Psychogénéalogie

Discuter, bavarder de tout ce qui ne concerne pas l'ésotérisme, la voyance...

par Xiao_Bai » Mar 26 Avr 2011, 19:07

Hello ! :hellllllo:

Est-ce que quelqu'un s'est déjà lancé dans la psychogénéalogie, l'étude des prénoms etc.. ? Quel résultat cela a-t-il donné ?
Xiao_Bai
 

par toutankhâmon » Mar 26 Avr 2011, 20:06

Hihi
Avis au amateur :D
Membre intéressé(e)
 
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par briséis » Mar 26 Avr 2011, 20:45

Coucou la miss
dsl mais tu touches un point sensible, alors je pose ma question..ton post est-il vraiment au bon endroit ? c'est tout sauf de l'éso... :?
je te conseille de le mettre ds le café de kinthia pour éviter tout malentendu; la psychogénéalogie est une science analytique et un outil thérapeutique des psychologues/psychanalystes/psychothérapeutes, rien d'occulte là dedans. :wink:
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par Xiao_Bai » Mer 27 Avr 2011, 07:31

Ah vi exact :( Hélas mes capacités de modo me permettent pas de supprimer ou rediriger le post... Faudrait que Kiki le fasse :(
Xiao_Bai
 

par théodore » Mer 27 Avr 2011, 08:07

bah c'est pô grave Xiao. le sujet me semble quand même sympa à traiter. j'espère qu'il aura une longue vie car le prénom peut faire beaucoup de choses je pense sur son propriétaire.
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
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par Xiao_Bai » Mer 27 Avr 2011, 08:11

J'ai passé toute ma soirée d'hier à chercher des infos sur les prénoms en psychogénéalogie, c'est fascinant :shock:

Oui, ton prénom a un impact très important sur ta vie, que tes parents ont choisi consciemment ou inconsciemment.
Xiao_Bai
 

par rouge pivoine » Mer 27 Avr 2011, 09:08

sujet très intéressant.Le livre d'Anne Ancelin sur les faits qui se reproduisent de génération en génération m'a aussi intéressé.
carpe diem
Retrouvez-nous ici : https://www.kinthia.com/tirage-voyance/
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par Malichka » Mer 27 Avr 2011, 09:10

ça doit être fascinant... le mien est assez peu commun... je doute trouver quoique ce soit sur lui... :roll:
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 09:33

rouge pivoine a écrit:sujet très intéressant.Le livre d'Anne Ancelin sur les faits qui se reproduisent de génération en génération m'a aussi intéressé.


:jap:
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 09:46

"Le choix d'un prénom repose essentiellement sur des critères esthétiques. Selon Paula Del Castillo, psychothérapeute, on devrait aussi considérer la charge symbolique des prénoms dans la psychogénéalogie. Explications.


Pourquoi avoir rapproché la symbolique des prénoms et la psychogénéalogie ?

Je me suis aperçue que certains prénoms avaient la même histoire. Par exemple, les personnes portant le prénom "Philippe", étymologiquement "celui qui aime le cheval", ont dans leur ascendance des histoires de transport, d'accident de voiture en particulier. De même, les parents qui choisissent le prénom "Claude" pour leur enfant transmettent inconsciemment la mémoire d'un membre de la généalogie qui "claudiquait". Ou encore le prénom "Thomas" ("le jumeau") qui est souvent donné en écho à la perte d'un frère ou d'une soeur jumelle plus haut dans l'ascendance. C'est comme si le prénom conservait, renfermait des informations, parfois des secrets de famille, d'une génération à une autre. Mais dans mon "décryptage des prénoms", j'ai aussi pris en compte l'étymologie du mot, les légendes qui y sont associées et leur homophonie.

A quoi sert cette recherche de corrélation entre le prénom et l'histoire personnelle ?

En tant que thérapeute, cela m'éclaire sur la personnalité de mes patients. C'est un fil de plus que je tire, une entrée vers le travail psychanalytique. L'évènement à l'origine du choix du prénom peut n'avoir aucune importance directe sur l'existence de la personne qui le porte, mais sa réaction face à cette découverte apporte, elle, d'autres réponses. Cette approche permet aussi au patient lui-même de mieux se comprendre. Son prénom, et donc, son identité sont le résultat d'un choix inconsciemment guidée par une histoire particulière. Connaître cette histoire permet de désamorcer des conflits intérieurs mais aussi de lever le voile sur des non-dits. L'important étant d'éviter au patient de "répéter" involontairement un traumatisme intergénérationnelle via le prénom qui peut parfois peser lourd sur les destins de chacun.

Changer de prénom permettrait alors de changer le cours d'une vie ?

Quasiment ! Certaines personnes décident de changer de prénom car celui-ci les renvoie à une anecdote désagréable, un récit tragique ou encore une personnalité mal aimée, malade, morte jeune etc. Dans ces cas-là, le nouveau prénom peut provoquer une forme de renaissance dans le sens où il permet de s'approprier une identité plus neutre, de se soustraire du poids que pesait l'ancien mais aussi de modifier les trajectoires. Moi par exemple, en féminisant "Paul" pour me faire appeler "Paula", j'ai rencontré beaucoup d'Italiens qui réagissaient à cette intonation. Mais d'autres patients après avoir pris conscience de la charge symbolique de leur prénom ne ressentent pas ce besoin. Le recul qu'ils ont pris suffit à les soulager. Pour certains, cette quête n'a même pas de vertus thérapeutiques, elle ne vient pas soigner un mal mais engendrer un mieux, une connaissance de soi plus poussée.

Les parents doivent-ils prendre en compte leur généalogie pour faire le bon choix de prénom pour leur bébé ?

Oui, je le leur conseille. Déjà pour ne pas "répéter des erreurs" en perpétuant des traumatismes familiaux. Ensuite, pour faire un choix qui reflète un désir particulier. C'est ainsi que certains choisissent un prénom mixte ou composé d'un prénom masculin et féminin quand ils espèrent une fille et ont un garçon ou l'inverse... Enfin, pour trouver un prénom qui évoque d'un point de vue universel des valeurs positives. Certains prénoms sont pour moi porteurs d'ondes négatives. Par exemple, Sylvie, littéralement "si il vit" évoque la possibilité du deuil, Renée des problèmes autour de la naissance, Violaine porte la violence.

La mode n'influence-t-elle pas aussi nos choix ?

C'est un critère aussi mais je pense qu'il cache d'autres raisons plus profondes, moins conscientes. Par exemple, la vague de prénoms anglo-saxons est considérée comme une tendance alors qu'à mon avis elle provient de l'Histoire. Les guerres ont amené des soldats américains et anglais sur le sol français. Des femmes se sont liées à eux, beaucoup d'histoires d'amour impossibles ont eu lieu. Les prénoms de ces libérateurs résonnent peut-être encore dans le coeur des Françaises, même de la nouvelle génération marquée par le vécu de ses aînées.

