sagesse indienne: la part d'ombre...encore !

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par briséis » Jeu 19 Jan 2012, 11:27

extraits du livre de Joël Ducatillon , « l’eau diamant, une conscience »

Savez-vous pourquoi il y a tant de problèmes dans le monde, depuis des milliers d’années ? C’est parce qu’on cherche à bien faire. Voilà : plus on voudra bien faire, plus on attirera du mal. Si on veut faire dix kilos de bien, on attire 10 kilos de mal. Si on veut en faire 20 kgs parce qu’on trouve que c’est encore trop mal, on obtiendra 10 kilos de mal supplémentaires. Et ce sera l’escalade jusqu’à ce que tout s’écroule. Maintenant, on arrive à l’écroulement de ce système. Il a encore dix ou douze ans pour crouler, on est en plein dedans.

Il y a une loi que j’ai constatée : on exprime toujours le contraire de ce qu’il y a au plus profond de nous. Si le côté + est exprimé, le côté – est imprimé dans le subconscient.
Ici on n’est plus dans le bien et le mal car le + et le – sont les deux fils de l’ampoule qui sont contigus et permettent à la lumière de passer pour éclairer. Si on supprime un de ces deux fils, il n’y a plus de lumière. C’est pour ça que même dans la maladie, si on la chasse, on empêche la guérison. Si on chasse la drogue, on l’alimente. Si on intervient dans un conflit, on l’alimente parce qu’on empêche l’harmonie, la copulation, la fusion entre le + et le -.
C’est une copulation à trois, pas à deux, c’est là le problème. En électricité, si on fait se toucher les fils + et -, le compteur saute : c’est la guerre, le conflit, la dispute. Si on les fait s’approcher et qu’ils se regardent, en Dieu, on crée le 3 et alors, la lumière passe et il y a guérison.

Les êtres humains expriment souvent le contraire de ce qu’il y a dans leur subconscient. L’important c’est de reconnaître que l’on a ça en nous.

L’intention du moment présent de ce schéma c’est de revenir vers Dieu. Supposons que vous avez un schéma de vol en vous et que ce schéma veut revenir vers Dieu mais ne sait pas comment faire. Qu’est-ce qui va se passer ? Il y a un voleur qui va venir cambrioler votre maison et ce voleur, attiré par votre mémoire, vous montre que cette mémoire veut revenir à Dieu.

Le fait de vous connaître de plus en plus complètement vous amène à connaître les autres de plus en plus complètement et par conséquent à les aimer encore plus. Ce qui fait que les autres vous aiment d’autant plus et en étant aimés encore plus, vous attirez à vous la joie, l’abondance, la sérénité, la liberté et la certitude que vous êtes souverains de votre vie et que vous avez la clé pour agir en toute puissance sur l’écran de votre vie, en changeant à l’intérieur sans jamais rien imposer ni rectifier à l’extérieur.

Il est absolument impossible que vous voyiez dans autrui des schémas comportementaux que vous n’ayez pas en vous-mêmes ! Autrement dit, il est impossible d’aimer ou de détester autre chose qu’une partie de soi-même exprimée par votre entourage.
L’amour et la haine, donc l’attraction et la répulsion, constituent les deux faces d’une même pièce de monnaie. L’Amour divin lui, n’est pas partial, ne s’attache pas et ne rejette rien.
C’est un Amour vertical qui se diffracte au travers de la conscience du bien et du mal dont les mémoires subconscientes sont imprégnées, pour se traduire en une dualité composée d’attachements possessifs et de rejets plus ou moins brutaux. A ce niveau, les humains sont comme envoûtés par ces énergies et sont conduits à posséder des êtres humains, des pays, de l’argent, des savoirs intellectuels etc. L’instinct de propriété est la conséquence de ceci, incitant l’homme à se protéger et à attaquer ceux qui menacent ces acquis.
Pour finir, cet homme définit son objectif de vie, espérant la réussite de son programme, dans lequel il peut échouer et vivre l’échec. C’est une vie parsemée de batailles, de souffrances et parfois de maladies.
Vous qui faites ce chemin peu ordinaire, considérez votre vie comme une expérience qui mène à la réalisation de ce que vous avez délaissé pendant très longtemps. Dans ce cas, il n’y a plus ni réussite, ni échec mais une quotidienne nourriture d’amour et d’intelligence où vous amassez des matériaux nobles pour construire votre temps présent.
Ainsi vous sortez de la conscience du bien et du mal pour franchir la barrière qui vous sépare de la conscience de l’Arbre de Vie.

Dans ce travail joyeux et léger, vous apprenez à traverser le pont qui mène de l’acceptation de ce qui survient, à l’accueil dans l’amour et la reconnaissance envers cet événement et envers ceux qui l’ont exprimé.
Ce pont est composé de diverses réactions telles que la colère, l’humiliation, chagrin etc. Toutes ces énergies de réaction contiennent une grande force émotionnelle encore piégée dans les clôtures des principes mentaux du bien et du mal. En examinant profondément ceci, vous pouvez détricoter ces concepts de jugement en vous disant simplement : C’est ainsi ! C’est un cadeau que je ne discerne pas car mes réactions émotionnelles m’aveuglent !
Après un temps plus ou moins long, vos yeux s’ouvrent et vous découvrez, émerveillés, l’importance de ce que vous conscientisez et l’impact qui en ressortira dans votre vie. Ces énergies émotionnelles se libèrent de leur prison conceptuelle et contribuent à ouvrir le coeur de l’âme.
Ce cheminement peut se faire pour chaque mémoire, si vous le désirez, pour votre plus grand bonheur.



Une belle histoire indienne...

Un porteur d'eau indien avait deux grandes jarres, suspendues aux deux extrémités d'une pièce de bois qui épousait la forme de ses épaules. L'une des jarres avait un éclat, et, alors que l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source jusqu'a la maison du maître, l'autre jarre perdait presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.
Cela dura deux ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau ne livrait qu'une jarre et demi d'eau a chacun de ses voyages.
Bien sur, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abimée avait honte de son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir que la moitié de ce dont elle était censée être capable.
Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent, la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau, au moment où celui-ci la remplissait à la source :
"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."
"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau. "De quoi as-tu honte ?"
"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma cargaison d'eau à notre maître, pendant ces deux ans, à cause de cet éclat qui fait fuir l'eau. Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et, à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau. Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abimée.
Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et, plein de compassion, il répondit: "Pendant que nous retournons à la maison du maître, je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".
Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin, au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur. Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.
Le porteur d'eau dit à la jarre "T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté, et presque aucune du côté de la jarre parfaite? C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti. J'ai planté des semences de fleurs de ton côté du chemin et, chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin. Pendant deux ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs qui ont décoré la table du maître. Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."

Morale de l'histoire: Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts. Nous sommes tous des jarres abimées. Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse, d'autres ne brillent pas par leur intelligence, d'autres sont trop grands, trop gros ou trop maigres, certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement, mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent nos vies intéressantes et exaltantes !
Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont, et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux. Il y a beaucoup de positif partout. Il y a beaucoup de bon en vous, mes ami(e)s!
Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés. Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.
Merci d'apprécier amicalement nos imperfections - et, plus important pour vous toute cette année - d'apprendre à aimer les vôtres!
"
Bénévole
 
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