Choix fournisseur électricité

Discuter, bavarder de tout ce qui ne concerne pas l'ésotérisme, la voyance...

par Calex29 » Ven 09 Aoû 2013, 13:03

Je sais, le sujet est très très terre-à-terre :idea:
Mais voilà, je fais construire ce qui j'espère deviendra mon hâvre de paix et mon île déserte avec mon amoureux (quand les enfants seront en vadrouille, bien sûr..) et l'amour et l'eau fraiche ne suffisant pas, il nous faut de l'électricité (pour l'eau c'est déjà réglé, pour l'amour, il faudrait que les vieux démons de monsieur s'évanouissent... ils sont coriaces!!!)
Alors pour l'élec, il y a plusieurs fournisseurs sur ma commune : EDF, GDF, Planète oui, Lampiris, ...
Avez-vous une opinion, une expérience, un avis à partager?
En MP, si vous ne souhaitez pas le faire en public.

D'avance merci :wink:
Calex
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par Tristan » Ven 09 Aoû 2013, 15:04

Bonjour.
Ceux qui ont voulu jouer les aventuriers hors services historiques ont pleuré.

Je peux dire n'importe quoi mais il semble que nous sommes loin de la téléphonie. Perso, aujourd'hui, je resterais sagement chez EDF-GDF.
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par Calex29 » Ven 09 Aoû 2013, 15:09

J'y pense
Mais tu as loupé un wagon EDF et GDF ont divorcé il y a plusieurs années... :zarbi:
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par théodore » Ven 09 Aoû 2013, 17:11

Hello Calex,

comme Tristan l'a très bien indiqué, je penche également pour EDF.

Mon amie d'enfance a bossé chez eux, et même s'ils vont encore nous augmenter la facture dans les 2 ans à venir, ils restent les meilleurs et les plus fiables en terme de pérennité, R&D et qualité des services.
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
Bénévole
 
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par Calex29 » Ven 09 Aoû 2013, 17:27

Hello Théo
toujours la voix de la sagesse.
Après réflexion, j'hésite entre 2 : EDF ou GDF.
Oui, c'est étrange d'acheter de l'électricité chez les gaziers... mais ils sont un peu moins chers...
Bises
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par théodore » Ven 09 Aoû 2013, 23:20

euh, sagesse, je sais pas, mais il y a 4 ou 5 ans j'avais fait une dissert' sur la libéralisation de l'énergie. et ça montrait que cette libéralisation avait été très à la mode aux Etats-Unis dans les années 70-80, mais que s'en était suivi beaucoup de problèmes, notamment sur l'entretien du matériel, impossible à gérer pour de petites entreprises (coûts importants, pas assez de personnel qualifié...)... d'où coupures de courant régulières, black-out... les Etats-Unis reviennent progressivement sur cela en renationalisant le service de l'électricité... L'Europe veut se montrer plus intelligente que les Etats-Unis, mais on va se planter de la même façon.

si ça t'amuse de tout lire, voilà ma prose et ce que j'avais écrit (de mémoire, j'avais eu 15 à ce devoir)



Selon le rapport du CCIP, le 20 septembre 2001, « La libéralisation des services publics de l'énergie en Europe s'est inscrite dès le départ dans une perspective d'intégration des marchés nationaux, de manière à harmoniser à terme les situations juridiques et les conditions économiques pour le client final. Cette volonté politique au niveau européen s'est conjuguée avec le processus de diversification des grands groupes énergétiques et un contexte de croissance de la consommation d'énergie en Europe. »
Depuis 1er juillet 2007, donc, tous les particuliers ont « la liberté de choisir leur fournisseur d’électricité et de gaz en faisant jouer la concurrence » (loi du 07/12/2006).
On peut cependant se demander si la libéralisation du secteur de l’énergie est nécessaire à l’économie nationale, mais surtout, si elle ne révèle pas des défaillances que subiront les consommateurs à terme ?
Le recul de l'interventionnisme étatique dans la sphère économique se traduit par la remise en cause du fonctionnement de certains marchés relevant de la notion de service public et organisés autour de monopoles publics nationaux. Le sommet européen de Barcelone de mars 2002 marque ainsi une nouvelle étape dans le projet de libéralisation du secteur de l’énergie entamée au milieu des années 90 en Europe.
Rappelons que la libéralisation consiste à rendre libre l'accès à une activité économique à différents agents économiques. Elle signifie la fin d’un monopole sur une activité définie par l'autorité publique en vue de stimuler la concurrence, d’encourager l'innovation, la qualité de service et la baisse des prix pour le client.
L’industrie de l’énergie, comme toutes industries de réseaux d’intérêt collectif, présente une structure monopolistique de par son importance pour l’économie d’un pays.
La libéralisation du secteur de l’énergie en Europe a été initiée en 1996 par une directive européenne et son niveau d’achèvement varie selon les pays. En France, l’étape du 1er juillet 2007 représente la dernière phase de l’ouverture à la concurrence.
Nous verrons donc, dans une première partie, comment la libéralisation du secteur de l’énergie réagit par rapport à son environnement, puis, dans une seconde partie, nous en observerons les avantages et les inconvénients qui en découlent pour le consommateur.