Pourquoi donner tant d'importance aux prénoms ?

Les familles n'habitent plus toutes dans le même patelin. Les gens bougent, se mélangent, bref ils manquent peut-être de repères. Le prénom serait alors un marqueur de leur identité, une passerelle vers leurs racines. La preuve, une des premières choses qu'apprend un enfant c'est son prénom. Il l'aide à se situer par rapport à son entourage, à se construire, bref à trouver sa place."
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par she » Mer 27 Avr 2011, 09:48

Tres interessant merci
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 09:50

Psychogénéalogie - Le syndrome du Gisant
Écrit par Géraldine Fabre
Lundi, 11 Juillet 2005 01:00


Directement issu des théories de la psychogénéalogie (sujet traité dans un précédent dossier), le syndrome du Gisant serait un "trouble transgénérationnel", identifié par Salomon Sellam. Le résultat des observations du psychothérapeute et ses conclusions sont présentés dans son livre Le syndrome du Gisant, un subtil enfant de remplacement dont la deuxième édition est parue en juin 2004. Nous présentons ici une analyse critique de cette théorie et une mise en garde contre ce genre de thérapies.


Définition

D'après Salomon Sellam, le syndrome du Gisant est la conséquence d'une mort injustifiée ou injustifiable, au sein d'une famille. Le deuil étant impossible à faire par les personnes vivantes au moment du drame, leur douleur provoquerait une véritable onde de choc qui pourrait avoir des répercussions dans l'inconscient familial sur plusieurs générations. Le psychothérapeute pense que la famille se chargera alors inconsciemment de combler le vide : l'absent sera remplacé par un de ses descendants qui se devra de faire revivre le fantôme. Hanté par son ancêtre, cet enfant de remplacement souffrira du syndrome du Gisant.


Diagnostic et symptômes

Différents indices dans son discours, son attitude physique, son comportement permettraient à Salomon Sellam de reconnaître un Gisant. De plus, d'après lui, les Gisants souffriraient davantage de certaines pathologies, seraient plus attirés par certaines professions et certains sports. Des prénoms particuliers leur seraient également plus souvent attribués.

L'existence du fantôme transgénérationnel serait détectable dans le discours du Gisant par le ton monocorde, calme, posé parfois soporifique avec lequel celui-ci s'exprime. Certaines phrases reviendraient de manière récurrente dans les discours des Gisants ; le psychothérapeute en cite de nombreuses, extraites de ses consultations :
- "J'ai une nette impression d'être double. J'ai deux personnalités : l'une qui rit, l'autre qui est triste."
- "J'ai du mal à être dans ma vie. Ce n'est pas un état dépressif, mais j'ai envie de partir, de tout foutre en l'air."
- "Je fais des choses ou pose des actes qui ne sont pas toujours en accord avec mes désirs."
- "Je pensais souvent à la mort avec beaucoup d'angoisse et souffrais de sentiments dépressifs."
- "J'ai eu une crise de nerfs devant ma copine, tellement violente que je me suis dit que cela ne pouvait pas être moi."
- "Je n'ai pas l'impression de vivre ma vie."

Cependant, il n'est peut-être pas surprenant de trouver dans le discours d'un patient qui vient consulter son thérapeute dans une période de déprime ou de mal-être, les champs lexicaux de la mort, de l'incompréhension, du déplaisir ou de la tristesse. De plus, presque toutes ces phrases sont assimilables à des phrases puits que la plupart d'entre nous peuvent avoir utilisées à un moment difficile de nos vies. Même les sensations d'être double, d'avoir différentes personnalités, l'envie d'être quelqu'un d'autre sont assez communes. En déduire l'existence d'un fantôme transgénérationnel semble donc audacieux.

D'autres signes "cliniques" viennent préciser le diagnostic. Les Gisants s'habilleraient plutôt avec des vêtements sombres. Ils aimeraient faire la sieste, n'aimeraient pas la lumière vive, préférant les ambiances confinées, ne supporteraient pas le bruit et craindraient le froid et les courants d'air. Ils seraient plutôt solitaires et, portant inconsciemment un deuil, ne s'autoriseraient pas à prendre du plaisir. Ils seraient aussi souvent dépositaires de la mémoire familiale, récupérant les objets de leurs ancêtres.

L'attitude physique des Gisants serait caractérisée par une immobilité cadavérique : leur posture pendant le sommeil a d'ailleurs donné son nom au syndrome dont ils sont censés souffrir. Cette immobilité physique peut être étendue à une certaine rigidité mentale.

Une maladie invalidante engendrant une perte de mobilité peut également être interprétée comme un symptôme du syndrome du Gisant. Ainsi, toutes les paralysies (scléroses en plaques, maladie de parkinson...), les myopathies, les rhumatismes peuvent être selon Salomon Sellam directement liés à ce trouble transgénérationnel. Par extension, le bruxisme, mouvement involontaire de la mâchoire pendant le sommeil pourrait s'expliquer par une volonté de la part du fantôme de prendre la parole à l'insu du patient ; les parasitoses intestinales pourraient être la matérialisation cellulaire d'une colonisation ; les ballonnements inexpliqués pourraient provenir de ce fantôme qui considère le ventre comme une seconde sépulture et certains cas de surpoids inexpliqués pourraient être dus à cette deuxième bouche qu'il faut nourrir.

Les activités professionnelles ou sportives choisies par les Gisants ne seraient pas fortuites mais leur serviraient à accomplir le devoir inconscient que leur a transmis leur famille. Ainsi, Salomon Sellam les retrouve souvent dans des activités liées à l'altitude : la montagne ou le ciel, pouvant leur permettre d'établir un contact symbolique avec le défunt "monté au ciel" et à s'en approcher.
En psychogénéalogie, le choix des prénoms d'un enfant est souvent considéré comme révélateur d'une transmission familiale plus ou moins consciente. Il peut s'agir du prénom d'un ancêtre décédé prématurément, Marcel par exemple qui sera modifié en Marcelin, ou que l'on aura pu féminiser pour la Gisante : Marcelle, Marcelline... Les prénoms se terminant en -ine seraient des prénoms "contenants" comme Pauline, Géraldine, Clémentine, rappelant un défunt appelé Paul, Gérald, Clément. D'autres prénoms pourraient être des combinaisons : Albert = Alain + Robert, Ariane = Anne + Marianne, etc. Le Gisant récupérant alors les mémoires combinées de ses deux ancêtres, comme celui qui porterait un prénom composé.

