Le Mari idéal

Discuter, bavarder de tout ce qui ne concerne pas l'ésotérisme, la voyance...

par briséis » Mar 05 Juil 2011, 20:15

les enfants ont des contes pour apprendre la vie...les adultes aussi ! :mrgreen:

Un mari idéal .............


Vendredi 16H. Dans une heure, il faudrait prendre le métro jusqu’à la gare Puis le train. LOUISE n’aimait pas ces fins de semaine interminables. Se retrouver tout un long Week-end avec LOUIS et les deux enfants devenait de plus en plus en plus insupportable. Il lui arrivait maintenant de rester dans son ,lit fenêtres fermées et rideaux tires pendant cette période de repos, pour essayer de s’évader dans le sommeil.

Heureusement LOUIS était un bon Père. Il aimait s’occuper des enfants. C’est lui qui faisait les courses, la cuisine, la lessive, et accueillait ses beaux-parents venus voir leurs petits-enfants. Un mari idéal. LOUISE n’avait rien à lui reprocher. Il était tellement différent de son Père, homme jaloux et violent quand il avait bu ! LOUIS etait un homme calme, organisé, prévoyant. Elle pouvait toujours compter sur lui. « Un mari parfait ’ lui disaient sa mère, sa sœur, ses amis, ses collègues de travail, ses voisins .....
Mais alors pourquoi ne pouvait-elle plus le supporter ? Le soir elle s’attardait le plus longtemps possible devant la télévision pour ne pas le rejoindre au lit. Elle ne supportait plus son contact. En mari compréhensif, LOUIS avait décidé d’être patient.

