Encore et encore des rêves...

[Trist'An]

J'vais faire court.

J'ai des examens, qui mêlent exercices physiques et intellectuels.
Là, on se rend, après un parcours très difficile (montagnes, falaises) sur le lieu de notre examen.
Un jury doit nous noter sur des figures artistiques genre ski acrobatique.
Nous devons nous jeter dans le vide pour débuter l'épreuve.
Une des candidates est maussade et se refuse à faire l'épreuve, je vais lui parler en descendant cette sorte d'échelle molle, je lui parle, ne la convainc pas, mais elle se calme, d'un commun accord, elle se décroche et saute dans le vide...

Suite un peu bizarre de ce rêve, je suis avec la sélection de Bleus de l'équipe de France, tous les joueurs sont attachés sur un fil un peu identique dans les airs, on se rend compte qu'il y a un joueur en trop. Tout le monde pense que cela va être le jeune Gomis qui va être déselctionné, mais c'est Benzéma, qui est choisit, tout simplement parce que c'est le dernier de cordée, le plus simple à éliminer, le moins dangereux et compliqué à désencorder. (:nsorry: putain paie tes rêves)

Pour le dernier rêve, je suis mort. Ma mère est triste, mais je fais tout pour être visible, je fais des blagues, mais je sais qu'il faut pas trop se "montrer" aux vivants. Je voyage (j'veux voir le Taj Mahal) mais il n'est pas à l'endroit prévu, etc.
Rêve encore très bizarre...

[Trist'An]

Dans le deuxième rêve, y'a aussi une histoire de train avec l'équipe et le Président, je dois être un journaliste sûrement qui pose des questions et sert d'intermédiaire aux deux hommes ! A un moment le train part et je m'accroche de peu et arrive à le prendre, du bout des doigts...

[odyssees]

Tu dois surement être à un moment de ta vie que j'appellerai un tournant décisif.

corde désirs difficiles à réaliser, danger,
grimper sur une corde : fausse route,
la nouer : vous ferez du mal à quelqu'un,

Les trois rèves que tu viens de décrire sont des rèves de combat intérieur, de choix, la peur de te tromper, qui est une peur inconsciente. Il y a aussi de la culpabilité, la peur de te tromper.

Tu as assez de force pour aider les autres à faire le grand saut de la vie.... mais toi ? Tu es comme cette jeune personne qui est maussade et qui a peur c'est toi en face de toi même. Tu sais que tu dois le faire.... c'est juste une symbolique.
Faire le grand saut ce n'est pas ce suicider c'est enfin devenir vraiment soi même.

Quand on rève que l'on meurt c'est un désir de fuite des réalités en générale. Le fait de vouloir montrer à ta maman que tu es toujours là c'est la culpabilité. L'amour sacrifiel. le paradoxe que tout enfant vis entre le devoir de respecter l'amour sacrifiel de nos mère et celui de voler de nos propres ailes.
Parfois, on n'est pas du tout conscient de ce que nos parents nous mettent sur le dos, même quand il y a beaucoup d'amour. Notre âme, elle, est consciente de ces paradoxes là et nous amène à la conscience par des rêves.
Ce n'est qu'une analyse de rève et non un ressenti. Tu peux déplacer cette analyse sur tes relations avec d'autres personnes.
Je ne connais pas assez ta vie pour pouvoir analyser les choses avec plus de finesse.

Si tu es quelqu'un qui a tendance à toujours donner beaucoup de toi même, il est peut être temps que tu penses à toi. Donner aux autres c'est aussi éviter de ce donner à soi même....

[Trist'An]

Finalement, j'ignore si je donne beaucoup aux autres.
Quant à la culpabilité, j'en ai oui, beaucoup, mais pas vis-à-vis de ma mère.

La peur de me tromper oui, car se tromper une fois ok, mais deux fois, ce serait trop dur à vivre.

Merci pour l'analyse du rêve

[odyssees]

Trist'an,
La peur de se tromper est un manque de confiance en soi, c'est aussi la peur de souffrir, cela regroupe en fait toutes les peurs.
Nous sommes des êtres humains et nous sommes très loin de la perfection et de la sagesse. Nous venons sur terre pour apprendre cette sagesse.
L'erreur fait partie de nous, c'est l'erreur qui nous fait grandir. Tout comme la souffrance nous fait grandir.
La culpabilité nous empêche d'avancer. La culpabilité est un juge en nous qui nous assène une sentence en continu. La culpabilité c'est l'autopunition sans fin.
Peut être qu'il serait temps de voir en toi quelqu'un de bien, d'arrêter de vouloir être ce que les autres veulent que tu sois et d'être vraiment toi même.
Tu te fais à toi même ce que tu ne voudrais pas faire aux autres.... Tu as le droit à la différence, tu as le droit de ne pas être dans le sacrifice, tu as le droit de penser à toi et de vivre pour toi.
La culpabilité est un sentiment qui est inculqué par les autres, parceque l'autre attends de toi quelques choses de particulier et que tu sais très bien au fond de toi que cette chose là ne te correspond pas.
Tu n'as pas à vider les poubelle des autres, tu n'as pas à vouloir soigner les autres.
Le plus important c'est ton chemin à toi.
Nos parents ne sont que les êtres qui nous permettent d'accomplir notre passage sur terre, il nous donne la naissance physique. Nous ne devons pas être reconnaissant de cette naissance car c'est le cycle de la vie. Tu n'es pas responsable des choix de vie de ta maman, des sacrifices qu'elle a fait pour toi. Ce sont ces choix à elle, pas les tiens, elle n'a pas à te faire porter le poid de sa vie sur toi et elle n'a pas à être dans l'exigence d'une reconnaissance à quelques niveaux que ce soit.
L'amour que tu lui portes ne dois être que le choix de ton âme et pas une obligation sociale. Détaches toi des obligations sociales, détaches toi de la domestication que nous subissons pour n'être que vraiment toi même et t'accepter tel que tu es !
A travers les échanges que nous avons, je ressents beaucoup d'amour en toi mais je te sents prisonnier. J'ai comme l'impression que tu te mets des couches et des couches d'obligations, de devoirs, de....
Enlève tes carapaces, demande toi qui tu es vraiment, et ce dont tu as vraiment besoin. Sois toi même, même si cela fais mal aux autres. Les personnes qui t'aiment vraiment le comprendront et t'accepteront tel que tu es. Pour les autres cela n'a vraiment aucune importance, une personne qui veut de toi que tu ressemble à une image qu'il lui convient est une personne qui ne t'aime pas pour ce que tu es. Accepter de ressembler à ce qu'on attends de toi, c'est comme d'être aimé par une fille parceque tu as une ferrari ! Tu vois l'analogie ?
Je suis là trist'an, c'est pas grand chose, ce n'est que virtuel mais je suis là, pour t'écouter.

[odyssees]

J'avais compris vis à vis de ma mère, excuses moi mais j'ai fait un transfert sur moi.
Vis àn vis de toutes personnes je veux dire, j'ai pris l'exemple de ta maman mais c'est valable pour toute personne que tu rencontres.