Pour interpréter certains prénoms, Salomon Sellam utilise également les procédés homophoniques de ce que l'on appelle la langue des oiseaux. Ainsi Gisèle signifierait "gis-en-elle", René = "re-naît", Dorothée serait "dort ôté", en souvenir d'un enfant mort, Sylvie = "S'il vit", Vivien = "Vie vient", témoignant de la volonté familiale de rappeler l'absent. [1]

On le comprend dans ce résumé toutes les conclusions présentées par le psychothérapeute ne sont que des suppositions tirées d'interprétations et d'assimilations pouvant être discutées. Un principe zététique rappelle que l'analogie n'est pas une preuve. Il n'y a donc dans ces assertions aucune validation scientifique de la théorie exposée. Salomon Sellam ne présente dans son livre que le résultat de ses propres interprétations. Il précise bien que ses inventaires n'ont rien d'exhaustif. Il insiste également sur le fait qu'un seul ou plusieurs de ces signes cliniques ne peuvent suffire au diagnostic. Il souligne cependant qu'il peut y avoir de nombreuses exceptions : il a soigné des Gisants qui ne présentaient pas d'immobilité mais étaient plutôt hyperactifs, dormaient sur le dos et étaient très gais ... mais "ils cachaient bien leur jeu".


Étude de l'arbre généalogique

C'est essentiellement l'étude de l'arbre généalogique qui confirme le diagnostic. L'utilisation des dates et la mise en évidence de correspondances sont les caractéristiques principales de la psychogénéalogie. Salomon Sellam avoue les utiliser parce qu'elles sont pour lui des données objectives et qu'en ce sens "elles ne pourront jamais être contestées".

Considérons une personne P, que l'on appellera Patrick. Salomon Sellam la caractérise par :
- sa date de naissance : NP
- sa date de conception : CP = NP - 9 mois
- son point G : GP = NP + 9 mois

Le point G est selon la définition du psychothérapeute la date du Gisant. Elle correspond au temps nécessaire pour la programmation d'une résurrection symbolique.

Si Patrick est né le 20 juillet, pour Salomon Sellam, il a donc été conçu le 20 octobre et a son point G le 20 avril.

Arthur, un ancêtre pris au hasard dans l'arbre généalogique de Patrick a :
- une date de naissance : NA
- une date de conception : CA = NA - 9 mois
- une date de décès : DA

Il existe donc sept cas de correspondance possibles, répertoriés et analysés par le psychogénéalogiste :



Ces correspondances lient de façon plus ou moins importante Patrick et son ancêtre, Arthur. Dans le cas n°5 par exemple, la date de naissance de Patrick correspond à la date de décès d'Arthur, ce qui signifierait que Patrick a été "programmé" par ses parents et sa famille pour prendre la place d'Arthur.

Le psychogénéalogiste tolère un écart de plus ou moins 7 jours pour admettre la correspondance de dates (soit un intervalle de 15 jours). Autrement dit pour une personne née un 20 juillet qui aura donc un point G le 20 avril, il recherche dans l'arbre généalogique, les personnes nées, conçues ou décédées entre les 13 et 27 juillet, entre les 13 et 27 octobre et entre les 13 et 27 avril. Il affirme alors que trouver une correspondance : "représente une probabilité de 4 % à chaque fois", soit 15/365. Mais quelques fois, il observe une correspondance au jour près "ce qui traduit une probabilité de 0,2 %", autrement dit 1/365. Ces chiffres assez faibles laissent penser que de telles coïncidences ne peuvent être dues au hasard et servent donc de preuves à l'existence de transmissions transgénérationnelles et ici à celle du syndrome du Gisant.


Probabilité de correspondance

Cependant, avec des données "objectives", le psychogénéalogiste effectue pour son analyse des calculs parfois relativement imprécis et sous-estime grandement la probabilité de correspondance de date.

La durée moyenne d'une grossesse, de la conception à la naissance à terme, n'est pas de 9 mois mais plus exactement de 266 jours, soit 38 semaines. Les douze mois de l'année n'ayant pas tous le même nombre de jours, considérer une grossesse de 9 mois au lieu de 266 jours simplifie les calculs mais peut introduire des décalages importants. Ainsi, une personne née à terme un 20 février a été conçue le 30 mai de l'année précédente et aura son point G le 13 novembre de l'année suivante alors que pour Salomon Sellam, elle a été conçue le 20 mai et a son point G le 20 novembre.

Les correspondances devraient donc être recherchées entre les 23 mai et 6 juin et entre les 6 et 20 novembre alors que le psychogénéalogiste les recherche entre les 13 et 27 mai et entre les 13 et 27 novembre. Les recouvrements entre ces intervalles sont très courts (voir figure ci-dessous). De plus, en théorie, le 20 mai, comme 17 autres jours sur les 30 dans les intervalles déterminés par Salomon Sellam, ne devrait pas être interprété comme une date de correspondance.




A présent calculons la probabilité de trouver une correspondance de date entre Patrick et Arthur. Ceux qui n'ont pas le courage de lire la démonstration mathématique qui suit peuvent se reporter directement à la conclusion.

Les dates de naissance, de conception et le point G de Patrick sont liés. Patrick peut donc être défini par une seule variable indépendante, sa date de naissance, NP. Arthur, lui, est caractérisé par deux variables indépendantes : sa date de naissance NA et sa date de décès, DA. On a ainsi :



Le problème revient donc à calculer la probabilité pour une date aléatoire NP choisie entre 1 et 365 de tomber dans un des sept intervalles donnant lieu à une correspondance. Ces intervalles sont :
- cas 1 : NP appartient à I1 = [NA - 7 ; NA + 7]
- cas 2 : NP - 266 appartient à [NA - 7 ; NA + 7] soit NP appartient à I2 = [NA + 259 ; NA + 273]
- cas 3 : NP appartient à I3 = [DA + 259 ; DA + 273]
- cas 4 : NP appartient à I4 = [NA - 273 ; NA - 259]
- cas 5 : NP appartient à I5 = [DA - 7 ; DA + 7]
- cas 6 : NP appartient à I6 = [NA + 191 ; NA + 205] [2]
- cas 7 : NP appartient à I7 = [DA - 273 ; DA - 259]

Avec ces calculs, on se rend compte que les intervalles I1, I2, I4 et I6 sont nécessairement disjoints. Il existe donc 4 x 15 jours de correspondance possibles, soit 60 jours. Ce qui signifie que pour une personne donnée, on a déjà 16% de chance (=60/365) de trouver une correspondance de date avec l'un de ces ancêtres pris au hasard.

Si l'on considère en plus les intervalles I3, I5 et I7, plusieurs situations sont possibles :
- soit ces trois nouveaux intervalles n'ont aucun jour en commun avec les quatre premiers,
- soit il y a des jours en commun.

S'il n'y a aucun jour en commun entre les 7 intervalles, les trois intervalles I3, I5 et I7 qui sont également nécessairement disjoints, apportent 3 x 15 = 45 jours de correspondance supplémentaires possibles. On a donc au total 105 jours possibles de trouver une correspondance, soit 105 sur 365 valant environ 28 % de chance.

