Nouveau rêve gratiné

[Odysseus]

Hello ! J'ai fait cette nuit un nouveau rêve sans doute important, mais je me trouve encore un peu décontenancé et pas trop capable de l'interpréter. Merci à vous si vous avez des pistes !

Nuit du 30 au 31 Mars 2017

Au boulot, avec mon collègue [Dans des lieux différents du vrai]. J'ai mis un CD dans mon PC pour qu'il diffuse de la musique pendant le travail. A ce moment-là un chef arrive et explique qu'il a un problème avec le son sur son propre PC. Je lui demande deux ou trois précisions et je comprends qu'il faut que j'aille sur son poste pour tester ; je voudrais reprendre mon CD sur mon poste pour les tests, mais le lecteur ne réagit pas : impossible d'éjecter le CD, ce qui me gêne beaucoup, ne serait-ce que parce que le volume est un peu fort. J'y renonce et vais prendre un CD dans une pile ; là, je réalise que nous sommes de deux générations différentes : moi j'ai plus tendance à prendre un CD de rock des années 50.

Je sors dans le couloir et je me retrouve dans ce qui semble être un grand magasin parisien du début du siècle dernier, mais vide. Je descends par un escalier en colimaçon qui devait être réservé aux employés de l'administration de ce magasin, les escalators étant réservés aux clients et se trouvant dans un endroit du magasin assez éloigné. Je pense à tous ces gens qui devaient monter les marches et il me semble les voir : tous des hommes avec des chapeaux d'époque. A partir de ce moment-là, je suis vraiment au début du siècle.

Je sors dans la cour : tout le monde est en costumes d'époque et j'espère que ma tenue ne se fera pas trop remarquer, ce qui est le cas. Je dois porter quelque chose, que j'ai sous le bras ou à la main, dans un lieu précis, que je crois avoir trouvé (Notion d'assistance publique, comme pour les hôpitaux) mais quand je pousse la petite porte vitrée en croisillons de ce lieu, je me retrouve dans une pièce étroite totalement vide ; en fait le plafond est une trappe d'accès à une grosse cloche. Je ressors.

Un peu plus loin, je vois une autre porter semblable à la première ; mais je n'entre pas car je vois derrière le couple de gardiens qui se trouve encore au lit et je ne veux pas les déranger.

Finalement, j'arrive à une troisième porte assez semblable aux deux autres. Là, il y a foule de monde qui attend. Je lie connaissance avec une dame d'une cinquantaine d'années en robe bleue (toujours d'époque) qui a grande allure et une canne de dame à la main. Nous échangeons des banalités. Elle me parle de quelque chose qu'elle va dire au Président Cambon.

Enfin la porte s'ouvre. Naturellement, je dois laisser passer les dames en leur tenant la porte ouverte, et donc la dame en bleu s'éloigne, quoi qu'elle semble m'attendre. C'est là que je comprends que nous allons à une sorte de représentation théâtrale et que la dame en bleu n'est autre que Sarah Bernhardt, qui s'offusque de ne pas faire partie de la distribution : elle monte l'escalier le plus vite possible en criant « Sarah est de retour ! » (bis) et je la perds.

Je me retrouve dans une salle immense où un banquet est prévu : je suis assis à une des tables qui forment une grande rangée. Plus loin se trouve un monsieur qui prend la parole pour présenter un ouvrage de photographies relatives à une catastrophe naturelle s'étant produite quelques temps auparavant et accessoirement titiller les personnes qui ont critiqué cet ouvrage. Je comprends que je suis visé mais je garde le sourire en veillant à ce qu'il ne semble pas provocateur. Je pense qu'il va falloir que je réplique, et je ferai attention à rendre hommage au travail de l'orateur et à ne pas lui lancer de piques dans mon discours.

A la fin du sien, le monsieur vient se placer juste à côté de moi et me confie son album de photographies, que je me mets à feuilleter. Il y a un parallèle que je trouve très pertinent avec la guerre de tranchées qui vient de prendre fin (1914-1918). Je me demande d'ailleurs comment il a pu se procurer certaines photographies qui ont certainement été censurées par le Ministère de la Guerre. Sur la première page, je lis le nom de Paul Brousset (c'est le nom du Monsieur) et la date de 1868. Je me demande alors comment il peut présenter aujourd'hui (1918) un ouvrage de 1868 comme inédit. Je me dis que je ferai des recherches plus approfondies à la BNF quand je serai de retour à mon époque.

Je referme le recueil en lui disant qu'il est très intéressant. Le monsieur me demande alors « Vous êtes medium ? » (Il prononce le mot d'une curieuse façon, comme « medioum » ou « medion »). Je réponds « c'est presque ça ». Il me repose la question et cette fois je réponds « c'est tout à fait ça. ». Il me demande ensuite si je crois aux missions (assignées aux gens sur Terre). Je lui dis que non, que je crois en Dieu mais pas aux missions. Quand je me retourne vers lui, je le trouve complètement endormi sur sa chaise, renversé en arrière, la bouche ouverte, comme s'il était mort.

Le dîner continue : il y a un trio de violonistes (un homme debout et deux filles assises) qui joue pendant que les gens mangent et je trouve qu'ils ont bien du mérite.

[Timea]

Coucou Odysseus,
ton rêve vient à point nommer !!! Orian m'avait dit qu'il y a des catégories de rêve dont je ferai la découverte mais je ne pensais pas que ça arriverait aussi vite.
Malheureusement, je ne pourrai pas t'aider.
Je me demande s'il s'agit d'un rêve de ta vie passé...e pense qu'il y a un beau mélange dans tout ça!!! Puis que tu as quand même des symboles de construction humaine (marches, magasin) et cet homme qui te semble mort...puis, ces rencontres de personnages qui ont existé...
Bref, je suis ravie d'avoir à nouveau l'occasion d'apprendre
Je vais essayer de faire des recherches mais notre grand ami, sera heureux de parler de ces catégories à son retour et nous de le lire.
Peut-être que Jérémy si connait lui aussi

J'aimerai te demander qu'est-ce que tu ressentais comme émotion? Étais-tu lucide?

Belle journée à toi
Timea