frissonnant,penchant devant eux un reflet de chair sur les rides du courant...

1867 :jules et edmond de goncourt,manette salomon

[passager du vent]

Vers la fôret des gremlins, les bois, les près, les vignes, une rencontre doucement commence à se dire...