Rencontre d'un Chaman

Décryptons vos expériences.

par Cornelius Agrippa » Mer 05 Fév 2014, 09:39

J'ai vécu une rencontre qui a changé ma vie


C'était en 1989, je venais de passer mon doctorat d'anthropologue, l'université de laquelle je dépendais m'a proposé un budget de recherche pour faire un étude sur des indiens de l'Amazonie.
Comme ma thèse portait sur les civilisations précolombiennes et leurs descendances et que j'étais le seul en Suisse disposant des connaissances suffisantes dans ce domaine, jeune diplômé je ne pouvais rêver d'une meilleure mission.

Décembre 1989 je m'envole donc pour la Colombie, avec un archéologue Allemand et un ethnologue Français, nous sommes tous les trois considérés comme les personnes adéquates pour ce travail étant tous spécialisés dans ce domaine. Arrivée à Bogota où nous attendrons 2 jours l'arrivée de nos malles avec le matériel. De là on prend un petit avion qui nous pose au parc national de la Paya. Ce sont les Rangers qui nous louent une pirogue motorisée avec laquelle nous rejoignons Calderon, une petite ville perdue en pleine forêt amazonienne au milieu de la frontière Colombo-Péruvienne dans le comté d'Amazonas.

Rien que le voyage est une aventure en soit. 13 jours sur le fleuve Putumayo, entre pannes de moteur, crocos et moustiques, racket financier d'un groupe armé en plus de l'essence payée 6 fois le prix normal, je me suis demandé plus d'une fois ce que je faisais là et si cela en valait bien la peine. Le collègue Allemand qui refusant d'écouter nos conseils à bu de l'eau sans la traiter se traînait lamentablement une furieuse tourista.

Là on trouve refuge et le gîte chez le Père Bernardo Suarez, un missionnaire qui nous met à disposition un bungalow à côté de son église. On se trouve une Land-Rover en location, prenons encore 2 jours de repos avant d'aller installer un campement sur notre lieu de travail. Le site se trouve à environ 65 km au nord dans la forêt, à une bonne journée de jeep si tout va bien. Il s'agit d'une grande clairière près d'une chute d'eau paradisiaque, où a été découvert 3 ans plus tôt, un terrain de 30 hectares rempli de pétroglyphes jamais encore étudiés. Nous y sommes accompagné d'un homme de confiance présenté par le curé, il est notre guide, sera notre ange gardien, chassera et nous fera à manger. Il aura aussi la charge de garder le campement pendant nos explorations du site. A cette époque pas de portable GSM, et le téléphone satellite est bien trop coûteux pour que l'institut nous en fournisse un. Nous avons des radios pour parler entre nous, mais aucun moyen de communication avec le bled, autant dire qu'on espère tous qu'il ne nous arrivera rien.

Pourquoi ici plutôt qu'ailleurs ? Eh bien c'est parce que c'est le seul endroit recensé, où les symboles présents sur les pétroglyphes, se trouvent également reproduit sur des troncs d'arbres, ou gravés sur des monticules de calcaires. Sachant que les pétroglyphes du coin datent pour la plupart de 5000 ans avant J-C, pourquoi des tribus au 20ème siècles reproduiraient cela ? Et s'ils le font deux autres questions ? Qui le fait, sachant que nul n'en a aucune idée, peut-être une de ces rares tribus nomades qui fuient le monde moderne et la civilisation. Et enfin que signifie les signes reproduits ? Sachant que sur tous les pétroglyphes recensés sur le continent, on en a pas compris ou interprété plus de 10%.C'est là que j'espère pouvoir mettre à profit mes connaissances d'ethno-cryptographie.

Nous sommes là pour répondre si possible à ces questions, et de là prouver peut-être que certaines tribus actuelles sont des descendants directs de culture et rites précolombiens. Nous sommes là pour 4 mois et selon nos découvertes la recherche sera reconduite ou non. Nous avons décidé de passer nos semaines ici et de rentrer à Calderon pour le dimanche en repos.