Progressivement LOUISE s’était détachée de son mari, puis de ses enfants, de sa maison, de son corps ... de sa vie. Une nuit elle s’était levée pour absorber tous les comprimés qui traînaient dans la pharmacie. En la découvrant inerte sur le divan au petit matin , LOUIS avait tout de suite compris. Le SAMU arriva rapidement.
Âpres quelques jours à hôpital LOUISE se retrouva dans une maison de repos accueillante où elle fut bien entourée par une équipe de soignants dévoués qui ne comprenaient pas comment une jeune femme qui avait vraiment tout pour être heureuse avait pu faire une chose pareille. Elle avait un mari si gentil ! Les infirmières trouvèrent LOUIS sympathique. Le médecin comprit qu’il avait à faire à un homme intelligent et lui consacra beaucoup de temps pour lui expliquer le traitement que sa femme aurait à suivre.
LOUISE retrouva sa maison avec plaisir. Elle se demandait comment elle avait pu prendre le risque de perdre tout ce qu’elle aimait : ses enfants , sa maison, son mari, ses parents. Vraiment c’était incompréhensible.
Hélas quelques mois plus tard elle éprouvait les mèmes symptômes : crises d’angoisses le soir sur le chemin du retour, répulsion pour LOUIS, désintérêt pour les enfants et la maison. Cette fois son médecin lui prescrivit de nouveaux médicaments. Le moral de LOUISE s’améliora, mais elle se refusait toujours à LOUIS. Les enfants l’agaçaient. Les résultats scolaires de Pierre devinrent catastrophiques et la directrice de l’école leur conseilla de consulter une psychologue. Line devint de plus en plus insupportable à la maison avec sa mère sure d’avoir le soutien de son Père.
Inexorablement LOUISE revivait sa descente aux enfers. Une nuit noire , lourde et démoniaque commençait à peser sur son esprit. Elle savait qu’elle allait droit vers l’abîme et qu’elle ne pourrait éviter d’accélérer sa chute en absorbant tout ses comprimes ...... Son maquillage excessif cachait mal son visage amaigri , ses cernes , son regard vide . Un matin elle regarda venir le train avec l’horrible tentation de se jeter devant pour en finir. Cette pensée l’effraya. Sa mémoire défaillante lui rappela la fin d’Anna Karenine. Mais ce jour-là elle pu encore penser à ses enfants.
Lorsqu’elle prit place dans un wagon, elle se trouva assise en face d’un homme élégant, détendu, qui lui souriait franchement. Elle ne reconnut pas tout de suite un collègue de travail qu’elle rencontrait pourtant depuis des années. Il la salua, et se permit de lui tapoter la main en remarquant qu’elle etait dans les nuages
« Bonjour, LOUISE ..... bonjours ... bonjours LOUISE »
Ce contact la fit frémir. Tout d’un coup, son corps se réveilla. Une agréable chaleur afflua à son visage qu’ALONZO observa avec plaisir. Il plaisanta, lui raconta des histoires drôles et lui demanda si elle les avait déjà entendus à l’école. Non elle ne les avait pas entendus, mais l’attention que lui portait son voisin stimula sa mémoire et une foule de souvenirs réapparurent qu’elle raconta à son collègue, avec le sentiment de revivre ensemble ces épisodes de son enfance . Elle aurait aimé que ce voyage en train ne s’arrête pas, tant elle avait de choses à raconter, et sentit une joie intense et inhabituelle, lorsqu’ALONZO lui proposa de déjeuner dans un restaurant Chinois prés de leurs bureaux. L’attente lui paru longue... Enfin à midi elle se pecipita dehors pour retrouver ALONZO. Là aussi le temps lui paru trop court pour tout se dire. Le soir le trajet à son domicile lui sembla encore plus court. Mais LOUISE rentra à la maison d’excellente humeur et prit plaisir à jouer avec les enfants, ce qu’elle n’avait pas fait depuis bien longtemps.
Au bout d’une semaine LOUIS s’inquiéta de ne plus la voir prendre ses médicaments. LOUISE rassura son mari par sa bonne humeur et sa gaieté, et il accepta de téléphoner au médecin pour décommander le prochain rendez-vous de sa femme, tout en le remerciant mille et une fois le praticien pour la guérison de sa femme. Elle allait de mieux en mieux. Lorsque LOUISE téléphona un soir pour prévenir qu’elle allait au théâtre avec des amis, et qu’elle rentrerait très tard, il sembla à LOUIS que sa femme était vraiment guérie, ce qui lui permettait de profiter de sa vie.
Chaque seconde passée avec ALONZO devenait un instant merveilleux dans la vie de LOUISE. Jamais elle n’avait vécu avec une telle intensité. Cette fois elle pensait savoir pourquoi elle pouvait tout quitter..enfants ..mari ...maison ... famille ... belle-famille ... Un matin elle laissa en partant, une lettre à LOUIS , pour lui expliquer les raisons de son départ. En bon père de famille LOUIS continua à s’occuper des enfants et de la maison avec l’aide de sa belle-mère, dont il avait su gagner l’estime et l’affection .
La vie quotidienne,24 h sur 24 avec ALONZO avait commencé et il fallut moins d’une semaine à LOUISE pour comprendre qu’elle avait à faire avec un tyran dont elle refusait de devenir l’esclave. Comme elle ne se pliait pas à ses caprices et à ses exigences, ALONZO devint jaloux et menaçant . Dans la rue, au restaurant, dans le train, elle ne pouvait pas regarder aucun autre homme sans déclencher une tempête. Le soir il voulait tout savoir sur sa journée de travail, recherchant la moindre faille dans son emploi du temps, la soupçonnant d’avoir de nouvelles aventures. Puis il la jetait sur le lit pour lui prouver qu’il était le seul homme capable de la combler. Lorsqu’il avait enfin atteint ses limites physiologiques, il racontait ses exploits, toujours les mêmes et ceux qu’il aurait pu, ou qu’il pourrait réaliser sans la malveillance de ses ennemis, jaloux et envieux de ses qualités exceptionnelles. IL était ingénieur, mais il aurait pu être pilote de formule 1.Il était doué pour le tennis, mais son professeur ne l’aimait pas. Une brève incursion dans le monde politique lui avait révélé des qualités d’orateur qu’il aurait un jour la possibilité de développer pour accéder aux plus hautes responsabilités. Quand il avait un peu bu, Alonzo devenait menaçant. Un jour il lui asséna une gifle violente, qui fit saigner sa lèvre. LOUISE ne comprenait pas comment elle avait pu tout quitter pour cet homme vaniteux et tyrannique qui passait tellement de temps devant son miroir, et qu’il fallait accompagner chez le médecin parce qu'il était incapable d’aller consulter seul. Et puis voila que la mère d’ALONZO téléphonait à LOUISE pour lui expliquer comment préparer la cuisine et tenir la maison pour le bien être de son fils. Une amie,bien intentionnée, lui avait prêté le livre de Judith Rosner : « A la recherche de Mr Goodbar »,version américaine de « Loulou » de Wedekind.Elle se mit à craindre le pire.