I – Des différences fondamentales selon le cadre de fonctionnement du secteur de l’énergie…

Sur le plan théorique, la libéralisation du secteur de l’énergie est une excellente chose, nécessaire pour stimuler le marché par le jeu de la concurrence, que nous définirons en premier lieu. Ensuite, il convient de définir la notion de bien et de savoir si l’énergie (électricité ou gaz) est un bien comme un autre.

A - Le secteur de l’énergie face à la concurrence
Il faut distinguer ici si le secteur de l’énergie est dans une concurrence pure et parfaite ou dans une concurrence imparfaite pour savoir comment le marché va se comporter.

1 – Dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite
Par définition, la concurrence est une situation dans laquelle les entreprises (les offreurs) sont en compétition pour vendre des biens et des services sur le marché à des acheteurs (les consommateurs), lesquels choisissent les meilleures conditions de prix, de qualité, de garantie...
Le modèle de concurrence pure et parfaite permet de démontrer qu’il existe au moins un ensemble de prix qui permet d’atteindre l’optimum de Pareto, c’est-à-dire un état dans lequel on ne peut pas améliorer le bien-être d’un individu sans détériorer celui d’un autre. Mais ce modèle n’existe pas dans la réalité, et correspond davantage à un schéma idéal que les économistes ont tracé (modèle de l'Equilibre Economique Général de Léon Walras). Selon ce schéma, 5 éléments doivent être réunis pour placé un secteur d’activité dans le cadre d’une concurrence pure et parfaite : atomicité (aucun agent du marché - acheteur ou vendeur - ne peut, par sa seule action exercer une influence sur les conditions du marché) ; entrée libre sur un marché (toute réglementation imposant des conditions préalables à l'exercice d'une activité est exclue) ; homogénéité (chacune des unités proposées par les offreurs doit être totalement interchangeable) ; transparence des marchés (parfaite circulation de l'information sur les conditions du marché autant pour l’offreur que pour le demandeur) ; parfaite mobilité des acteurs (les agents et les biens doivent pouvoir librement circuler).
Certains pays ont, depuis plusieurs années, l’expérience de la libéralisation du secteur de l’énergie et favorisent la concurrence. Ainsi, en mai 2004, Joseph Stanislaw, Président de Cambridge Energy Research Associates disait, « Tous les participants au marché international de l'énergie peuvent atteindre leurs propres objectifs en s'efforçant de réaliser un objectif commun qui consiste à établir un cadre opérationnel permettant au marché de fonctionner ». Il poursuit : « La solution consiste à établir des liens économiques qui relient les pays producteurs aux consommateurs, les pays à l'économie dirigée aux pays à l'économie de marché, et les besoins énergétiques aux considérations liées à l'environnement. Cela aura pour effet d'accroître la coopération et de créer un environnement international plus stable et plus durable ».
En Europe, les Pays-Bas ont ouvert leur marché de l’énergie à la concurrence, depuis le 1er juillet 2004 pour l’électricité et le gaz, et depuis le 1er juillet 2001 pour l’électricité « verte ». Les Pays-Bas ont procédé à la séparation patrimoniale entre les réseaux de transport d’énergie et les activités de production et de distribution d’électricité et de gaz comme le préconise l’Union Européenne. Notons qu’aux Pays-Bas, en mars 2008, on recensait 13 fournisseurs d’électricité historiques (dont Essent, Nuon, Eneco et Delta) et un nombre croissant de nouveaux acteurs étrangers (Electrabel, E.ON…). Mais le pays européen le plus dynamique en matière de libéralisation du secteur de l’énergie est le Royaume-Uni (taux de changement de fournisseur supérieur à 15 %). Notons cependant que la libéralisation du secteur de l’énergie y est plus ancienne, puisqu’elle remonte à 1989.Le secteur public y a été complètement éliminé, même de la distribution. La concurrence est intense entre les fournisseurs.
Outre-Atlantique, les Etats-Unis ont libéralisé le marché de l’énergie dans une grande partie de ses Etats (20 Etats dérégulés dont la Californie, l’Etat de New-York…). Ce processus s'y est développé, à partir d'une contestation de la performance des entreprises du secteur et en réaction au cadre réglementaire, considéré comme contraignant (Loi PURPA de 1978)

L'ouverture réelle des marchés de l'électricité et du gaz est bien moins importante que son degré d'ouverture théorique du fait que les anciens monopoles publics freinent l'entrée de nouveaux concurrents sur le marché. On reste encore dans le cadre d’une concurrence imparfaite.