Maintenant le contexte vous étant exposé, voici le récit d'une rencontre qui changea toute ma vie.

Un mois après notre arrivée, alors que nous étudions avec passion ce site et ces pétroglyphes, je me trouve à l'autre bout du site à environ 500 mètres du camp. Je fais des empruntes de plâtres et des photos de ces roches gravées. Il fait chaud c'est midi je veux prendre une pause, ayant entendu au loin dans la forêt le son d'une rivière je m'y rends avec mon pic-nique, pour y manger et me tremper. Quand je remonte sur la berge, je vois à côté de mes affaires deux indiens tout nu accroupi en train de discuter et l'un d'eux inspectait mon sac à dos et son contenu. Un avait une sagaie l'autre un arc à ses côtés je m'approche doucement un peu plié en marque de respect ou plutôt de soumission pour être franc... Ils n'ont pas l'air d'avoir peur de moi, je m'assoie devant eux pendant qu'ils me dévisagent et parlent entre eux, et je me sèche avec ma serviette. Je tente de dire quelques mots en espagnol, manque de chance ils ne comprennent rien, je m'aperçois donc que je suis face à ceux dont on parle, qui refusent la vie et la culture du monde dit « civilisé ».

Je sais que notre guide parle au moins deux dialectes indiens, je prends la radio pour lui demander de venir me rejoindre. Le bip qu'elle fait après chaque appel et le bruit de friture sur les ondes les font fuir à toutes jambes. Je prends mes affaires, ramasse mes outils au chantier, et je rentre au camp raconter ma rencontre. Le guide à qui je dis comment ils étaient équipés et décorés, me dit qu'il connaît très mal cette tribu, ils ne les voient que rarement de loin ils sont souvent de passage ici à cet époque de l'année, mais qu'il pense pouvoir communiquer avec eux car il connaît le dialecte d'une autre tribu qui les rencontre parfois lors de certains rituels saisonniers.

Le lendemain je le prends avec moi pour aller travailler, je pense retourner à midi et j'espère qu'ils vont revenir. Ils sont déjà là tôt le matin, à inspecter ce que j'ai bien pu faire de mal sur les roches, si j'ai tenté d'effacer les dessins, un des leurs ( ils sont 4), tâte entre ses doigts des résidus de plâtre de mes moules. En nous voyant arriver deux s'en vont et deux autres restent, les mêmes que le jour précédent. Mon guide leur donne un morceau de pain au maïs à chacun, eux nous donnent un petit bout de poisson séché qu'on se partage, l'ambiance est calme on s'assoie près du rocher. Ils sont méfiants mais pas apeurés et ils sont plutôt calmes, j'ai de suite pensé qu'ils avaient l'habitude de voir des gens du bled même de loin, contrairement à moi de voir des indiens qui m'impressionnaient.

Gros coup de chance, le dialecte du guide n'est pas le leur, mais un des deux indiens en parle plusieurs et comprend. Il est le chaman de sa tribu, les Kawahira, en cette qualité il doit pouvoir communiquer avec les membres d'autres tribus, pour des rites communs mais aussi pour des arrangements de site et de période de chasse, pêche, ou cueillette. Ils n'ont jamais vu d'européens, il demande si nous sommes là pour faire du mal et s'ils doivent s'enfuir avec les siens dans la forêt, car leur campement provisoire n'est pas loin. Une fois rassuré là-dessus il demande pourquoi on s'intéresse aux dessins sur les pierres et pourquoi je veux les effacer. Bref je passe tous les détails, mais il a fallut au moins 30 minutes pour leur expliquer qu'on fait rien de mal à part essayer de les comprendre et les interpréter. Il nous explique que pour eux ce sont de lointains ancêtres qui ont fait ces gravures et que c'étaient des messages pour les esprits de leur anciens ou de la nature ou des animaux. Ça je le savais déjà, du moins je m'en doutais. Mais pourquoi eux seuls dans toutes les tribus, recommençais à en faire et pas de manière définitive sur de la pierre mais sur du bois ou de monticules de terre calcaire ou argileuse.