LOUISE appela son mari à son secours, et LOUIS vint calmement expliquer à ALONZO, que les enfants avaient besoin de leur mère, quelle était indispensable pour leur équilibre, que sa femme etait libre de choisir, et qu’elle venait de faire un choix qu’il devait respecter. ALONZO fut convaincu par LOUIS, il éprouva même de l’estime pour lui et proposa de rester amis. Ils se rendirent dans un restaurant tout proche avant de se séparer.
Quelques mois après son retour, LOUISE commença à ressentir des difficultés pour s’endormir. Elle se rendait au lit le plus tard possible, et ne supportait plus le contact de son mari. Le Week-end, une affreuse migraine l’obligeait à garder sa chambre. Des amis lui conseillaient toutes sortes de thérapies. Elle se rendit avec une cousine chez un démagnétiseur . Puis elle essaya les plantes et la lumière artificielle. Enfin elle accepta des antidepresseurs et pu constater leur effet au bout d’une semaine . Sa belle-sœur prenait les mêmes médicaments.
Avec les vacances d’été, elle pu arrêter son traitement. Son médecin lui conseilla vivement de le reprendre au début de l’hivers. LOUIS l’encouragea également.

Un soir, sa nièce ALINE, vint lui annoncer ses fiançailles avec HENRI. Elle était rayonnante, et LOUISE ne résista pas au plaisir de la retrouver chaque jour à l’heure du déjeuner . Elle avaient tant de choses à se raconter. Elle faisaient toutes les boutiques ensemble, essayant les mêmes vêtements. Elles s’amusaient à se présenter tantôt comme mère et fille, tantôt comme jumelles. Le printemps s’annonçait. La perspective de longs Week-ends avec ALINE réjouissait LOUISE . Elle était heureuse à l’idée de passer trois jours pleins, sans se quitter. Elle se laissait aller à ses rêveries .,ELLE s’imaginait encore étudiante, suivant les mêmes cours qu’ALINE, partageant le même appartement, travaillant ensemble pour réussir brillamment leurs examens, et goutter les joies de longues vacances au bord de la mer, en mediterannee.
À l’heure du déjeuner, LOUISE ne cessait de photographier sa nièce, au restaurant , sur la terrasse des cafés au bord de la seine, dans la rue . Ensuite elle attendait avec impatience le développement de la pellicule pour sélectionner les plus belles photos qu’elle portait toujours sur elle
Lorsque Henri accepta de partir seul avec ses parents , ALINE eut une crise de larmes devant LOUISE qui vit là le début d’une rupture. ... près tout ,pensa-t-elle ,HENRI n’est pas un garçon exceptionnel ,il avait quelque chose d’ennuyeux ...ses lectures étaient banales ...il conduisait mal en voiture... ALINe vint passer le week-end chez LOUISE qui n’eut pas beaucoup de temps pour bavarder avec sa nièce constamment accrocher au téléphone qu’elle arrosait généreusement de ses larmes. Henri était avec ses parents, mais toutes ses pensées allaient vers ALINE qu’il était impatient de retrouver, tant cette séparation lui paraissait longue et insupportable.
ALINE fit précipitamment son sac et fila prendre le premier avion pour rejoindre HENRI.
LOUISE ressentit cette trahison comme un coup de poignard en plein cœur. Elle s’enferma dans sa chambre pour écrire une longue lettre à ALINE et faire peser sur sa conscience le poids d’une trahison impardonnable. IL fallait qu’ALINE se sente responsable d’une tragédie irréparable qui allait priver deux enfants de leur mère. Elle lui prédit combien elle serait malheureuse avec un homme qui ressemblait tant à LOUIS .... et lui avoua sa passion et son amour en espérant qu’ALINE comprendrait tout ce qu’elle avait perdu... Elle pensa au coup de Grâce pour achever sa vengeance et chercha une photo qui rappelait le temps de leur bonheur. Sa vue se brouillait, elle n’arrêtait pas de moucher son nez rempli de larmes. Elle crue trouver la bonne photo et la posa sur sa table pour la présenter dans un cadre. C’est alors qu’un doute lui vint. Cette photo n’était pas celle d’ALINE. Elle essuya mieux ses larmes et reconnut sa propre image dans la photo de cette jeune fille de 17 