La Blessure d'Abandon

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par briséis » Ven 24 Juin 2011, 13:20

« Si toi aussi tu m’abandonnes… »

"Cette sorte de solitude, lorsqu’elle est mal vécue, c’est-à-dire subie comme une injustice ou accompagnée d’une sensation de trahison, semble bien caractériser un sentiment d’abandon.
Qu’il se manifeste dans une situation qui suffise à le justifier ou dans une autre qui l’induit sans pour autant l’expliquer ;
qu’il soit compréhensible ou insupportable pour celui qui le vit ou pour celui qui le constate.

L’abandon, anciennement « à bandon », trouve son origine dans la langue germanique et signifie littéralement
« au pouvoir de ».

Le verbe abandonner qui en découle signifiant l’action de quitter… de cesser de s’occuper… de livrer au pouvoir de…

Il en irait pour la personne qui éprouve éloignement, séparation
ou opposition comme de l’abandon de ne pouvoir supporter d’être différenciée de l’autre sans se sentir désespérément livrée à soi-même
ou à on ne sait quelles forces du mal.

Sans raison d’être si ce n’est celle de reconquérir, par tous les moyens, le cœur, la présence de celui qui la quitte.


Expression d’une souffrance dans la relation à l’autre, le sentiment d’abandon se traduit par toutes sortes de manifestations,
repli sur soi, dépression, exil, pleurs, conduites d’anxiété, agressivité, auto-mutilation.
Et s’accompagne souvent de sentiments corollaires tels celui d’injustice, d’impuissance ou d’insécurité…
Et parfois leur contraire. Il prend sa dimension dans l’intime. Dans l’histoire de la personne.
Génère parfois de la violence – colère, révolte, défi provoquant - et à l’opposé, retraite, soumission, paralysie.


Si l’on se réfère à l’histoire du Petit Poucet,
l’abandon évoque des parents indigents, sans pitié, qui se séparent de leurs enfants, faute d’avoir les moyens financiers de s’en occuper. Mais aussi une issue heureuse.
Petit dernier délicat et souffre douleur d’une famille nombreuse qui lui laisse peu de place, le Petit Poucet, tire parti de tout et même de sa petite taille, pourtant sujette à moqueries. Et lorsque père et mère « résolurent de se défaire de leurs enfants », pas une seconde il ne se lamente sur son sort, contrairement à ses frères et sœurs qui se « mirent à pleurer » dès qu’ils se virent seuls.
À la relecture du conte, on s’aperçoit combien ce petit garçon fait preuve d’ingéniosité, de courage, d’une capacité d’anticipation remarquable, pour surmonter les épreuves.
Autrement dit,
combien la séparation lui sert,
en dépit des conditions pénibles dans lesquelles elle se produit, à gagner en autonomie.
C’est cet accomplissement de soi qui capte notre attention et efface presque la cruauté initiale.





Ce conte suggère à ceux que leurs parents oublieraient de rejaillir en faisant appel à l’invention, à l’imagination, c’est-à-dire à leurs forces créatrices.
Et propose de s’emparer des difficultés de la vie comme d’une occasion de s’ouvrir à une seconde naissance.
De devenir auteur de soi-même et responsable, plutôt que de s’accepter condamné à l’impuissance, résigné au martyr, sans moyens de réagir sitôt que l’on se sent délaissé.

D’une façon symbolique, cette séparation brutale, qui en tous points mettrait en évidence l’indignité des parents, s’avèrerait souhaitable si ce n’est essentiel, pour rompre (de part et d’autres) avec les liens de dépendances infantiles.
On peut voir dans ce conte une métaphore de la nécessité de marquer la distance entre parents et enfants et d’encourager ceux-ci à l’éloignement.


Chez certaines personnes particulièrement vulnérables, le sentiment d’abandon s’impose tel un véritable
handicap.
Vécu comme une torture, il se répercute de l’imaginaire sur le réel à travers des conduites d’échecs ou des difficultés : scolaires, pour

un enfant, professionnelles, pour un adulte, affectives et passionnelles chez l’un comme chez l’autre.
Cauchemars, refus inexplicables d’accomplir ce qui dans un temps précédent était source de défis heureux,et tout autre signe de détresse,
en sont l’expression courante.





Ainsi plus que dans l’événement qui l’a déclenché, l’abandon prendrait son sens dans le sentiment qu’il imprime et diffuse à celui qui s’en ressent l’objet.
Et l’intensité, la portée dramatique et l’inscription dans le réel de ce sentiment ne seraient pas relatives à la férocité apparente de l’acte qui l’induit, mais déterminées par le contexte historique familial, générationnel et émotionnel.
Par le sens de l’histoire qu’il transmet au sujet.
Et les réponses singulières que celui-ci imagine.