Avant de répondre à cela il nous fait promettre de ne rien dire au village qu'on les a vus, ils fuient la civilisation et cet endroit est pour eux sacré et ils aimeraient y revenir en paix. Ensuite il explique que la légende raconte que leur lointains ancêtres avaient fait ces messages aux esprits pour demander protection contre de très gros dangers, (cataclysmes etc...), et qu'ils étaient venus du ciel pour les protéger. Non loin de la ville, à quelques kilomètres les hommes ont amené des machines qu'ils ont jamais vu et qui tue les arbres en quelques heures dans un grand bruit comme des « Hissa-myu » (des démons). (En effet une entreprise d'exploitation forestière s'est installée depuis quelques années). Alors il a dit que pour conjurer le sort ils avaient tout essayé, et que rien n'y faisait que les esprits ne les écoutaient plus, et ils se sont dit que fallait peut-être tenter de communiquer avec eux comme les anciens, qu'ils redescendraient du ciel pour tuer ces machines. J'ai du malheureusement lui faire comprendre que si les esprits veulent les aider, il faudrait bien de gros cataclysmes pour empêcher ces machines de couper la forêt. Que même si nous ici on le regrettait, les civilisés allaient continuer à détruire.

C'est suite à cela qu'il nous a proposé de le revoir en fin de journée à la prochaine lune (dans 15 jours), qu'il allait me montrer que les esprits sont forts, qu'ils les sauveront et qu'il en est sûr. Les jours suivants pas de visite on les a pas revu. Donc soir de pleine lune je vais à la grande roche avec le guide. On s'assoie et on mange en se buvant une bière de maïs en les attendant. Il arrive mais accompagné d'un jeune, un ado qu'il nous présente comme étant son élève, un futur chaman.
Je lui fait expliquer que chez nous dans le monde moderne, le savoir des mystères de la nature est oublié par la majorité des gens, que rare sont les chamans au sens où il l'entend, que moi en quelque sorte j'en suis un (de par mes pratiques ésotériques) même si la pratique est différente.

Il dit qu'il le sait déjà, qu'il l'avait ressenti quand je me baignait dans l'eau la première fois, et que c'est pour ça qu'ils se sont montrés et qu'ils n'ont pas fuis. Il dit qu'avant ce jour il m'observait travailler sur les pétroglyphes depuis une demi lune, qu'il avait vu que mon rapport avec les choses, la nature, était différent des autres civilisés qu'il avait parfois observé caché ou de loin. Il dit qu'il s'étonne que je ne crois pas les esprits sont assez forts pour sauver la forêt alors qu'il me ressent comme en lien avec le monde des esprits et la nature. Bref, on fait un feu, le jeune va récolter du bois, lui il médite en chantonnant dans un coin, moi je prends des notes de ce qu'on vient de partager, et le guide bois sa ? enième bière...

Dés qu'il fait bien nuit noire, à part le clair de lune, le chaman demande au jeune et au guide de s'éloigner et d'attendre en parlant plus loin alors que nous restons assis au bord du feu. Il sort d'une sacoche de peau de coati, une petite calebasse qu'il fait réchauffer au feu et dont il mélange le contenu. Nous buvons et partageons la mixture. Je me doute de ce qu'il m'a fait boire, sachant qu'en Amazonie ils usent du ayahuasca. C'était infecte, huileux acre et amer, ça me collait aux dents et au palais, ça donnait envie de vomir. J'avais déjà dans ma jeunesse testé et fumé de l'herbe et mangé des psylos, mais j'avais aucune idée de l'effet qu'allait produire sur moi cette boisson. Je me souviens avoir eu un moment de crainte, si je faisais un mauvais trip comme j'allais communiquer avec lui sans le guide. Il m'invite par geste à fermer les yeux et me coucher sur le dos. Lui fait pareil mais en chantonnant des mots incompréhensibles mais d'une mélodie relaxante comme des mantras répétitifs. Puis je me suis comme endormi. J'entendais son chant toujours plus éloigné et me sentais m'enfoncer dans un profond sommeil.