2 – Dans le cadre d’une concurrence imparfaite
La concurrence imparfaite désigne toutes les situations où les conditions de la concurrence parfaite ne sont pas respectées, celle où les agents peuvent développer des stratégies de façon à maximiser leurs gains.
En l’espèce, en France, en Allemagne et en Italie, notamment, le secteur de l’énergie ne peut se concevoir dans un tel système, les conditions d’une concurrence pure et parfaite n’étant pas toutes réunies. En effet, concernant l’atomicité, le marché est fortement influencé par les grands groupes, longtemps monopoles d’Etat, tels que EDF-GDF pour la France, Enel pour l’Italie ou E.ON pour l’Allemagne qui restent les fers de lance de leur pays respectif, assurant une protection plus grande au consommateur de par leur expérience et l’importance de leurs réseaux.
L’entrée libre sur le marché peut être relativement respectée dans la mesure où n’importe qui peut, s’il le souhaite, devenir producteur d’électricité (Poweo ou Aérowatt pour l’électricité éolienne) ou de gaz (Séchilienne-Sidec).
Concernant l’homogénéité, le marché est susceptible de différenciation puisqu’en matière d’électricité, le consommateur a le choix entre l’électricité nucléaire, hydraulique ou des électricités « vertes » comme l’électricité solaire ou éolienne. Les coûts de production seront alors différents et impliqueront des offres plus ou moins onéreuses, conduisant alors le consommateur à faire un choix entre l’économique ou l’écologique.
La transparence des marchés peut être respectée, mais là encore, les grands groupes de l’industrie de l’énergie ont tendance à protéger leurs innovations pour limiter les actions des petits producteurs indépendants.
Enfin, concernant la mobilité des acteurs, la Communauté Européenne tente actuellement de faire fléchir les grands groupes en légiférant sur différents aspects de leurs attributions. En effet, la solution a été proposée par la Commission qui envisage de démanteler les grandes entreprises énergétiques par la « séparation de la propriété ». Dans le cadre de cette proposition, les grandes entreprises énergétiques intégrées seraient forcées de céder les actifs liés au transport, comme des gazoducs, de façon à s’assurer que les concurrents obtiennent un accès équitable au réseau. Dans le cadre du système actuel de la « séparation juridique », les réseaux de transport peuvent toujours être possédés par une entreprise intégrée mais doivent être gérés par une entité juridique différente. Cependant, la Commission estime que la séparation juridique est insuffisante (accès au réseau, flux d’informations, investissements). Les opérateurs nationaux ont commencé à se réorganiser en prévision d'une libéralisation de leurs marchés respectifs. Ainsi EDF a crée une division (RTE) disposant d'une grande autonomie et d'une comptabilité propre gérant le réseau de transport de l'électricité et qui est dissociée de l'activité de production d'électricité. De plus EDF a profité de la libéralisation des autres marchés européens de l'électricité pour développer une stratégie agressive de conquête de parts de marché à l'étranger que ce soit en Allemagne, en Espagne ou au Royaume-Uni où sa filiale London Electricity détient 15 % de part de marché dans le domaine de la distribution. GDF pour sa part est en train progressivement de séparer son réseau de gazoducs du reste du groupe.
En dehors de l’Union Européenne, de nombreux pays producteurs de pétrole et de gaz (Venezuela, Bolivie et Russie), tendent à appliquer des politiques toujours plus nationalistes afin de tirer profit des prix élevés du pétrole. Ainsi, par exemple, en Russie, Gazprom est la plus importante compagnie intégrée du secteur du gaz naturel en terme de réserves (6% de la totalité des réserves russes de gaz naturel et environ 7% des réserves mondiales), de production (85% de la production intérieure, 1/5 de la production mondiale) et de transport (elle détient le plus grand réseau au monde de gazoducs haute pression). Elle est contrôlée par la Fédération de Russie qui y a augmenté sa participation en juin 2005 avec pour objectif de reprendre le contrôle des ressources naturelles nationales, qui sont le fondement de l’économie russe.

L’intégration de la notion de concurrence au secteur de l’énergie varie donc en fonction de la politique des pays, selon qu’ils seront libéraux ou non. Mais une autre notion est d’importance : celle par laquelle on va définir si l’électricité est un bien comme un autre.

B - L'électricité est-il un bien comme un autre ?
Nous verrons ici que, par certains côtés, l’électricité est un bien comme un autre, mais historiquement, on peut la considérer comme un bien particulier.