S'il y a des recouvrements entre I1, I2, I4 et I6 et I3, I5 et I7, le problème se complique un peu. Il existe quatre cas particuliers où les intervalles I3, I5 et I7 n'apportent aucun jour supplémentaire. En effet, chacun d'entre eux se superpose parfaitement avec l'un des 4 autres si :
- DA = NA : on a alors I1 = I5 ; I2 = I3 et I4 = I7.
- ou DA = NA - 266 : I1= I3 ; I4 = I5 ; I6= I7.
- ou DA = NA + 266 : I1= I7 ; I2 = I5 ; I3 = I6.
- ou DA = NA - 532 : I3 = I4 ; I6= I5 ; I2 = I7.
Dans ces quatre cas, on n'a donc que 60 jours propices à une correspondance.

En l'écrivant, il est facile de constater que si DA = NA - 1, on a alors 63 jours possibles pour une correspondance, si DA = NA - 2, 66 jours, si DA = NA - 3, 69... jusqu'à DA = NA-14 qui donne 102 jours. Le calcul est identique avec DA = NA + 1 jusqu'à DA = NA +14, avec également DA = NA -266 +1 jusqu'à DA = NA - 266 +14, ainsi que pour DA = NA -266 - 1 ...




Finalement, on peut calculer pour un ancêtre quelconque, le nombre moyen de jours qui donneraient lieu à une correspondance avec Patrick. Ce nombre, n, est donné par la formule :




Ceci signifie qu'il y a en moyenne 97,6 jours donnant une correspondance de dates entre Patrick et Arthur, autrement dit 26,7% de chance d'avoir une correspondance. En choisissant l'un de vos ancêtres au hasard, vous avez donc plus d'une chance sur 4 d'être dans l'un des 7 cas de correspondance décrits précédemment.


Maintenant que l'on connaît la probabilité pour Patrick d'avoir une correspondance de dates avec Arthur, on peut en déduire la probabilité de ne pas avoir de correspondance du tout : p = 1 - 0,267 = 0,733 = 73,3 %.


Il est alors très facile de généraliser le calcul à N ancêtres : la probabilité de ne trouver aucune correspondance avec l'un d'entre eux est alors de pN.


Conclusion : la probabilité pour Patrick de trouver une correspondance de dates avec l'un des N ancêtres de son arbre généalogique est donc de 1 - pN, soit pour 4 ancêtres : 71%, et pour 10 ancêtres 95 %. [4]


Salomon Sellam sous-estime donc grandement [5] la probabilité des coïncidences qu'il met en évidence en la calculant a posteriori. Même en observant une correspondance parfaite entre les dates de naissance de Patrick et de décès d'Arthur, il est impossible d'en déduire que cet événement avait 0,2% de chance de se produire et qu'il est donc suffisamment improbable pour ne pas être dû au hasard. En effet, puisque au départ, le psychogénéalogiste considère un écart de plus ou moins 7 jours autour de chaque date, et qu'il cherche les correspondances dans un arbre généalogique qui peut contenir une dizaine d'ancêtres, il avait de fortes chances (95%) d'en trouver une... Cela semble moins incroyable de gagner au loto, si on joue toutes les combinaisons.


De plus, combien de morts sont justifiables dans une famille ? La mort même lorsqu'elle n'est pas violente, soudaine ou précoce est toujours traumatisante pour certains membres de la famille. Tous nos ancêtres sont donc susceptibles de faire de nous des Gisants.



La preuve par l'exemple


Le livre de Salomon Sellam est illustré par de nombreux exemples, qui ne sont pas simplement des observations mais également des interprétations et qui sont avancés comme des preuves de l'existence du syndrome du Gisant.


- "Ces exemples démontrent qu'il existe une mémoire transgénérationnelle inconsciente chez chacun de nous." (p 29)

- "Cela paraît bizarre, mais de nombreux exemples le démontrent." (p 55)

- "De nombreuses histoires prouvent qu'il existe certains liens." (p 100)

- "La preuve est donnée par la suite de l'interprétation." (p169)


Cette erreur de raisonnement est suffisamment récurrente dans le livre pour que nous la relevions ici. En effet, ce n'est pas la quantité des "preuves" mais leur qualité qui importe. Une collection d'exemples ne peut donc être utilisée comme preuve scientifique de l'existence du syndrome du Gisant ou d'une mémoire transgénérationnelle au sens où la psychogénéalogie l'entend.


Un exemple ne démontre rien. Une observation peut mettre en évidence un phénomène, comme une correspondance de dates, mais son interprétation par une mémoire transgénérationnelle inconsciente n'est qu'une hypothèse que cette simple observation ne peut prouver.


Pourtant, Salomon Sellam utilise également cet argument (sûrement efficace) pour convaincre ses lecteurs. "Je ne vous demande pas de me croire sur parole. Il vous suffit simplement d'étudier votre dynamique transgénérationnelle." Autrement dit, prenez votre exemple, étudiez votre arbre généalogique et vous verrez... Effectivement, il est fort probable que chacun d'entre nous trouve des correspondances de dates avec au moins l'un des 20 membres de sa famille, parmi ses grands-parents, oncles, tantes, cousins... car il y a 99,8 % de chance dans ce cas, mais sont-elles dues au hasard ou dérivent-elles d'un lien transgénérationnel ?



Des interprétations douteuses


Une fois qu'il a repéré une correspondance de dates, Salomon Sellam parvient toujours à lui donner un sens afin d'expliquer le trouble de son patient par ce lien transgénérationnel mais certaines de ses interprétations sont plutôt surprenantes.


Salomon Sellam expose par exemple le cas d'une femme atteinte de myopathie, présentant tous les signes cliniques d'une Gisante. Bien que son mari n'en soit pas un, le psychothérapeute met en évidence une correspondance de date dans son arbre généalogique qui devrait faire de lui un Gisant. Le psychogénéalogiste en déduit alors qu'il a donc besoin de vivre avec une Gisante et c'est pourquoi il aurait épousé sa femme alors qu'elle était déjà en fauteuil roulant...


A la fin du 19ème siècle, une femme découvre près de chez elle les corps de deux de ses enfants déchiquetés par les loups. D'après le psychothérapeute, elle a alors demandé à sa famille inconsciemment de diminuer sa peine en réparant le drame par une activité professionnelle liée à la "découpe". Ceci expliquerait pourquoi son fils est devenu boucher, son petit-fils tailleur, son arrière-petit-fils chirurgien et son arrière-petite-fille vendeuse de prêt-à-porter, spécialiste des cuirs et peaux.


Salomon Sellam reçoit les parents d'un enfant atteint d'un important retard psychomoteur. A 5 ans, il marche avec difficulté et ne parle pas. Son arbre généalogique fait apparaître plusieurs correspondances de dates avec son père et deux de ses oncles. Le psychothérapeute en déduit alors que ces correspondances "ont décidé de l'avenir psychomoteur de l'enfant". Hanté par la mémoire de son oncle décédé, il ne peut vivre sa vie d'enfant turbulent. Même si ce diagnostic n'a apporté aucune amélioration à l'état de santé de l'enfant, le psychothérapeute ne doute pas de son interprétation.