De la transmission du sentiment d’abandon



Un sentiment d’être réduit à la solitude peut survenir et manifester son emprise chez un enfant dont la mère est happée par la disparition d’un être cher ou bien chez celui dont la mère vient de mettre au monde un nouveau bébé.
L’enfant, dont la mère est aspirée par la mort, se sentira tiré vers le fond, de façon forcément douloureuse.
Détermination et inventivité lui seront nécessaires pour résister à l’appel du vide que représentent les « absences » réelles ou symboliques de la mère.
Tandis que pour l’autre, celui qui a l’impression de perdre sa mère parce qu’il ne l’a plus pour lui tout seul, et qui craint que « le nouveau bébé n’efface l’ancien »,
l’absence de la mère pourra être acceptée comme une invitation à grandir.

Une occasion de s’accomplir, en tant qu’être humain et non plus seulement comme « le bébé de maman ».
Si des conditions aussi favorables que possible sont réunies, l’enfant trouvera l’énergie de se surpasser et donc de renoncer aux avantages liés à l’état de bébé pour conquérir ceux de l’aîné. Il cèdera un ancien statut pour l’accorder au nouveau né et en acquérir un plus valorisant, sur la voie de la maturité.

Dans l’un et l’autre cas, la traduction du sentiment qui accompagne la défection maternelle s’inscrira de façon plus ou moins douloureuse.
° L’un, passage sans trace traumatique, est une occasion d’advenir à soi-même, de se différencier, de se découvrir seul, de s’émanciper, et
donc source de fierté heureusement narcissiste.
Il offre l’occasion, sauf configuration familiale problématique,
de se développer en s’affirmant sujet (autre).
Autre que maman, autre que bébé.
Passage obligatoire, il engage à grandir.
À aller dans le sens de la vie.



° Le second, plus éprouvant en son essence, pourra plonger l’enfant dans la dépression (maternelle) ou le désarroi.
Soumission ou révolte, pour supporter l’insupportable, l’enfant invente, à défaut de savoir faire autrement, toutes sortes de « programmes de survie » : repli anorexique, appel à la fusion… mutisme, insomnie, ou tendance à l’hyperactivité comme s’il fallait se faire entendre à tout prix, se prouver que l’on existe, ne pas se laisser oublier…

° Il peut encore « se blinder » et devenir « méchant » pour résister à ce qu’il ressent comme une agression (mortifère) ou une dépossession de lui-même. Mouvements de colère, obstination, manifestations d’amour ou de haine démesurées, et toute autre conduite excessive, viennent combattre le sentiment de mort que lui communique de corps à corps, de sensibilité à sensibilité,
au-delà des mots, sa mère par ses « absences ».



Le sentiment d’abandon refoulé agit comme une emprise.



Le souvenir d’un abandon mal vécu, non surmonté ou trop vite refoulé dans la petite enfance, a des répercussions dans l’âge adulte.
Il peut amener à une dépendance extrême et infantilisante et inviter à se livrer toutes sortes de concessions dévalorisantes, sous la contrainte des menaces intériorisées que fait subir l’angoisse.

À l’inverse, il peut inciter l’être, (au niveau de l’inconscient), à ne pas s’engager, aussi longtemps qu’il est sous l’emprise de la peur de revivre ce drame « impensé ».
Ne voulant dépendre de personne, il évitera bien sûr l’abandon mais aussi toute relation à l’autre.


L’abandon en héritage



La plupart du temps, intervient dans les réactions du sujet, l’expression de sa constellation familiale ou généalogique porteuse de souvenirs ou de traces mnésiques dont on il serait le dépositaire de passage.


Une difficulté à se séparer, sans aussitôt être saisi d’un sentiment de perte de substance, viendrait raviver à sa source un conflit ou un drame antique.
Comme si celui qui en est animé avait reçu pour mandat de le résoudre, et d’ouvrir de nouveau la voie à d’autres possibles que la dépendance et… l’impossible désir.
Il est rare en effet qu’un sentiment, qu’apparemment rien ne justifie, ne trouve sa légitimité dans un souvenir réel ou une histoire de transmission familiale.
Que le silence, l’étouffement, le refoulement auront alourdis et dramatisés.