1 – L’électricité est un bien comme un autre
La satisfaction des besoins des ménages est assurée par la consommation de biens et services offerts par les entreprises sur le marché en contrepartie d’un prix. Ce prix est tel qu’il couvre leurs coûts de production et leur assure un profit suffisant. Dans ce cas, l’offre est dite marchande et dépend des perspectives de profit des entreprises.
Donc, par définition, les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins des ménages. Il en existe de 2 sortes : les biens naturels ou libres et les biens non-naturels ou économiques.
Les biens naturels ou libres sont produits par la nature et non par une activité humaine, comme l'eau, l'air, la lumière du soleil, ils sont théoriquement en quantité illimitée.
Les biens non-naturels ou économiques sont nés de l'activité humaine et transformés tout au long du processus productif, l’électricité fait donc partie de cette catégorie.
Si un bien est défini comme ce qui est utile, apte à satisfaire des besoins humains, un bien économique doit en plus être rare (sinon il s'agit d'un bien libre et gratuit) et produit par une activité humaine (sinon il s'agit d'un bien naturel)
Par convention tous les biens sont considérés comme marchands.
Donc, l’électricité étant un bien produit par une entreprise en vue de la vendre à un certain prix et acheté par le consommateur pour satisfaire une partie de ses besoins, on peut donc considérer que l’électricité (au même titre que le gaz d’ailleurs) est un bien comme un autre. La Cour de Justice des Communautés européennes a d’ailleurs déclaré que l’électricité est une marchandise comme les autres qui doit donc être gérée par l’offre et la demande.

Toutefois, l’électricité n’est pas complètement un bien comme un autre par certains aspects.

2 – Toutefois, historiquement, l’énergie est un bien particulier.
L’électricité n’est pas tout à fait un bien comme un autre. Pour un pays ou un territoire, c’est un enjeu essentiel pour le développement économique. Pour chacun, elle est indispensable à une vie décente, puisqu’elle permet de s’éclairer, de se chauffer, de faire cuire ses aliments... D’où la nécessité que tous y aient accès, sur l’ensemble du territoire, et à un prix abordable. Autant de raisons qui avaient prévalu en 1946 pour nationaliser EDF et GDF et fonder un service public de l’énergie, une mesure qui était inscrite dans le programme du Conseil National de la Résistance et fut portée par le ministre communiste Marcel Paul. On voit alors la nationalisation de diverses entreprises de production, transport et distribution d’électricité. Un consensus se forme alors pour considérer l’électricité comme un « monopole naturel », et le « modèle industriel » d’EDF se caractérise par une « intégration verticale », en ce sens qu’il rassemble, au sein de la même entreprise, les trois activités que sont la production d’électricité, son transport (transmission longue distance par les lignes à haute tension, et distribution basse tension vers l’utilisateur final), et sa fourniture, ou vente au détail. A ce modèle, s’adosse une « doctrine », qui vise à associer « rationalité économique et justice sociale », et à « respecter les principes du service public ».
L’électricité n’est donc pas un bien comme les autres, d’autant plus qu’il est impossible de la stocker. L’offre doit être en permanence identique à la demande. Or, cette demande est très irrégulière, selon les heures de la journée ou les moments de l’année. Les capacités de production d’un territoire doivent donc être égales à la plus forte demande potentielle, voire supérieures, pour pallier aux situations extraordinaires. Dès lors, les équipements ne produisent pas tous de l’électricité en permanence : ils sont une partie du temps en sommeil, attendant d’être sollicités lors des périodes de pointe. C’est ce qu’on appelle les « capacités de réserve du système ».
L’électricité est essentielle pour la population et toute réforme doit prendre en compte cette dimension sociale, sous peine de rencontrer des résistances et de ne pas avoir des effets positifs à long terme. La Commission européenne reconnaît d’ailleurs que la distribution de l’électricité est un « service d’intérêt économique général ». Un retrait total de l’Etat est difficilement envisageable en raison des spécificités des industries de réseaux qui exigent la mise en œuvre d’infrastructures très coûteuses. C’est donc en réponse à un besoin économique et social que les États se sont impliqués de longue date dans les secteurs électrique et gazier. L’ouverture des marchés a constitué une rupture considérable. Elle a cependant résulté d’une volonté politique forte avec pour objectifs une baisse des prix et une meilleure efficacité économique.

Certains pays ont déjà répondu à l’attente de la Commission européenne d’ouvrir leur marché de l’énergie à la concurrence, comme avant eux les Etats-Unis. On peut ainsi voir par rapport à leurs expériences quels sont les avantages et les inconvénients rencontrés lors de la mise en place de la concurrence et des effets qu’elle a produit sur le marché et les consommateurs.