Ces interprétations a posteriori sont irréfutables. Même présentées comme des conclusions évidentes, elles n'ont cependant aucune valeur scientifique.


De plus, ancré dans son schéma de raisonnement, le psychogénéalogiste utilise parfois une logique inversée plutôt choquante. "Je pense que Jeanne [la mère NdA] a été la plus impliquée [par le décès de son fils NdA]. Pourquoi ? Le décès de son fils s'est passé 6 jours après son propre anniversaire]." Il me semble que la douleur d'une mère qui perd un enfant n'est pas fonction de la proximité de la date de ce drame avec son anniversaire.


Les correspondances mises en évidence ne pouvant être dues au hasard pour le psychogénéalogiste, ses observations l'amènent à en déduire une intentionnalité inconsciente. Par exemple, lorsque le point G de son patient correspond à la date de conception ou de décès d'un de ses ancêtres (cas 6 et 7), il écrit : "j'avoue que notre cerveau est très fort. Programmer la naissance d'un enfant, y ajouter neuf mois pour que cette nouvelle date corresponde exactement à celle de la conception ou du décès de quelqu'un que l'on n'a jamais connu, n'importe quel statisticien de base en resterait bouche bée !" ou encore "Après avoir étudié des centaines d'arbres généalogiques, j'ai été stupéfait par la précision de notre cerveau inconscient.".


Puisqu'en étudiant notre arbre généalogique, n'importe lequel d'entre nous a 95 % de chance de trouver une correspondance de date avec l'un de ses ancêtres (parmi 10 choisis au hasard), doit-on vraiment voir une intentionnalité derrière cette observation ?



Conclusion


Les preuves avancées par Salomon Sellam concernant l'existence du syndrome du Gisant ne sont pas très convaincantes scientifiquement. Les éléments du diagnostic semblent peu fiables et les correspondances de dates mises en évidence ne sont pas aussi surprenantes qu'il semble le croire. Malgré tout, comme Anne Ancelin Schützenberger, il revendique de nombreuses guérisons.


Les améliorations ressenties par les patients adeptes de la psychogénéalogie devraient inciter les psychologues à étudier davantage les effets d'une "déculpabilisation" et d'une "rationalisation" dans le traitement de trouble psychologique. A ces patients mal dans leur vie ou dans leur peau, la psychogénéalogie apporte avant tout une réponse en apparence rationnelle, par la mise en évidence de correspondance de dates, et déculpabilisante puisque la faute ou la cause du mal-être est rejetée sur un fantôme. Cela suffit peut être à les guérir ... Cette hypothèse est en tout cas aussi valable que celle, non encore démontrée scientifiquement, de l'existence d'une mémoire transgénérationnelle inconsciente qui serait à l'origine du syndrome du Gisant ; elle est peut être tout de même plus vraisemblable.


Auteur : Géraldine Fabre
Calcul de probabilités : Florent Tournus


Bibliographie
Sellam S. (2004), Le syndrome du Gisant, un subtil enfant de remplacement, Bérangel."
-http://www.zetetique.fr/index.php/dossiers/55-psychogenealogie-gisant
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 09:50

La psycho généalogie
"Marcher vers son identité, c’est prendre conscience de ses racines
pour être bien dans ses branches…" M. Boigen


Définition

La psycho-généalogie est une approche thérapeutique qui se penche sur les origines d'un individu, sur l' histoire de ses ancêtres afin qu'il comprenne d'où il vient et comment dans son histoire personnelle actuelle, il peut retrouver d'anciennes histoires familiales. Des racines pour faire pousser les branches: c'est ce que nous sommes.

Connaître ses racines c'est permettre à la sève de circuler, et d'engendrer des pousses plus saines et plus vives. Les thérapeutes, ces "détectives de la mémoire", vont tenter de découvrir les secrets de famille, les réparations des fautes (réelles ou imaginées) des parents que l'on s'impose à soi ou aux autres sans le savoir, les deuils mal vécus,les ruptures passées dans la famille avec un proche que l'enfant devenu adulte reproduit avec ses propres proches, les non-dits toxiques pour les générations suivantes et qui peuvent "aspirer les sujets parfois dans de graves tourmentes".

Révéler l’histoire de la famille dans la construction de la personne est la base de la psycho généalogie afin de savoir ce qui lui appartient et ce qui ne lui appartient pas dans ses comportements. La situation vécue par les personnes adoptées est elle aussi particulière (voir notre site sur l'adoption et le soutien psychologique).



Le principe

Un fait de la vie d'un individu peut resurgirent une ou deux générations plus tard sur un ou plusieurs de ses descendants. Leurs choix de vie en seront influencés, leur comportement en dépendra comme si "nos problèmes commémoraient des faits traumatiques de nos ancêtres".

Les thérapies en psycho généalogie révèlent que "ce qui n’a pas été résolu à un maillon de la chaîne familiale ressort toujours au cours d'une ou plusieurs générations suivantes". Ainsi, chacun d'entre nous se trouve parasité pendant un temps plus ou moins long de sa vie par des situations ou des personnages qui appartiennent au passé familial.

Ces événements se comportent comme des fantômes de la famille qui effraient, paralysent et conditionnent tant qu'on ne les (re) connaît pas. Les habitudes, les croyances, souvent transmises de génération en génération sont autant de valises qui ne nous appartiennent pas et que nous portons depuis notre enfance. Ces valises entrent parfois en conflit avec notre identité propre qui ne parvient pas à s'exprimer.

Rendre à César ce qui est à César, et réparer notremaillon de la chaîne familiale, celui dont nous sommes responsables, c'est le plus beau cadeau que nous puissions faire à nos enfants.



Les faits observés

Un phénomène peut courir sur deux ou trois générations: il revient un jour d'anniversaire familial comme le jour de la mort d'un aïeul, d'un divorce ou d'un accident. On constate par exemple qu'un événement identique affecte de nombreux membres de notre famille au même âge (perte d'un enfant, divorce, licenciement...).

Ainsi Claire -t-elle avorté au même âge que sa mère et que sa grand mère (même si ce n'est pas pour les mêmes raisons ni dans les mêmes circonstances).

Existe-t-il une "reproduction inconsciente" entre les générations? Peut-on parler d'un héritage psychologique? Comment cela s'explique-t-il?


Cette transmission inter-générationnelle a deux aspects

C'est une transmission orale directe: nous avons entendu certaines histoires par des membres de la famille en plusieurs occasions, par des comportements visibles (mon père déclenche toujours de véritables drames familiaux lors des repas de fêtes, ma cousine est totalement paralysée quand on lui demande l'origine de sa grand-mère) ou des sous-entendus (lorsque vous rapportiez des mauvaises notes on vous prédisait de finir comme tante Fortunée, qui quitta le pays seule et reniée par sa famille).

