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par Epsylon80 » Lun 22 Aoû 2011, 18:59
par théodore » Lun 22 Aoû 2011, 19:13
par Epsylon80 » Lun 22 Aoû 2011, 20:23
par théodore » Mar 23 Aoû 2011, 07:34
par briséis » Mar 23 Aoû 2011, 08:06
par briséis » Mar 23 Aoû 2011, 08:19
théodore a écrit:tu sais, en voulant faire le bien en faisant plaisir à une personne, on peut faire le mal par ailleurs. Quelle est la définition du bien ? quelle est la définition du mal ? Ce qui sera bien pour moi, sera mal pour toi et inversement.j'ai lu sur l'un de tes posts que depuis le décès de ton père, ta mère faisait n'importe quoi. Dans ces cas là, fais la mettre sous tutelle et tu l'appelles de temps en temps, comme ça tu ne manques pas de loyauté envers ta mère, tu la protèges d'elle-même, et au téléphone, tu lui parles de la pluie et du beau temps, et comme ça tu n'es pas sous la coupe de l'article 205. si c'est ton épreuve karmique dans cette vie ci, autant la résoudre intelligemment, légalement... et ce n'est même pas méchant puisque tu protèges ta mère de ses divagations et te protèges également. Tu fais établir une liste de tous les biens qu'elle a par une personne habilité, en gardes une copie.à mon sens, ce n'est pas ça qui fera que tu seras très malheureuse dans ta prochaine vie, sauf si tu le fais dans le but de faire du mal au monde entier.
par Epsylon80 » Mar 23 Aoû 2011, 09:26
par briséis » Mar 23 Aoû 2011, 12:16
Epsylon80 a écrit:Merci à vous deux, vos paroles me parlent (tiens, c'est très bête ce que je viens de dire ).Par rapport au fait de faire une thérapie pour me libérer de tout ça, j'ai déjà fait un gros travail sur moi (au niveau psychologique et autres), mais tout le chemin difficilement parcouru seule (c'est à dire loin de ma mère, mais avec l'aide d'autres) s'est d'un seul coup comme effacé depuis qu'elle est revenue dans ma vie. peut-être alors cet épisode tombe à pic; il vous rappelle que votre progression était bien, mais insuffisante, et que parfois ce que l'on prend pr une progression est un déplacement, un évitement, une fuite du problème. par exemple, on voit souvent des gens quitter leurs parents mais déplacer leurs complexes parentaux sur leur conjoint. un transfert est une occasion de régler ce qui n'est parfois pas "réglable" directement avec ces parents. mais qd le transfert n'est pas dépassé, ces relations sont souvent l'occasion de répétition puis de rupture. c'est une réaction normale et courante, pas de souci, c'est un constat que je fais, rien de plus. votre départ loin d'eux, est une étape importante et décisive. les processus en place nécessaire à ce départ sont le signe d'une prise de conscience importante, vous avez fait un grand pas. mais ce n'est souvent qu'une première pierre de l'édifice. un début. j'ai l'habitude de dire que tant qu'il y a souffrance pour un événement passé ou à propos d'une relation, c'est que le travail n'est pas fini. une relation est complexe , il y a des tas de points à travailler, de noeuds à dénouer. et ça prend souvent bcp bcp de temps . Mais il y a quand même un mieux malgré tout. Le principal, c'est que dans mon for intérieur je n'ai plus la place de "l'enfant" (c-à-d l'être inférieur, ignorant et soumis) mais celle d'un "adulte" à part entière, qui a vécu sa propre vie et qui est maintenant au même niveau que sa mère. Je pense que le fait d'avoir enfin cette vision de moi au même niveau que ma mère est déjà un grand pas. je pense aussi ! c'est important. soyez prudente toutefois. j'ai pu relever ceci ds vos propos qui m'a interpelé quant à votre quetsion initiale : J'ai alors pensé avec bonheur que notre relation avait enfin mûri, et que tout allait enfin bien aller. Nous devions même nous revoir. J'étais HEUREUSE et ÉPANOUIE.quand le travail est fini sur ce point là, on n'a plus ce style d'attente. le deuil d'une mère ou d'un père idéal est fait, d'une relation parent-enfant "normale" est fait. on n'attend plus de l'autre ce qu'il n'est pas capable de donner. qd on sait que ses parents ne sont pas capables de donner de