II – … mais, s’il en découle des avantages pour le consommateur, des inconvénients majeurs sont cependant inévitables

La Commission européenne souhaite, par l’ouverture du marché de l’énergie, atteindre certains objectifs, notamment un certain nombres d’avantages pour le consommateur et pour l’économie européenne, comme nous le verrons d’abord. Malheureusement, nous observerons que, malgré les efforts réalisés pour que la réforme se passe bien, de nombreux inconvénients viennent en perturber la mise en œuvre.

A - Les Avantages
Le projet européen de libéralisation des marchés de l'électricité et du gaz poursuit plusieurs objectifs : favoriser l'émergence d'un marché européen de l'énergie unifié ; accroître la compétitivité des entreprises européennes du secteur de l'énergie face à leurs concurrents internationaux ; faire profiter aux consommateurs européens (professionnels et particuliers) des baisses de prix sur marché de l'énergie entraînées par la restauration du jeu de la libre concurrence.

1 – L’émergence d’un marché européen de l’énergie unifié
Lors du sommet européen d’Hampton Court, en octobre 2005, les Chefs d’Etats et de gouvernement ont demandé à la Commission européenne de formuler des propositions en matière de politique énergétique. En mars 2006, le livre vert sur « Une stratégie européenne pour une énergie sûre, compétitive et durable » a été présenté. Il favorise l’essor d’une Europe de l’énergie forte sur le plan intérieur comme au niveau internationale. Il vise à l’amélioration du marché intérieur de l’Europe en matière de compétitivité, de sécurité d’approvisionnement et d’impact sur l’environnement, afin de permettre à l’Europe de répondre aux défis énergétiques et à leurs conséquences. Le but est d’avoir une force énergétique efficace et une politique extérieure forte au niveau macroéconomique. D’ailleurs, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso indique que « Les défis énergétiques du 21ème siècle nécessitent une action européenne commune (…). Une approche commune exprimée d'une seule voix, permettra à l'Europe de jouer un rôle prépondérant dans la recherche des solutions énergétiques ». Ainsi, alors qu’auparavant les marchés de l'électricité et du gaz étaient cloisonnés, dominés par des acteurs économiques nationaux souvent situés en situation de monopole et contrôlés par l'Etat au nom du principe de l'indépendance énergétique nationale et de l'obligation de service public garantissant à tout citoyen l'accès au réseau électrique et gazier, aujourd’hui, la volonté de la Commission européenne est d’unifier le secteur énergétique européen. La Commission européenne cherche le moyen d’augmenter la sécurité d’approvisionnement et de livraison en stimulant l’innovation, en particulier en comparant les expériences dans le secteur de l’énergie. La Commission européenne a même fait des propositions en vue d’adopter un plan d’action international pour la biomasse et pour la promotion de la recherche et développement. De plus, le Conseil de l’Europe accordera une attention soutenue aux possibilités d’intensifier de façon structurelle le développement, la coopération et l’échange d’informations en matière d’énergie durable au sein de l’Union Européenne.

L’autre but de la Commission européenne est de favoriser la baisse des prix en accroissant la compétitivité.

2 – Favoriser la baisse des prix en accroissant la compétitivité
La libéralisation du marché, en introduisant la concurrence au niveau de la fourniture d’énergie, signifie que le consommateur a désormais le droit de choisir son fournisseur de gaz et d’électricité, et de conclure un contrat avec le fournisseur qu'il a choisi pour des raisons de tarifs et de qualité de services.
La théorie microéconomique démontre que le monopoleur fixe un prix supérieur à celui de la concurrence, pour une quantité échangée moins élevée. Ainsi, la Commission européenne, en ouvrant le marché européen, espère favoriser l’émergence de prix compétitifs, améliorer la qualité des services rendus et accroître la transparence du marché. Nous pouvons alors constater que l'ouverture des marchés nationaux s'est généralement traduite par une baisse des prix qui connaissent ensuite une remontée progressive : l'arrivée de nouveaux acteurs avive la concurrence, avant que le marché, dans un second temps retrouve son équilibre (exemple de l'Allemagne où dès 1998, les prix ont connu un recul initial).
D’autre part, les prix de l'électricité varie du simple au double au sein de l'Union Européenne entre l'Italie et la Lettonie qui représentent les deux extrêmes de l'échelle tarifaire. La Commission européenne attend donc de la libéralisation du marché de l’électricité une homogénéité globale des prix, des bénéfices à court, moyen et long termes, à savoir une baisse des coûts de production et par conséquent des prix pour les consommateurs ainsi qu’une stimulation de la croissance économique et de la compétitivité. Ces bénéfices ont déjà commencé à se manifester dans les pays qui ont été les premiers à se lancer dans la libéralisation du secteur. Dans certains cas, on a pu enregistrer des gains de productivité du travail allant jusqu’à 60 % et des réductions de coûts de production avoisinant 40 %. Le taux moyen d’utilisation des centrales électriques a augmenté de 60 à 87 % et la productivité des entreprises de distribution s’est améliorée. Par conséquent, les prix ont diminué de 20 % sur les marchés de gros et de 13-19 % sur les marchés de détail. En France, selon les secteurs, la baisse a été de l’ordre de 20 à 25 % pour les gros clients (supérieurs à 16 GW), puis une hausse de 6 % est intervenue dans une deuxième phase. Seule l’Italie est revenue à des prix supérieurs à ceux du début du processus. Les bénéficiaires qui ont le plus profité de la baisse des prix sont ceux dont la courbe de charge est régulière et les besoins prévisibles. La libéralisation a également provoqué une restructuration des marchés, entraînant une concentration et l’ouverture à de nouveaux acteurs (RWE, E.ON en Allemagne, SNET, Electrabel en France).