Le sentiment d’abandon fait partie de ceux qui s’enracinent
au fil du temps, aussi longtemps qu’ils n’auront pas été éclaircis, parlés, repensés.
Aussi longtemps que celui qui en est la « victime »,
le sujet, la courroie de transmission, ne s’en est pas libéré.
Réactualisé à l’occasion d’un mot ou d’un événement anodin,
il ranime une sensation que l’on aura connue lors d’un événement angoissant.
Ou dont on aura « hérité » en quelque sorte dans un contact de proximité.
Les interprétations d’événements présents se font à la lumière du passé. Aussi ridicule que cela paraisse, il arrive que des faits bénins perturbent fortement : le corps soudain s’emplit de détresse comme d’une peur étrangère qui fait … corps avec nous.
Que ce soit le retard d’un conjoint, le départ d’un enfant, une mère qui oublie notre anniversaire ou notre amoureux la Saint Valentin. Notre « vision » influencée par la mémoire d’un traumatisme réel, qui nous aura plongés dans le noir de l’oubli
et qui se réactive, justifie notre perception négative et nous complaît dans le désespoir.
À défaut de savoir faire autrement, on finit par se persuader de notre abandon. Une mère confiée jadis à une nourrice ingrate en gardera une empreinte inconsciente qui se manifestera comme à son insu par des répercussions inattendues dans ses relations. Craintes, appréhension, désarroi, vertiges suscités en leur temps sont re(s)-suscités. L’expérience se rejoue, provoquant un état de tension disproportionné face à ce qui l’a déclenchée, mais bien réel et qui se transmet de sensibilité à sensibilité.





Cette émotion incontrôlable, influe sur nos perceptions au point de nous faire croire (non à notre esprit conscient par le biais de l’intellect mais à notre psychisme par le biais de la mémoire sensible) à notre épuisement, à notre condamnation,
à notre désespérance, à …

Quand c’est notre façon de ressentir qui communique une sensation de trahison, de perte de forces et d’identité confisquée.







Paradis perdu



Le sentiment d’abandon peut-être aussi l’expression d’un désir lié à la nostalgie d’un paradis perdu.
Souvenir d’une union narcissique (idéalisée et idéalisante)
que le sujet a formée dans sa toute petite enfance avec sa mère, toute relation devient fusionnelle, aspire à l’être ou tend à s’imposer comme telle.
La séparation est invivable, si ce n’est au prix de tiraillements insensés, de cris, de crises, d’appels qu’aucune réponse ne viendrait jamais satisfaire.
En écho à ce passé image d’une union idéale dont on se refuse (dont on ne parvient) à faire le sacrifice. Comme si l’autre faisait partie de soi-même. Ou n’existait que pour « soi m’aime ».
Mais s’aime-t-on ?
Aime-t-on ?
Lorsque l’on ne supporte pas que l’autre s’éloigne et
lorsqu’on lui rend l’éloignement insupportable ?

Qu’il soit lié à un décès, au départ soudain d’une nourrice ou
à un sentiment diffus, lorsque le désespoir perdure
et plonge dans la mélancolie, il est préférable d’aider, l’enfant réel ou celui qui reste en soi, à assimiler la « réalité pour soi » de ce qui l’a engendré, à la digérer, à la transformer,
en faire une source d’évolution, car passage obligé, contre lequel on ne peut rien,
si ce n’est contre soi.



Souvent le sentiment d’abandon qui s’empare de nous s’accompagne d’une jouissance qui ne s’avouera pas comme telle dans la répétition ou dans l’idéalisation.
C’est là qu’intervient la nécessité d’un appui extérieur, thérapeutique ou amical, qui exhorte à renoncer à l’illusion d’obtenir ce que l’on n’a pas obtenu.
À ne plus se réfugier derrière l’aveuglement dans un passé idéal qui n’aura plus cours.




À convertir notre histoire pour la reconstruire sans plus se rattacher à la cause pour justifier un malheur mais approcher celui-ci pour dénouer les tensions, décomposer l’image que l’on a de « soi m’aime ».
Perdre peut-être quelques illusions, mais recouvrir des forces
et s’ouvrir à d’autres horizons.
Une autre illusion ?

Peut-être. Mais en ce cas illusion créatrice, dégagée de l’emprise d’un passé intériorisé qui agite chaque relation de toutes sortes de sensations de l’ordre de l’indicible.
Il faut apprendre à accepter sa partie souffrante, à la nommer, à la reconnaître, à ne plus en avoir honte, à l’appréhender, la comprendre,
la réinscrire dans son histoire au présent, en d’autres termes.







C’est ainsi que promesses de fidélité, contrats, engagements,
sont parfois bien aliénants et peuvent agir comme des intimations culpabilisantes à la solitude qui interdisent d’aller vers l’autre
(celui du présent) de peur de trahir … l’autre… idéalisé (celui du passé).
Déni colère dépit pardon tristesse reproche acceptation…
Un temps de convalescence s’impose pour traverser différentes étapes avant de parvenir à renoncer à un attachement au passé et à la peur d’abandonner… ceux qui nous ont abandonnés !!!