Elle témoigne de l'inconscient collectif qui unit une famille

C'est "dans l'air", ça se sait, même si ça ne s'est jamais dit clairement ou par allusion. Nos choix de vie se feront en fonction de notre histoire familiale, quand bien même ce savoir est inconscient. L'histoire nous influence, même lorsque nous ne la connaissons pas, tout comme un organe fait fonctionner notre corps indépendamment de nos connaissances médicales. Qu'en est-il des "secrets de famille" et du passé que l'on ne connaît pas, et celui qu'on ne pourra jamais connaître? Il influence tout autant.


Le but recherché lors d'une thérapie en psycho généalogie

Trouver son identité, sa place, reconnaître les comportements qui nous appartiennent et ceux dont on a hérité et remettre chacun (personnage et événements) à sa place réelle.



Des outils adaptés

Comment découvrir les événements survenus dans la vie de nos parents et aïeux qui pourraient avoir un impact sur un de nos problèmes récurrents? Comment faire cesser une habitude qui nous limite, nous étouffe sans que nous arrivions à l'éviter, comment arrêter ce cercle vicieux?

Comment remettre à sa place ce morceau d'histoire qui ne nous appartient pas et que nous trimbalons depuis notre naissance. Y a-t-il un lien entre mes deux oedèmes pulmonaires et ma fille morte noyée ? Pouquoi 3 de mes enfants se sont retrouvés aux urgences pour brûlures au 2ème degré alors que ma famille a connu les camps de la mort ?

La recherche de l'histoire familiale peut éclairer de façon décisive une thérapie et empêcher par exemple l'apparition des punitions -inconscientes-mais bien réelles que nous nous infligeons .

Pour répondre à ces questions, le psycho généalogue possède un outil majeur: le génogramme.
Il s’agit de la représentation graphique de l’arbre généalogique sur lequel est signalisé ce qui relie les membres d'une même famille et les grands événements qui ont affecté la vie de chacun.




Exemple de travail effectué lors d'une thérapie: la recherche sur les prénoms

On travaillera particulièrement sur le choix du prénom des enfants qui "est loin d’être neutre car la personne qui choisit projette un ensemble de caractéristiques de la personnalité du futur enfant avec ce prénom" (Chantal Rialland - Cette famille qui vit en nous - Éditions Robert Laffont)

On posera différentes questions: qui a choisi le prénom? Notre mère, notre père, les deux ensemble? L'enfant porte-t-il le prénom d'une personne connue par le passé, d'un parent décédé? Si oui quelle fut son histoire , de quelle façon est-elle morte,etc. ?

Faire le choix du prénom d'une personne connue, c'est espérer attacher l'enfant à l'ensemble des qualités ou/et à l'histoire d'un tiers et donc parfois aboutit à lui "refiler" une histoire polluante qui n'est pas la sienne.

Les prénoms de personnes connues

"Ma mère avait en admiration son amie Catherine qui avait de très vilaines jambes mais qui était très à l'aise dans son corps. Je me nomme Catherine, et jusqu'à maintenant (j'ai 53 ans) je cache mes jambes que je trouve difformes, j'ai beaucoup de mal à être satisfaite de ma vie, comme l'était la Cathe-rien (je laisse le lapsus!) de maman".

Les prénoms des grands parents

Si nous avons des prénoms de la famille, cela peut être lourd à porter car l'enfant cherchera à reproduire la personnalité de cet aïeul pensant- inconsciemment- que c'est la condition pour être aimé de ses parents.
C'est particulièrement vrai si le prénom à été donné pour faire plaisir ou si nous sommes en conflit avec les personnes dont nous donnons le prénom. On imagine le conflit engendré par le port de deux prénoms de grands parents qui ne souhaitaient pas le mariage de nos propres parents.

Exemple:

Votre grand père Jean ne s'est jamais occupé de sa fille,votre mère. Pour tenter de "compenser", votre mère s' "offrit" et lui offrit un fils du même prénom,vous, reportant sur vous les attentes de cet amour paternel tant attendu. Vous portez donc toute la frustration engendrée par cette attente de votre mère qui exige de vous des "doubles" marques d'amour.Cette "transaction trans- générationnelle " n'a pas guéri votre mère de sa relation avec son père.





Quelques témoignages

1) Sentiment de honte et enfant illégitime

Mireille a toujours eu cette impression d'être de trop, pas à sa place, qu'elle n’avait pas le droit d’être elle-même. La construction de son génogramme a mis en évidence le mariage arrangé de ses parents alors que sa mère était enceinte d'un premier amour. La lumière faite sur cette filiation douloureuse lui permis de se construire enfin.

2) Une histoire d'eau transgénérationnelle

Nathalie a failli perdre sa petite fille d'un an noyée dans sa baignoire. Son grand oncle est mort noyé quelques années auparavant devant elle à la Ciotat. Le père de son mari a vécu sous dialyse de rein (impossibilité de sortir son eau) durant quelques années avant de mourir d'un oedème pulmonaire (poumons envahis par le sang) alors que sa fille (soeur de son mari) était morte noyée dans une fontaine à l'âge de 2 ans. C'est lors d'un consultation pour les problèmes d'eurésie(pipi au lit)de sa 3 ème fllle de 7 ans que le génogramme révèle cette succession de faits impressionnante et que la maman comprend qu'elle doit cesser de crier sur sa fille.

3) Romain n'arrive pas à s'engager dans une relation officielle

C'est un jeune homme beau et équilibré, de type méditerranéen, qui fréquente Martine depuis 5 ans.
Il l'aime mais ne parvient pas a s'engager réellement dans la relation, ce qui les fait souffrir tous les deux.
Lors de la reconstitution de l'arbre familial, Romain (Rome) apprend que sa mère a toujours regretté son amour de jeunesse, un jeune homme italien séduisant. Romain a un frère, Jérôme (J'ai Rome) qui vient de divorcer pour la 3 ème fois. Son père est mort deux ans plus tôt dans un accident de voiture en Italie.
Romain réalise que son comportement ne lui "appartient" pas .

La recherche trans-générationnelle réhabilite la vérité familiale, elle permet aux histoires personnelles de se libérer et autorise à devenir l'individu authentique qu'il mérite d'être.
Une fois redevenu nous-même, nous pouvons enfin relancer des histoires d'amour bloquées dans le temps, réhabiliter nos parents, leurs erreurs et leur souffrances, reconnaître leurs douleurs mais ne pas les porter et donc aimer sans avoir peur de trahir. "
Dernière édition par briséis le Mer 27 Avr 2011, 10:02, édité 1 fois.
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 09:51

Elisabeth Horowitz, reconnue par ses pairs pour la qualité de son travail en tant que thérapeute et conférencière spécialisée dans la lecture de l’histoire familiale...