Nous avons vu ici les principaux avantages liés à la libéralisation du marché de l’énergie, mais les détracteurs sont nombreux et montrent un certain nombre d’inconvénients et de limites à cette ouverture d’un marché essentiel à l’économie d’un pays.

B - L'ouverture à la concurrence présente des limites non négligeables

La libéralisation d’un secteur d’activités ne va jamais sans avoir ses détracteurs qui mettront le doigt sur les inconvénients que cela peut ou va provoquer. La libéralisation du secteur de l’énergie est peut être plus exposée aux critiques dans la mesure où c’est un secteur devenu vital pour les populations et pour les économies nationales. Nous verrons donc, dans un premier temps, que les grands groupes se regroupent pour créer de véritables oligopoles et faussent le jeu de la concurrence, et d’autre part, nous observerons que l’approvisionnement et le traitement des consommateurs sont loin d’être satisfaisants.

1 – La position dominante des grands groupes limite les moyens des petits producteurs
De monopolistique et étatique, le paysage énergétique est progressivement devenu oligopolistique et privé depuis la directive européenne de 1996. Après une phase d'affrontement et d'hyper-compétition (1999-2002), les grands opérateurs (EDF, E.ON, Enel, Electrabel, Endesa) ont mis en place au niveau européen une compétition multi-marchés et une retenue mutuelle. Dans cette approche, la familiarité d'une part, et les dissuasions liées aux risques d'affrontement réciproques d'autre part, induisent dans la pratique une réduction de l'intensité concurrentielle entre les concurrents en contacts. Ce qui implique une concurrence quasi déloyale envers les petits producteurs, qui sont, à terme, obligés de proposer des tarifs supérieurs à ceux annoncés au départ à leurs prospects et clients, et donc supérieurs à ceux des grands groupes. Ainsi, voit-on, « Huit ans après la privatisation du marché de l'énergie en Allemagne, les clients n'ont pas vraiment bénéficié d'une concurrence restée théorique. Le marché de l'énergie est dominé par quatre géants énergétiques (les allemands RWE, EnBW, E.ON et le suédois Vattenfall) qui jouissent d'une situation d'oligopole difficile à contrer ». Les prix de l'électricité et du gaz, en Allemagne, se placent ainsi parmi les plus hauts de l'Union européenne. Les principaux équipements sont détenus par les grands groupes historiques. Les petits producteurs sont, alors et toujours, dépendants d’eux.
On a vu, aux Etats-Unis, et notamment en Californie, les difficultés relevées quant à la libéralisation qui s’est conclue par un black-out en janvier 2001 qui dura 3 semaines, obligeant le gouverneur de Californie Gray Davis à signer un emprunt de 10 milliards de dollars pour financer des contrats à long terme. Notons que ce black-out était entièrement dû « dans le pouvoir de marché qu’exercent plusieurs producteurs et, plus concrètement, dans leur capacité de retirer leur production du marché systématiquement, artificiellement et en toute impunité ». En 2006, les prix de l’électricité aux Etats-Unis ont progressé de plus de 9% par rapport à 2005, soit leur plus forte augmentation depuis 1981. Le District Of Columbia (Washington) et 14 Etats Américains ont vu le prix moyen de l’électricité monter de 10% ou plus entre 2005 et 2006. Le prix de l’électricité au détail à New York a augmenté de 16% depuis 2002 (Etat dérégulé) alors que le prix de l’électricité en Ouest Virginie est resté relativement stable. En 2000, 24 Etats Américains ont accepté la loi permettant de vendre leur usines de production d’électricité à des entreprises ou à leurs filiales dérégulées. Mais 6 ans après, 8 Etats ont abrogé la loi sur la dérégulation en réponse à la crise Californienne de 2000-2001 et à d’autres problèmes associés à la dérégulation (black-out de janvier 2001 et faillite frauduleuse d’Enron).
En Europe, les libéraux critiquent les entreprises publiques qui sont, selon eux, incapables d’investir, suite à la coupure d’électricité orchestrée par E.ON le 4 novembre 2006 qui priva 10 millions de consommateurs d’électricité pendant plusieurs heures. Or, qu’en est-il des sociétés privatisées (ENEL en Italie, Endesa en Espagne et EDP au Portugal ) ? : on constate, dans les pays concernés, des pannes régionales à répétition, comme la grande panne de 2003 qui a privé d’électricité 60 millions d’Italiens, et des investissements en capacité de production insuffisants. Quant à la Grande-Bretagne, on y voit une filière électronucléaire mal en point et sous perfusion gouvernementale, un réseau fragile géré par une compagnie privée, des prix de vente en hausse constante et un secteur électrique désormais régenté par un oligopole national. Ainsi, les factures ont augmenté en moyenne de 76 % en 5 ans. De même, les prix du « marché dérégulé » ont augmenté, entre 2001 et 2006, de 39 % en Espagne, 49 % en Allemagne, 81 % au Royaume-Uni, 92 % au Danemark. En Grande-Bretagne, depuis la libéralisation du secteur, la facture moyenne d'un client d'EDF Energy, filiale locale d'EDF, a augmenté de 92% en trois ans pour le gaz et de 54% pour l'électricité, selon Energywatch. Les Britanniques, qui n'ont pas fait le choix du nucléaire, subissent de plein fouet la flambée du prix des énergies fossiles.
Alors que l’ouverture à la concurrence se devrait de respecter l’efficience allocative (minimisation du coût pour le consommateur), ce qu’elle ne parvient pas actuellement à faire quel que soit le pays concerné, elle devrait également faire respecter l’efficience productive, c’est-à-dire inciter les entreprises à innover. Or, les petits producteurs en énergie ont peu de moyens pour lancer des procédures de recherches et développement, et ne parviennent pas à innover à la hauteur des attentes de la Commission européenne. Une étude du PNUE a cependant démontré qu’en 2007, c’est quelques 148M$, au niveau mondial, qui ont été utilisés pour la recherche d’énergies durables, soit une augmentation de 60% par rapport à 2006. Mais, même si les préoccupations environnementales et l’efficacité des moyens de production l’emportent désormais sur la sécurité de l’approvisionnement ou la volatilité des prix de gros, les énergies renouvelables et propres sont encore bien loin de rattraper l’électricité produite via le gaz ou le charbon qui génère les deux tiers de la production mondiale. Notons cependant que l’Europe arrive en tête de ces investissements, suivi par les Etats-Unis. Les entreprises de l'énergie durable représentent 19% de tous les nouveaux capitaux générés par le secteur de l'énergie sur les marchés boursiers mondiaux en 2007, ce qui semblent encore assez restreint.