ans. Soudain elle était plus calme. Étendue sur son lit dans la pénombre, elle re remémora son adolescence difficile, ses doutes, son manque d’assurance, ses rêveries. Elle rêvait au prince charmant sans y croire. Qui aurait pu s’interesser à une fille comme elle. Elle adorait son frère CHRISTOPHE, il était un modèle pour elle, mais lui la considérait comme sa petite sœur. Elle avait cru trouver ce modèle avec LOUIS. Il la comprenait si bien, il devinait ses pensées, devançait ses désirs. Avec ses amis ou sa famille, il savait plaire, et gagner la sympathie. Elle voulait le montrer partout, à tout le monde, tant elle etait fière de lui.
Mais alors pourquoi ce détachement qui allait jusqu’à la volonté d’en finir avec la vie, pour revenir toujours vers LOUIS ? Elle avait cru trouver le bonheur avec ALONZO, cet enfant tyrannique qu’elle pouvait déstabiliser d’un mot. Alors qu ’elle avançait vers le gouffre, ALINE se trouva sur son chemin comme une apparition miraculeuse. Mais ce ne fut pas la VIERGE qu’elle rencontra, comme la jeune BERNADETTE SOUBIROU. Cette apparition c’était son double. Elle venait de le comprendre à l’instant, avec cette photo où elle avait cru reconnaître ALINE. Elle croyait avoir trouver son double masculin avec LOUIS. Elle représentait son double féminin pour ALONZO. La fuite précipitée d’ALINE vers HENRI exprimait son refus de se conformer à ce rôle de double narcissique. Encore le mythe platonicien !
Elle se souvenait maintenant de la pièce de STRINDBERG, ‘ Pere », qu’elle avait vu avec son mari, alors qu’ils étaient étudiants. Elle ne comprenait pas l’impuissance de cet homme qui mettait si bien à jour les ruses de sa femme pour le faire interner. Aujourd’Hui c’était elle se personnage. C’était clair. Elle avait fait de LOUIS une partie d’elle qui la gouvernait, alors qu’avec ALONZO c’était le contraire. En très peu de temps, elle avait réalisé l’emprise qu’elle commençait à avoir sur lui. « L’enfer, c’est les autres, avait écrit SARTRE. Ça devait bien l’arranger de ne pas comprendre que « L’AUTRE » peut être aussi une partie, bonne ou mauvaise, de soi.
LOUISE pensa à ses enfants. Etait-elle une bonne mère pour eux ? S’avait-elle les aimer ? Sa propre mère avait toujours préféré son frère. Elle n’avait d’ambition que pour lui . Il représentait tous ses espoirs de réussite, d’autant plus qu’il avait toujours etait le meilleurs élève de sa classe. Après ses études Universitaire, il avait trouvé un poste de responsable dans une grande entreprise Américaine implantée dans le monde entier. Il s’était marié et avait eu de beaux enfants. Puis la situation s’était progressivement détérioré. Licenciement économique .... divorce .... petits boulots ... retour chez les parents qui l’accompagnaient régulièrement aux alcooliques anonymes pour l’aider à surmonter la cause de tous ses malheurs.
Elle avait tant envié ce frère pour l’amour que lui portait sa mère. Giséle HALIMI disait la même chose quand elle avait écrit le livre de sa mère « FRITNA’ . Qu’aurait dit JOUHANDEAU en lisant ce livre, lui qui savait si bien parler de sa famille.
Là aussi elle commençait à comprendre que sa mère S’aimait à travers son fils L’orsqu’elle avait évoqué la préférence de sa mère pour son frère, le psychologue qu ’elle consultait pour ses enfants lui avait dit : ‘ Mais Madame la préférence, ce n’est pas de l’amour ». N’etait ce pas le sens du message que nous adressait MAGRITTE avec son tableau ‘ L’Esprit de Géométrie », qui nous montre une mère avec la Tête de son bébé, et le bébé avec la tête de sa mère ?
LOUISE entendit les enfants entrer dans le jardin, ils criaient et l’appelait :’ maman ... maman ... maman’ .
C’est elle qui devait apprendre à aimer, c’est ce que lui demandaient de toutes leurs forces ses enfants. C’est eux qui allaient l’aider à être une bonne mère.
LOUIS ne ressemblait ni à son père, ni à son frère. C’était un autre homme qu ’elle allait apprendre à connaître. Et peut être que lui aussi apprendrait à aimer.
Bénévole
 