Tout d'un coup j'entends sa voix qui raisonne de loin et qui se rapproche, il me parle, et je ne m'étonne même pas de le comprendre, il me parle dans ma langue maternelle en français. Il me demande si je me sens serein et détendu et si je l'entends. Je réponds que oui, je suis très détendu et que j'entendais bien. Il me dit alors ouvre les yeux maintenant et viens avec moi. En ouvrant les yeux je nous vois tous les deux couchés sur le sol les yeux fermés comme endormis, je regarde autour de moi et je le vois, enfin je vois un halo de lumière mauve, je ne vois que son aura. Et je m'aperçois que je suis pareil, juste un halo mais orangé, nous sommes à 1,5 mètres en dessus de nos corps physiques et je vois sa lueur monter à la cime des arbres et je le rejoins. Je comprends alors que je suis désincorporé, mais chose étrange, cela ne ressemble à rien de l'expérience que j'en ai, quand je le fais volontairement en auto-hypnose dans ma chambre. Ni les sensations, ni le mode de vision spatiale. Je ne suis pas dans la dimension astrale comme d'habitude, comme entre les deux mondes, enfin tout est différent.

Une fois vers lui nous restons à la cime de l'arbre, je me sens assis sur les feuilles de la canopée et bercer par son balancement. Étrange cette sensation d'être désincorporé mais d'avoir encore des sensations de contact matériel du monde physique. Il me dis tu vois la montagne de l'autre coté du fleuve ? En effet il y a un pic rocheux que je vois et que nous voyons habituellement depuis le port de la ville côté Pérou. Allons-y ! Nous survolons la forêt à une dizaine de mètres au dessus des arbres, la vitesse augmente de manière folle, et en moins de 2 minutes on est au sommet du pic. Là j'arrive à peine que la lumière change, c'est plus la nuit mais clair comme à l'aube. Là il me dit, quelqu'un vient te rendre visite. A moi ? Oui à toi regarde bien au sud, je vois en effet un oiseau qui s'approche, plus proche je reconnais un oiseau de proie, et enfin devant nous un faucon. Il se pose à 2 mètres devant nous et le chaman me dit tu l'entends ? Non j'entends rien. Tu ne sais pas écouter, écoute avec ton cœur pas tes oreilles. Je fais un effort d'introspection et en effet je l'entend jacqueter son caquètement de rapace. Mais très faible, doucement, aussi je me concentre pour mieux l'entendre et voilà que lui aussi parle français. (Si j'avais été conscient je consulterai un psy illico)
Il m'annonce être mon animal frère, c'est lui qui dans le monde des esprits de la forêt à la charge de veiller sur moi ou de porter mes messages. Il me dit aussi que si je le voulais et me concentrais assez fort, quand je fais appel à lui je pourrais voir par ses yeux et tout en étant au sol je pourrais voler avec lui. Enfin il me dit aussi que pour l'appeler il suffisait que je crie son nom et qu'il se nomme Wathura. Il me dit encore que le chaman est son ami et que je dois lui faire confiance et il s'envole partant au nord.