Un autre problème lié à la libéralisation ressort régulièrement : celui de l’approvisionnement et du traitement des consommateurs.

2 – Le problème de l’approvisionnement et du traitement des consommateurs
Il existe de grandes différences entre les politiques nationales des États membres en matière énergétique : la France et la Finlande s’appuient majoritairement sur le nucléaire, l’Italie est pratiquement entièrement tributaire des importations, les Pays-Bas exportent des volumes considérables de gaz naturel, et au Danemark c’est le secteur de l’énergie éolienne qui est très développé.
Le livre vert sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique est sensé prévenir les problèmes, et, le cas échéant, les résoudre. Toutefois, devant la croissance des besoins énergétiques, l’Europe a besoin d’importer certaines ressources énergétiques : le gaz, par exemple, provient ainsi assez largement de la Russie. D’autre part, l’électricité ne peut être stockée et suit un processus particulier pour sa fabrication. Ainsi, il y aura des pics de production à certains moments de la journée ou de l’année, et des moments où les centrales cesseront momentanément leur activité de production. Cela a donc un impact sur l’approvisionnement, mais aussi sur les prix du marché en la matière. En effet, selon un rapport de l’OFCE de février 2007, l’extrême volatilité perturbe les signaux de prix adressés aux investisseurs et pet conduire à un sous-investissement socialement préjudiciable pour la sécurité de l’approvisionnement électrique. Il apparaît donc que l’un des principaux enjeux qui se posent en matière de sécurité technique, de viabilité économique et d’acceptabilité sociale des marchés de l’électricité libéralisés tient en la capacité de ces derniers à satisfaire la demande dans des conditions de prix raisonnables. Paul Joskow a montré qu’à long terme, « il ressort des expériences tant européennes qu’américaines que les marchés de l’électricité libéralisés ne parviennent pas à produire des incitations suffisantes pour susciter des investissements permettant d’atteindre les seuils nécessaires pour garantir la fiabilité de l ’approvisionnement électrique ». Pour lui, les origines de cette défaillance relèvent des imperfections du secteur électrique ainsi que de l’insécurité juridique pesant sur les opérateurs du marché.
A titre d’exemple, le black-out italien du 27 septembre 2003 a permis de mettre le doigt sur le fonctionnement trop libéral, qui, apparemment, se préoccupe plus de l’argent que de la sécurité de l’apprivoisement. Un autre exemple, plus récent et qui aurait pu avoir des conséquences dramatiques est l’incident de niveau 1 sur l’échelle INES (sur une échelle de 7) survenu dans la centrale nucléaire du Tricastin le 8 septembre 2008, dans les départements de la Drôme et du Vaucluse, alors que les agents d’EDF effectuait la maintenance de la centrale n°2. "Cet événement n'a aucune incidence sur l'environnement et la sûreté des installations" précise l’Autorité de Sûreté Nucléaire, mais on peut, à juste titre, se demander si l’incident aurait été aussi bien gérée par un « petit producteur privé » ?
Le problème de la sécurité de l’approvisionnement peut avoir des répercussions directes sur les consommateurs. En effet, en cas de marché libéralisé, le consommateur paye les fluctuations de prix, mais il risque également de souffrir de coupures d’électricité en cas de non approvisionnement, comme cela a été le cas en Californie au moment du black-out de 2001, ou de celui survenu en Italie en 2004. De même, le consommateur vivant en milieu urbain sera privilégié par rapport à celui vivant en milieu rural au niveau des prix, ce qui débouche donc sur un service public qui ne peut plus être égalitaire.