Messages: 4759
Inscription: Mer 28 Jan 2009, 17:44

par Flowerssss » Mar 05 Juil 2011, 21:06

très jolie histoire pleine de sagesse
"C'est toujours par des hasards que l'on accomplit son destin."

Pour des voyances plus complètes, contactez Kinthia et Rouge Pivoine sur :
http://www.kinthia.com/tirage-voyance/
Bénévole
 
Messages: 3684
Inscription: Mar 01 Mar 2011, 21:19

par briséis » Mer 06 Juil 2011, 08:46

:wink:
Bénévole
 
Messages: 4759
Inscription: Mer 28 Jan 2009, 17:44

par théodore » Mer 06 Juil 2011, 10:08

ah, ça aussi faut que je lise, je savais pas que ça existait :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: le mari idéal, c'est pas comme le père noël : on y croit tant qu'on ne sait pas tout :( :( :(
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
Bénévole
 
Messages: 6428
Inscription: Mar 26 Aoû 2008, 16:37

par Ellaura » Mer 06 Juil 2011, 10:19

et combien sont encore dans l ombre.. il est difficile a un moment donné d avoir le "declic"..

je ne peux m empecher de me dire que dans l histoire il n y a pas que elle de malheureuse .. mais qu elle est du coup la source du malheur des autres
Avatar de l’utilisateur
Membre fidèle
 
Messages: 2923
Inscription: Lun 16 Juil 2007, 19:29
Localisation: montlucon 03

par briséis » Mer 06 Juil 2011, 10:26

Oui quand même :?
Bénévole
 
Messages: 4759
Inscription: Mer 28 Jan 2009, 17:44

par Ellaura » Mer 06 Juil 2011, 10:29

théodore a écrit:ah, ça aussi faut que je lise, je savais pas que ça existait :mdr: :mdr: :mdr: :mdr: le mari idéal, c'est pas comme le père noël : on y croit tant qu'on ne sait pas tout :( :( :(



theo si si ca existe !!! je le dis sans probleme moi mon chéri c est l homme idéal^^
jamais j aurais cru qu un tel homme existait .. tout les jours je lui dis que je l aime et qu il est l homme de ma vie
Avatar de l’utilisateur
Membre fidèle
 