"Elisabeth, pourquoi la famille influence nos choix ? La famille influence nos choix car ce sont nos lignées paternelle et maternelle qui fondent notre existence. En fonction de ce qui a été vécu par nos parents et nos aïeux tant au niveau des trajectoires affectives, sentimentales, intellectuelles, professionnelles et financières, notre attitude sera en grande partie déterminée par ce qu’ils nous ont transmis comme modèles. On comprendra aisément que notre destin puisse être différent selon la classe sociale a laquelle ils appartenaient, le type de couple qu’ils ont installé, leur niveau d’études, leurs choix sentimentaux et l’objet de leur profession.

Comment se défaire de cette charge ? En connaissant parfaitement le parcours de nos parents et aïeux. La connaissance permet de comprendre les trajectoires de chacun et de se délivrer des répétitions. Dans ce but il est indispensable d’aller interroger tous les membres de la famille séparément. En général on sait très peu de choses sur la vie de nos oncles et tantes, père et mère, grands-parents, car dans les familles on parle très peu. Par contre si l’on a l’initiative d’un questionnement en profondeur, on peut apprendre très rapidement bien des détails que l’on ignorait depuis toujours. Connaître l’histoire de sa famille construit une assise psychologique qui est indispensable.

Est-il possible d’éviter a nos enfants de porter ce poids ? La réponse est oui, bien sûr. En leur parlant très tôt de la place et de l’histoire de chacun au sein de l’arbre généalogique. En leur parlant aussi de notre vie personnelle en tant que parent, de ce qui nous est arrivé lorsque nous-mêmes étions enfants et adolescents. Enfin, mieux vaut éviter de mentir et de faire des secrets. Un second point important pour délivrer nos enfants est de ne pas adopter un comportement possessif, autoritaire, délaissant. Toute attitude de ce type poussée a son extrême reflète les traumatismes non réglés des générations précédentes. L’incarnation est elle possible sans l’histoire du clan ? Non. Tout être humain naît d’une famille et grandit dans cette famille (ou dans une famille adoptive). Nous sommes tous les héritiers d’une histoire. Par contre on peut passer d’un état de totale inconscience des origines à un état de supra conscience et de libération de ces déterminismes en investiguant le roman familial. D’autre part dans le roman familial il n’y a pas que des limitations et des secrets, il y a aussi des valeurs, des compétences et des vocations. Donc l’arbre est à la fois fait d’ombre et de lumière.

Pourquoi retrouve t’on souvent les mêmes « dates marquantes » dans les familles ? Les dates se retrouvent lorsque les événements familiaux ne se sont pas déroulés normalement. C’est ainsi que dates de mariage, de naissance et de décès réapparaissent. Ce n’est pas le fruit du hasard. L’inconscient familial utilise la réapparition des dates pour attirer la conscience sur des événements antérieurs non réglés. (mariages antérieurs sans amour, enfants non désirés, deuils irrésolus). D’une façon générale on évitera de signer un contrat, faire un achat immobilier, se marier... à la date de décès ou d’enterrement d’un parent ou d’un aïeul.

Que peut-on dire de la réapparition des prénoms ? Les prénoms sont réattribués généralement en fidélité aux parents et aux aïeux : néanmoins mieux vaudrait éviter de redonner un prénom déjà porté à un nouveau-né. Car dès la naissance on lui impose la mémoire de ce qui a été vécu avant lui et on le dépossède de son unicité. De plus on projette sur lui des sentiments qui ne peuvent plus être neutres. Par exemple si un père donne a sa fille le prénom de sa propre mère qui serait décédée, il pervertit le lien père-fille. Chaque fois qu’il prononcera le prénom de sa fille, il invoquera sa mère et tous les sentiments qui les liaient. Mieux vaut choisir un nouveau prénom..."
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 09:52

Savez-vous pourquoi vos parents ont choisi vos prénoms ?

"Le choix du prénom d’un enfant est loin d’être neutre car la personne qui choisit projette un ensemble de caractéristiques de la personnalité du futur enfant avec ce prénom.

Par Patrice Cayrou

Chantal Rialland est l’auteur du livre, Cette famille qui vit en nous,aux Editions Robert Laffont, (collection Réponses)

Lors de notre premier entretien, vous avez expliqué votre démarche de psychothérapeute et d’auteur. Vous avez choisi cette fois de parler des prénoms qui sont un élément de base de la psychogénéalogie.

En effet, il est important de connaître l’origine de nos prénoms. Qui a choisi ? Est-ce notre mère ? Notre père ? Les deux ensemble ? Est-ce des membres de notre famille ? Notre parrain ? Notre marraine ?

Car c’est la personne qui choisit qui projette un ensemble de caractéristiques de sa personnalité du futur enfant avec ce prénom.

Projeter, c’est-à-dire ?

Nous ne donnons pas un prénom mais un ensemble de qualités que nous avons appréciées chez quelqu’un de notre histoire qui portait le même prénom. Nous souhaitons que notre enfant dispose des qualités que nous croyons attachées à ce prénom.

Par exemple, maman a eu une amie de classe qui était très jolie : Isabelle. Elle va nous appeler ainsi.

Le meilleur camarade de notre père s’appelait Paul... Papa va nous prénommer ainsi.

Il est important pour nous de savoir qui était ce Paul car pour être aimé de papa, pour répondre à son attente, il va falloir lui ressembler. Tout cela très inconsciemment.

Vous voulez dire que si mon père avait dans ses connaissances un homme qui était riche et s’appelait Pierre, et que pour cette raison mon père me prénomme ainsi, cela implique que, pour plaire à papa et être aimé de lui, il faut que je devienne prospère ou lui donne, dès mon plus jeune âge, l’idée que je pourrai le devenir un jour.

Tout à fait. J’ai connu quelqu’un dont les parents étaient de l’Assistance publique (donc abandonnés à la naissance) qui se sont rencontrés au cinéma lors de la projection d’un film de Gérard Philippe. Ils ont appelé leur premier garçon Gérard et l’autre Philippe.

A votre avis, que voulaient-ils exprimer ?

L’amour naissant de leur rencontre, eux qui en avaient tant manqué. Gérard et Philippe étaient dans une situation de jumeaux psychologiques. Ils ont eu beaucoup de mal à trouver leur identité.

Avez-vous d’autres exemples ?

J’ai connu le cas d’une personne qui s’appelait Régine. Sa maman était mère célibataire et n’avait pas attendu avec bonheur cette enfant. Elle lui a donné le nom de la sage-femme qui l’a accouchée.

En quoi cela est-il signifiant ?

Régine est aujourd’hui sage-femme. Inconsciemment, elle reproduit la profession qui est à l’origine de son prénom et de l’amour qui fut porté à sa mère dans des circonstances difficiles.

Parfois, nos prénoms ne sont pas en relation avec des personnes que nos parents ont aimées, mais avec des modèles de référence.

Comme toutes les Marilyne ou Brigitte à certaines époques ?