Virginie Megglé "
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par adsodemelk » Ven 24 Juin 2011, 14:06

Je l'ai imprimée pour mieux la lire. Ayant souffert de cette blessure, je devrais y retrouver des "choses"
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par briséis » Ven 24 Juin 2011, 14:09

c'est la blessure la plus répandue, à degrés divers, chez les humains. c'est aussi la plus dure à guérir :roll: :?
il existe un livre entier sur cette blessure, avec ce même titre. je l'ai, mais pas encore commencé, ça a l'air très intéressant.
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par candy » Ven 24 Juin 2011, 19:19

le décés de mon pére fut pour moi un abandon brutal car imprévu et mon pilier s'est effondré, une partie de moi a éclaté en 1000 morceaux.
A cause de la maniere dont ça c'est passé, j'ai une angoisse permanente lorsque je perds de vue trop longtemps mes enfants ou si mon mari ma mére ne repondent pas a un sms ou un coup de tel...
Une blessure non maitrissée peut facilement nous faire dériver vers des abysses inconnues et ingérables. Dans mon cas tout en connaissant (depuis peu en fait une révélation concernant la source de mes angoisses m'est apparue) la source de mon probléme, je n^'arrive quand meme pas à me raisonner pour etre en paix :?
J'espere ne pas etre sortie du sujet.
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par briséis » Ven 24 Juin 2011, 21:04

non non, tu n'es pas sortie du sujet du tout !
et à ce propos, tu peux aller voir "regards sur sa vie", l'article "résoudre son transfert" qui explique que comprendre ce n'est pas résoudre et qui explique comment résoudre ces blessures que l'on transfert sur les autres, comme ton exemple l'illustre si bien (angoisse sur les enfants, mari, etc). :D

post335561.html#p335561
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par adsodemelk » Sam 25 Juin 2011, 10:34

briséis a écrit:c'est la blessure la plus répandue, à degrés divers, chez les humains. c'est aussi la plus dure à guérir :roll: :?
il existe un livre entier sur cette blessure, avec ce même titre. je l'ai, mais pas encore commencé, ça a l'air très intéressant.


J'ai lu le livre sur les blessures de Louise Bourbeau, mais j'étais déjà guéri par une thérapeute du tonnerre. Rien ne vaut l'aide extérieure :wink:
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par adsodemelk » Sam 25 Juin 2011, 10:36

candy a écrit:le décés de mon pére fut pour moi un abandon brutal car imprévu et mon pilier s'est effondré, une partie de moi a éclaté en 1000 morceaux.
A cause de la maniere dont ça c'est passé, j'ai une angoisse permanente lorsque je perds de vue trop longtemps mes enfants ou si mon mari ma mére ne repondent pas a un sms ou un coup de tel...
Une blessure non maitrissée peut facilement nous faire dériver vers des abysses inconnues et ingérables. Dans mon cas tout en connaissant (depuis peu en fait une révélation concernant la source de mes angoisses m'est apparue) la source de mon probléme, je n^'arrive quand meme pas à me raisonner pour etre en paix :?
J'espere ne pas etre sortie du sujet.


+1 tu es en plein dans le mille. J'ai connu ça : avoir tout le temps besoin de se raccrocher. Je ne raconte pas l'état dans lequel j'étais lorsque ma femme est partie une semaine faire un trek dans le désert Tunisien. Aujourd'hui, j'en souris :wink:
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par candy » Dim 26 Juin 2011, 09:33

adsodemelk a écrit:
briséis a écrit:c'est la blessure la plus répandue, à degrés divers, chez les humains. c'est aussi la plus dure à guérir :roll: :?
il existe un livre entier sur cette blessure, avec ce même titre. je l'ai, mais pas encore commencé, ça a l'air très intéressant.


J'ai lu le livre sur les blessures de Louise Bourbeau, mais j'étais déjà guéri par une thérapeute du tonnerre. Rien ne vaut l'aide extérieure :wink:


Adso,
je pense sérieusement me faire aider car mes crises d'angoisse pourrissent
ma vie et ça déteind sur celle des autres. Si c'est pas indiscret peut etre par mp, peux tu me dire en 2 mots comment se deroule une seance? c'est un psy que tu as vu?
Merci :)
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par adsodemelk » Dim 26 Juin 2011, 10:40

Non, je peux répondre en direct. Nos expériences enrichissent les autres :wink:
J'ai vu une femme qui m'a été recommandée par un ami médium. Cette femme, psycho-thérapeute et très tonique, a mis des mots en direct sur cette blessure. Les séances étaient géniales et un travail de fond s'exécutait. Pour ce genre de blessure, il faut bien décaper c'est pas en se posant la question : pourquoi la rose est rouge ? qu'on avance. Il faut y aller en profondeur. J'espère avoir été clair. :wink:
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par candy » Dim 26 Juin 2011, 16:05

Merci Adso, oui j'ai compris ce que tu voulais dire.
je dois trouver quelqu'un d'aussi bien que la personne qui t'a aidé. Je vais parler autour de moi, le bouche à oreille est un bon moyen.
merci :wink:
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