Rêve de la nuit passée

Décryptons vos expériences.

par Liberté » Ven 06 Fév 2009, 15:34

06 Février 2009: Rêve de la nuit passée,

C’est la nuit. C’est l’été. Je suis dans une maison de campagne et le vent souffle à l’extérieur. J’entends l'air siffler à travers les arbres. La porte d’entrée faite de petit grillage s’ouvre légèrement de temps à autre sous l’effet des mouvements du vent.

Je regarde la porte bouger et je fixe les arbres qui se balancent dans la nuit. Je reste patiemment devant la porte car j’attends quelqu’un. Puis, venue de par l’intérieur d’un souffle d’air apparaît une jeune fille. Elle est toute petite, pas plus grande que trois pieds. Elle est joyeuse et toute excitée. Je comprends qu’elle est un esprit du vent car comme l’air, elle ne tient pas en place. Aussi légère que l’air, elle bouge de bas en haut. Elle est instable comme le vent qui balance les arbres joyeusement à l’extérieur. Quelle ressemblance avec le vent me dis-je. Elle semble si libre me dis-je. Elle n’est pas née pour tenir en place.

Elle me regarde et me dit ; « Viens, je veux te montrer à voler comme le vent ».

Je la regarde, elle veut que je lui prenne la main. Pas de doute, le plan est ne nous envoler joyeusement. Je ne sais plus ou j’en suis, je la perd, le suis trop excité. Ma conscience normale prend le dessus et mon rêve s’estompe avec la venue de la joie de voler. Mes désirs de liberté prennent le dessus et mon rêve s’arrête.

Je suis déçu d’avoir perdu cette joyeuse amie, mais ce matin j’ai le sentiment que ce n’est que parti remise. Un jour nous nous reverrons..!

Liberté
Dernière édition par Liberté le Lun 09 Fév 2009, 18:06, édité 2 fois.
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par Liberté » Lun 09 Fév 2009, 18:02

09 Février 2009: Rêve de la nuit passée

Je suis étendu sur mon lit dans la maison de mes parents à la campagne. C’est la nuit, mais je réussi à reconnaître les meubles dans ma chambre. Lorsque je réalise que je suis à la maison de mon enfance, je me sens sécurisé. Ça fait longtemps que je n’ai pas dormi dans ce lit, ça me manquait.

Je sais que je ne peux pas être ici, j’habite ailleurs maintenant. Ce n’est donc pas un rêve me dis-je, mes désirs mon porté jusqu’ici durant la nuit. Ça me manquait d’être dans cette maison, dans ce lit, dans cette chambre. Je sais que je vais retourner bientôt dans cette autre ville loin de la campagne joyeuse. Le moment est trop court me dis-je. Je dois signaler ma venue à mon père. Je me redresse dans mon lit et essaie d’allumer la lumière. Si j’allume la lumière, mon père saura que je suis ici. J’essaie d’attraper la chaînette de l’interrupteur mais mes mains ne peuvent rien attraper. Je suis éthéré comme un fantôme. Je me tourne et essaie l’autre lampe à ma gauche, peut-être aurais-je plus de chance avec celle-ci? Non, rien à faire, je suis incapable de rien dans cet état léger.

Je me dresse debout sur le lit et comme je le fais toujours, je saute dans le vide. C’est ma façon de m’envoler. Je saute à travers le plancher, passe à travers le mur et m’envole au dessus de la maison. Voilà une vision que je connais bien. Je regarde ma maison d’en haut. J’aimerais tant être ici en chaire et en os. C’est la nuit, une belle nuit d’étoile. Elles scintillent par milliers, partout. Les nuits étoilées, un des plus beau cadeaux qu’offre la campagne. Je m’envole vers elles. Je m’envole si rapidement que les petits points de lumière s’allongent pour devenir des lignes. Puis je m’arrête, les étoiles sont devenues des petites galaxies au loin. C’est bien plus jolie d’ici, me dis-je. Sur la terre on ne vois que des petits points de lumière, ici on distingue les systèmes solaires, ils ressemblent à des petits tourbillons de lumière. Puis, je me souviens de ma maison à la campagne, elle me manque beaucoup. Je désir désespérément y retourner, je veux y laisser une trace de mon passage. Je reviens sur terre. Je suis à l’extérieur de ma maison. J’essais de frapper une fenêtre pour réveiller quelqu’un, mais rien à faire. Je la regarde, triste de n’y être qu’en rêve. J’essaie de résister mais je dois retourner vers mon corps. Je ne peux plus rester ici, quelque chose me tire ailleurs. Je retourne dans mon corps, loin de cette joyeuse maison, lieu de protection. Je retourne dans mon corps, j’entends ma voix. Ma copine dors près de moi et elle devient très soucieuse lorsque je parle bizarrement dans mes rêves. Elle brasse mon corps pour me réveiller. Lentement, je reviens à moi et ne lui dis aucun mot de mon rêve. Ma respiration s’était accélérée à mon retour, mais elle redevient normale maintenant. Je reste calme, les yeux ouverts.

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par Liberté » Mar 17 Mar 2009, 14:27

17 Mars 2009: Rêve de la nuit passée

Mon père est devant moi, je suis fâché. Je ne sais pas pour quelle raison je suis fâché. Je le frappe au visage avec ma tuque. Il est maintenant tout rouge sur le côté gauche, pourtant je ne l’ai pas frappé fort mais les personnes âgées ont la peau sensible. Voilà, je suis vraiment déçu de lui, il a eu toute sa vie pour changer mais il est resté le même homme. Un homme un peu froid et loin de ses enfants, loin de lui-même. Je m’élance dans le vide et vole autour, il a disparu. C’est la pénombre dehors et je vole dans ce que je crois être une ville, non une longue rue plutôt. Je n’y vois pas de maison, seulement l’ombre des bâtiments. Les édifices forment des ombres complètement noires devant le ciel que la lune éclaircie avec difficulté. C’est mystérieux de voir les bâtiments défilés ainsi dans la nuit. En fait, c’est un peu lugubre et triste. Je me sens attirer vers l’arrière. Je sais que je vais retourner vers mon corps bientôt, encore un sentiment triste car j’aimais bien voler ainsi dans la nuit. Je vois les rues qui défilent à l’envers, c’est comme un film que l’on embobine vers son début. Maintenant, je reconnais l’intersection d’une rue près de chez moi, je suis vraiment proche. Je recule trop vite, je vais faire un saut dans mon lit. Non, ma vitesse s’estompe et je reviens à moi sans brutalité. J’entends ma respiration, elle est normale. J’ouvre les yeux, c’est la nuit, il est autour de quatre heures du matin. Je reste dans mon lit, sans me rendormir jusqu’à six heures, la tête pleine de soucis.

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