l'amour et d'établir une relation harmonieuse, on en fait le deuil. et on trouve le bonheur sans eux, sans établir de relation avec eux, on peut être heureux même si la relation est coupée, ou si elle ne devient jamais harmonieuse. parce que là, on n'est vraiment plus l'enfant en attente de l'amour de ses parents. mais le chemin est long. ne vous découragez pas ! Or, aujourd'hui, tout est retombé à l'eau. Nous avons eu une violente dispute car elle n'a pas voulu écouter mes conseils par rapport à des choses importantes auxquelles elle DOIT s'intéresser mais dont elle s'obstine à se moquer, quitte à me mettre moi profondément dans la panade (alors qu'elle soutenait pourtant quelques jours avant qu'elle ferait tout ce qu'elle peut pour m'aider). Je me suis retrouvée d'un seul coup 2 ans en arrière, en pire. Quand j'essaie de faire mon devoir de loyauté...là encore, vous êtes encore étouffée par votre culpabilité et votre sentiment de responsabilité qui reposent sur vous depuis l'enfance. vous n'avez pas à vous charger d'elle. lâcher prise c'est accepter que l'autre fasse son chemin, si différent soit-il du votre, et même si celui ci mène ds le mur. il existe des solutions à tout, qui peuvent vous éviter de la prendre en charge pr ce qui concerne la logistique et le matériel. vous dites qu'elle ne vous écoute pas, quitte à vous mettre ds la panade, et qu'elle aurait dû s'intéresser à ce que vous lui dites. n'est-ce pas exactement ce que vous lui reprochez plus haut ds votre texte ? c'est ce que je vous disais précédemment, on intègre souvent les comportements de nos parents, même ceux qui nous révulsent. parce que les blessures vécues sont souvent les mêmes. elle a été maltraitée, donc malaimée par sa mère. elle a choisi un homme qui l'aimerait aussi peu que sa mère, et qui fait de même avec ses enfants; elle de son coté, attend tellement d'amour des autres, qu'elle vous a rendu responsable de lui remplir ce trou béant. dur de changer les dizaines d'année de conditionnement. ça prend du temps aussi. pour répondre à votre question initiale, libérez vous de cette charge, de cette culpabilité pr être totalement heureuse et seule (pas au sens négatif du terme, mais comme vous sembliez le décrire un peu plus haut : "l'individuation fait de l'homme un "individu", non divisé, il cesse de s'identifier aux autres et reste lui-même dans toutes les circonstances de sa vie. L'homme exprime peu à peu sa psychologie propre, alors que jusque là il exprimait la psychologie collective.Les techniques de développement personnel, de psychothérapie, de connaissance de soi, les initiations décrites dans les philosophies orientales, ou les pratiques comme le yoga favorisent cette maturation. Ce n'est pas une question de transformation de la personnalité, mais de prise de conscience des contenus psychiques : (pensées, émotions, croyances, schémas de comportement...), et une mise en présence de l'inconscient (rencontre avec l'ombre décrite par Jung). Tant que les contenus inconscients ne remontent pas à la conscience, nous les projetons sur les autres, en n'admettant pas qu'ils font partie de nous. A partir du moment où nous nous les réapproprions, ils sont peu à peu acceptés dans leur globalité. La transformation vient de cette acceptation, et du regard plus lucide que nous posons sur nous." )
J'ai alors pensé avec bonheur que notre relation avait enfin mûri, et que tout allait enfin bien aller. Nous devions même nous revoir. J'étais HEUREUSE et ÉPANOUIE.
Or, aujourd'hui, tout est retombé à l'eau. Nous avons eu une violente dispute car elle n'a pas voulu écouter mes conseils par rapport à des choses importantes auxquelles elle DOIT s'intéresser mais dont elle s'obstine à se moquer, quitte à me mettre moi profondément dans la panade (alors qu'elle soutenait pourtant quelques jours avant qu'elle ferait tout ce qu'elle peut pour m'aider). Je me suis retrouvée d'un seul coup 2 ans en arrière, en pire. Quand j'essaie de faire mon devoir de loyauté...
par Epsylon80 » Mar 23 Aoû 2011, 13:01
par briséis » Mar 23 Aoû 2011, 13:05