Messages: 2923
Inscription: Lun 16 Juil 2007, 19:29
Localisation: montlucon 03

par théodore » Mer 06 Juil 2011, 10:35

triste et belle histoire.
merci Bris'
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
Bénévole
 
Messages: 6428
Inscription: Mar 26 Aoû 2008, 16:37

par Naturaliane » Mer 06 Juil 2011, 10:37

Ce que j'aime c'est la note d'optismisme sur le fond: comme quoi on peut toujours faire évoluer les choses, réapprendre à connaître les gens et à les aimer.

Et puiser sa force d'amour dans l'amour qu'on porte à nos enfants et à l'élan qu'ils nous donnent c'est tellement vrai! Je ne parle pas de "rester pour les enfants" mais à travers eux, de sentir l'amour irradier, de donner sans compter et donc que ça fasse "boule de neige" autour de nous.

Je me reconnais beaucoup dans "c'étaient eux qui allaient lui apprendre à aimer"! Cela a été tellement vrai pour moi.

Merci c'est très poignant comme récit
Avatar de l’utilisateur
Membre intéressé(e)
 
Messages: 316
Inscription: Mer 23 Fév 2011, 16:55

par adsodemelk » Jeu 07 Juil 2011, 11:24

Attendez, bougez pas, je demande à ma femme :
" - Chérie (là pour la question, vaut mieux commencer comme ça), Suis-je un mari idéal ?
- Faut voir
- ??? Heu y'a rien à voir, faut juste dire oui ou non
- Attends, je réfléchis... (là ça peut durer longtemps, nous sommes mariés depuis 20 ans et on se connaît depuis 27 ans. Calculez avec mon âge de 46 ans... et oui, bravo j'avais 19 !!)
- Alors.....
- J'ai pas à ma plaindre.
- C'est oui alors ? :mrgreen:
- Si tu veux (je l'adore à la folie)

Vous voyez que ça existe :wink:
Chercher le bonheur en dehors de nous, c'est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord. Adage Tibétain
Membre fidèle
 
Messages: 2926
Inscription: Mer 12 Nov 2008, 10:25
Localisation: Ile de France

par théodore » Jeu 07 Juil 2011, 11:45

:mdr: :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
Bénévole
 
Messages: 6428
Inscription: Mar 26 Aoû 2008, 16:37

par Naturaliane » Jeu 07 Juil 2011, 11:50

:roulerire: :roulerire: :roulerire: :roulerire:

C'est tout de même beau 27 ans d'amour: vous devez quand même être très près de son idéal :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Membre intéressé(e)
 
Messages: 316
Inscription: Mer 23 Fév 2011, 16:55

par briséis » Jeu 07 Juil 2011, 11:52

:lol: :lol: :lol: :lol: j'adore !!! :lol: :lol: :lol: c'est trop touchant !!! :cry: :cry: :coeur:
ha la vache ! je ris, mais j'en pleure...z'êtes bien un loup vous aussi, punaise, un lien fort et solide, j'en suis émue... :cry: hop je déconnecte. dsl c'était pas fait exprès, ça transpirait dans votre message ! :oops: :mrgreen:
Bénévole
 
Messages: 4759
Inscription: Mer 28 Jan 2009, 17:44

par Ellaura » Jeu 07 Juil 2011, 12:44

elle est pas contrariante ta cherie ^^ :mdr: :mdr: :mdr:
Avatar de l’utilisateur
Membre fidèle
 