En conclusion, nous pouvons dire que la libéralisation du secteur de l'énergie eu Europe est en train de se mettre en place malgré la réticence de certains pays qui souhaitent conserver ce secteur stratégique au sein du secteur public afin notamment de garantir le respect de la notion de service public.
Les effets attendus sont multiples et visent à faire baisser le prix de l'énergie en accroissant la compétitivité des entreprises concernées grâce au libre fonctionnement du marché. Pourtant, certains exemples récents laissent à penser que la libéralisation des marchés de l'électricité et du gaz n'a pas forcément un impact positif pour les différents agents économiques concernés, et au premier titre les consommateurs (crise énergétique en Californie, faillite de Enron aux Etats-Unis...).
On voit également que, plus d’une dizaine d’années après la volonté de convertir l’électricité d’une industrie réglementée vers une industrie plus compétitive (en passant de prix régulés à des prix dérégulés), beaucoup d’Etats Américains sont en train de revenir à un marché régulé ou redistribuent de l’argent aux entreprises ou aux particuliers en guise de dédommagement. La principale raison qui se cache derrière ces efforts est le prix : des données récentes du Ministère de l’Energie montrent que le prix de l’électricité dans les Etats dérégulés, ont augmenté plus rapidement que dans les Etats où les prix étaient régulés.
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par Calex29 » Lun 12 Aoû 2013, 11:21

ouah beau travail de rédaction.
Je n'ai pas tout lu avec attention mais c'est super intéressant.
Le problème des pays et le même que celui de nos enfants : chacun doit faire ses expériences et ses erreurs même si d'autres les ont faites avant et prouver que l'orientation suivie n'est pas bonne!!
Merci Théo
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par Pâquerette » Lun 12 Aoû 2013, 13:35

EDF, cher mais fiable :wink:
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par Calex29 » Lun 12 Aoû 2013, 13:45

Merci Pâquerette
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par Flowerssss » Lun 12 Aoû 2013, 13:57

Moi je reste sur EDF aussi !
"C'est toujours par des hasards que l'on accomplit son destin."

Pour des voyances plus complètes, contactez Kinthia et Rouge Pivoine sur :
http://www.kinthia.com/tirage-voyance/
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par Kinthia » Jeu 15 Aoû 2013, 11:50

On a été démarché aussi il y a quelques mois. La pratique de certains fournisseurs électricité est juste scandaleuse. Ils disent qu'ils viennent de la part d'EDF or ça n'est pas le cas. :non:
A partir du moment, où un fournisseur part sur ses bases, je ne le suis pas. On ne peut pas arriver avec un mensonge pour espérer repartir avec des clients. Ca n'est pas honnête.
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par théodore » Jeu 15 Aoû 2013, 12:52

une de mes voisines (âgée, bien entendu) a eu le même coup mais avec la version gaz. Elle a reçu un courrier indiquant qu'on allait venir lui changer son compteur. Elle a appelé GDF qui lui a signalé que c'était une arnaque. Il y en a qui ne reculent devant rien pour se faire de l'argent, c'est honteux !!!
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par Calex29 » Mar 20 Aoû 2013, 14:05

ça c'est vraiment écoeurant.
Bon, j'ai fait le bilan, je choisis GDF.
On verra. En cas d'intervention technique c'est ERDF qui vient.

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