Après j'ai un trou de mémoire, j'ai l'impression qu'on est resté longtemps sur ce pic rocheux sans rien se dire. En regardant nos auras, la sienne est pareille, mais la mienne n'est plus orangée, mais également mauve, avec des reflets bleutés. Puis le chaman me dit, regarde là-bas le trou dans la forêt. En effet à l'endroit de l'exploitation forestière on voit bien que la déforestation est importante, à vue de nez j'estime à 1000 ou 1500 hectares de forêt rasée. J'étais à cet endroit même quand les esprits m'ont affirmé qu'ils vont venir et agir, ne pense pas que mes appels soient restés sourds. Tu vois les nuages en dessus de leurs sites et leur baraquements ? Oui en effet je voyais des traces de nuages allongées qui formaient comme le chiffre 3, cela veut dire quelque chose je lui demande. Oui, 3 c'est le nombre de cycle des saisons qui restent avant qu'ils descendent du ciel pour nous aider à repousser les « Hissa-myu ». Donc si je dois croire mon ami, car c'est ainsi que je le ressens, dans 3 ans les esprits vont venir faire de l'ordre.

Ensuite il m'invite à rentrer, je le suis de nouveau en survol de la forêt. Plus on s'approche, plus il fait sombre et retrouvons la nuit de laquelle nous sommes partis. Arrivé sans rien contrôler du tout je me sens happé par mon corps et je m'endors. La dernière chose consciente à notre retour dont je me souvienne c'est qu'il m'a dit, repose toi maintenant demain ce sera dur pour toi. Je me réveille le matin, toujours couché parterre le feu éteint. Un mal de tête incroyable, et une envie de vomir, en me levant la nausée devient insupportable et je vomis toutes mes tripes, comme j'ai jamais eu à le faire et avec des douleurs d'estomac à en crever. Personne autour de moi, les indiens sont partis et le guide aussi. Je retourne au campement, là le guide boit le café avec mes deux collègues, il m'explique qu'avec le chaman on est resté couché 3 heures de temps avant que lui se relève et invite son élève à rentrer chez eux. Il lui a dit de me laisser tranquille ici que j'allais sûrement dormir toute la nuit.

Après une bonne dose de café et un petit déjeuner je leur explique mon voyage chamanique. Le guide seul me prenait au sérieux. Les deux autres ne croyaient pas grand chose disant que j'avais probablement halluciné tout ça, et que peu d'anthropologue s'amuseraient à aller jusqu'à se droguer pour comprendre et partager les expériences d'une culture.

Nous avons fini nos 4 mois de mission, je n'ai jamais revu ces indiens. A deux reprises j'ai crié pour appeler Wathura le faucon, pas de réponse, pas de vision, rien du tout. Je suis rentré faire mon rapport et quelques conférences sur les pétroglyphes colombiens. Le budget de recherche n'a pas été reconduit pour ce site et ma vie avançant j'ai passé à autre chose. 3 ans plus tard coup de théâtre, en fin décembre un puissant séisme secoue toute la région et les fleuves sortent de leur lits emportant avec eux tout le côté nord de la ville. En ville pas de dégât ni de victime, mais l'entreprise forestière et tout les ateliers, les baraquements, tout a été détruit et emporté par un torrent de boue de plus de 4 mètres de haut. L'entreprise a définitivement décidé d'abandonner le site, les esprits sont donc bien venus aider les indiens de cette région, là au moins la forêt à fini de disparaître.

Cela a changé toute ma vie sur la notion de ce que l'on donne comme crédit aux dires et témoignages des amérindiens d'Amazonie. Kiriri, c'est le nom de ce chaman, qui m'a permis de vivre une des plus belle expérience spirituelle de ma vie.


Cornélius
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par Alicia » Mar 12 Avr 2016, 13:08

Captivant...O_o
J'y suis, j'y reste !
 
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par reinesagem » Mar 12 Avr 2016, 22:54

:shock:
Wouaouh, je suis fascinée. ! ! ! :P
Je vois, je regarde, je m'imprègne de la vie, mais surtout j'écoute...et j'apprends
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par Sonia67 » Lun 09 Mai 2016, 19:49

Super, je n’ai même pas vu l'heure tellement c’était intéressant.
Sonia67
 


 


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