Messages: 2923
Inscription: Lun 16 Juil 2007, 19:29
Localisation: montlucon 03

par candy » Jeu 07 Juil 2011, 12:54

Le mari idéal ? :idea: bon le mien n'st pas mal du tout en fait (même si les travaux ménagers euh c'est pas qu'il veut pas les faire mais il les voit pas :nan: ) c'est juste son coté taureau coupé d'italien qui lui agite trop le sang parfois et le rendent un peu trop impulsif dans ses propos. D'autant plus qu'il a 5 ouviers a diriger donc parfois à la maison il oublie que nous ne sommes pas ses ouvriers et qu'il doit tourner la casquette sur le mode "mari-papa" :mrgreen:
Quand la raison s'en mêle, la pensée s'emmêle ...
Grande fidèle
 
Messages: 3676
Inscription: Sam 20 Mar 2010, 11:28

par candy » Jeu 07 Juil 2011, 12:57

adsodemelk a écrit:Attendez, bougez pas, je demande à ma femme :
" - Chérie (là pour la question, vaut mieux commencer comme ça), Suis-je un mari idéal ?
- Faut voir
- ??? Heu y'a rien à voir, faut juste dire oui ou non
- Attends, je réfléchis... (là ça peut durer longtemps, nous sommes mariés depuis 20 ans et on se connaît depuis 27 ans. Calculez avec mon âge de 46 ans... et oui, bravo j'avais 19 !!)
- Alors.....
- J'ai pas à ma plaindre.
- C'est oui alors ? :mrgreen:
- Si tu veux (je l'adore à la folie)

Vous voyez que ça existe :wink:


Ta femme est trés fine, l'art et la maniére de faire plaisir sans trop en dire :mdr: j'adore !!
Quand la raison s'en mêle, la pensée s'emmêle ...
Grande fidèle
 
Messages: 3676
Inscription: Sam 20 Mar 2010, 11:28

par adsodemelk » Jeu 07 Juil 2011, 13:16

Merci à vous et oui, je ne sais pas si je suis le mari idéal. Mais je suis absolument certain qu'elle est la femme idéale :coeur: :coeur:
Chercher le bonheur en dehors de nous, c'est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord. Adage Tibétain
Membre fidèle
 
Messages: 2926
Inscription: Mer 12 Nov 2008, 10:25
Localisation: Ile de France

par Naturaliane » Jeu 07 Juil 2011, 13:17

C'est super :fullamour: je suis envieuse de ces belles relations!
Avatar de l’utilisateur
Membre intéressé(e)
 
Messages: 316
Inscription: Mer 23 Fév 2011, 16:55

par Flowerssss » Ven 08 Juil 2011, 18:10

Naturaliane a écrit:C'est super :fullamour: je suis envieuse de ces belles relations!


moi aussi
c'est beau l'Amour
"C'est toujours par des hasards que l'on accomplit son destin."

Pour des voyances plus complètes, contactez Kinthia et Rouge Pivoine sur :
http://www.kinthia.com/tirage-voyance/
Bénévole
 
Messages: 3684
Inscription: Mar 01 Mar 2011, 21:19

par lise » Ven 08 Juil 2011, 18:47

au début ils sont tjs idéaux :lol:
c'est après qu'ils le sont plus !
et c'est réciproque pour les mariées idéales :roll:
Toujours au rendez-vous
 
Messages: 1459
Inscription: Ven 22 Juin 2007, 23:29
Localisation: dans la lune

par adsodemelk » Dim 10 Juil 2011, 10:58

yael a écrit:au début ils sont tjs idéaux :lol:
c'est après qu'ils le sont plus !
et c'est réciproque pour les mariées idéales :roll:


Pas tout à fait d'accord... Cela étant c'est à chacun d'embellir la vie de l'autre et l'amour, sincère, donne toujours envie de faire plaisir à l'autre :wink:
Chercher le bonheur en dehors de nous, c'est comme attendre le soleil dans une grotte orientée au nord. Adage Tibétain
Membre fidèle
 
Messages: 2926
Inscription: Mer 12 Nov 2008, 10:25
Localisation: Ile de France


 


  • Articles en relation
    Réponses
    Vus
    Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum: Aucun utilisateur enregistré et 0 invités