Et aujourd’hui, les petits Zinedine depuis la coupe du monde de football.

Ce sont aussi parfois des héros de livre, de roman, de théâtre. J’ai connu une patiente qui a appelé son troisième enfant Solal à cause de « Belle du seigneur »

Mais, en général, nous avons des prénoms de la famille en deuxième ou troisième prénom, si ce n’est en premier.

Est-ce un avantage ou un inconvénient ?

Cela semble parfois être un avantage quand nous portons le prénom de notre grand-mère que notre père aimait ou du grand-père que notre mère aimait. Mais cela peut être lourd à porter car, pour être aimé, et le jeune enfant n’a pas d’autre souci que d’être aimé de ses parents, il faut reproduire la personnalité de cet aïeul.

Au contraire, c’est franchement un inconvénient lorsque nos parents nous ont donné les prénoms de l’un ou l’autre de nos grands-parents pour leur faire plaisir, surtout s’ils sont en conflit ouvert ou latent avec eux.

Pouvez-vous préciser ?

Par exemple : notre mère a eu un père très autoritaire et sévère qui s’appelait Alexandre. Pour lui faire plaisir, nous sommes l’aîné, maman nous appelle... Alexandre. Soit maman ne recevra pas plus d’amour de son père après cette « offrande ». Soit un conflit à l’homme de façon générale, donc à son mari et à nous-même, va naître. Soit encore nous devenons le chouchou du grand-père, mais maman risque de se sentir toujours évincée de l’amour qu’elle escomptait initialement.

La transaction est-elle toujours insatisfaisante pour maman ?

Oui, dans la durée. Nous ne guérissons pas de la relation avec notre père ou avec notre mère en donnant leur prénom à nos enfants. Il y a d’autres cas où porter le prénom de ses deux grands-pères ou deux grands-mères peut être source de tensions. C’est le cas lorsque ceux-ci sont totalement différents ou, s’il y a des conflits, surtout muets, entre les deux familles.

Par exemple : nous portons en deuxième prénom Alice (celui de notre grand-mère maternelle qui est considérée comme une sainte) et en troisième Eugénie (celui de notre grand-mère paternelle qui considérée comme scandaleuse).

Ou encore notre deuxième prénom est Victor, comme le grand-père pauvre, et Michel en troisième prénom, comme le grand-père aristocrate. Cela peut être source de dissonances si les deux familles n’étaient pas d’accord sur ce mariage qu’elles considéraient comme une mésalliance.

Même en deuxième et troisième prénoms que nous n’évoquons jamais ?

Oui, car nous les portons et ils nous influencent, non pas en soi, mais dans les projections de nos parents car nous ferions n’importe quoi petit pour que nos parents nous aiment.

Donc, les prénoms, même secondaires, sont importants parce qu’ils sont révélateurs des dispositions de nos parents et de leur propre histoire à notre égard...

En psychogénéalogie, tout à fait.

Il y a d’autres cas où les prénoms sont très intéressants pour se comprendre. Quand nous portons un prénom masculin féminisé comme Michelle, Pierrette, Georgette, etc., il est probable que nos parents attendaient, souhaitaient davantage un garçon qu’une fille et c’est tout aussi valable pour nos parents et grands-parents qui portent ces mêmes prénoms.

J’ai vu des cas où l’aînée s’appelait Paulette et le second Paul ou la première Pierrette et le second Pierre.

Il en est de même pour les filles qui portent des prénoms androgynes comme Claude, Dominique, Camille, ou à l’inverse des garçons qui portent ces mêmes prénoms androgynes : ils ont été attendus comme fille.

Donc pour vous, tous les prénoms identiques pour les filles et les garçons sont suspects.

Non, je n’aime pas le mot suspect. Et de plus il ne faut jamais systématiser. Chaque être est unique et chaque histoire est particulière. La psychogénéalogie n’est jamais une certitude de réponses mais une invitation à se poser des questions. Il y a un seul cas où il existe une certitude.

Lequel ?

C’est, quand il y a eu un enfant mort et que l’on est conçu après ce drame, si nos parents nous donnent le prénom féminisé ou masculinisé de l’enfant décédé.

Pouvez-vous préciser ?

On a eu la douleur de perdre un petit Charles et l’enfant qui naît après va s’appeler Charlotte. Là, il faut travailler sur soi pour exister vraiment par soi-même et non par réparation.

Exister par réparation, qu’est-ce, concrètement ?

Cela peut donner un enfant qui constamment ne se sent à sa place, ne se sent pas aimé, ne se sent pas à la hauteur de l’enfant décédé, surtout s’il était de sexe opposé.

Pourquoi surtout s’il était de sexe opposé ?

Parce que l’inconscient de l’enfant perçoit tout, absolument tout. Si ses parents ont un fils alors qu’ils désiraient une fille, il sent inconsciemment, dès le départ, qu’il ne satisfait pas à l’attente de ses parents. L’enfant ressent donc un handicap majeur pour se faire aimer. C’est un peu ce qui fait aujourd’hui l’explosion des superwomen, qui, tout en étant femmes, veulent ressembler parfois au parfait fils rêvé des parents.

Donc, le choix des prénoms n’est jamais neutre.

C’est tout à fait vrai.

Autre exemple : les dynasties de prénoms. Dans la famille paternelle où l’aîné est supposé être un garçon, le premier enfant de sexe masculin s’appelle, de génération en génération, François, Jacques ou Pierre.

Dans ce cas, le poids de la demande, de l’attente familiale, sera d’autant plus lourde puisqu’on transfère à l’enfant à la fois le nom et le prénom.

Que diriez-vous en conclusion ?

Apprendre à connaître l’origine de ses prénoms, c’est connaître les attentes de nos parents. Il est important d’en prendre conscience, de choisir les qualités que nous avons envie d’intégrer et de nous libérer de ce qui ne nous convient pas et ne nous appartient pas."
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par Xiao_Bai » Mer 27 Avr 2011, 10:03

Merci pour les articles :D Mais en fait je me demandais surtout si des gens s'étaient déjà penchés dessus concrètement, en bossant sur leur propre arbre généalogique.
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par Pâquerette » Mer 27 Avr 2011, 10:09

Merci Xia_Bai , cela doit être intéressant... perso, je me suis intéressée à la numérologie du prénom !

Je pense effectivement que le prénom a une incidence sur notre comportement, j'adorais lire le livre des prénoms quand j'attendais mes filles :enceinte:

Merci pour vos articles :P
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par briséis » Mer 27 Avr 2011, 10:11

Xiao_Bai a écrit:Merci pour les articles :D Mais en fait je me demandais surtout si des gens s'étaient déjà penchés dessus concrètement, en bossant sur leur propre arbre généalogique.


mais c'était l'occasion aussi de parler de cette thérapie méconnue, et dont le concept est souvent nié...
par exemple paquerette parle de numérologie des prénoms, qui appartient plus à l'ésotérisme; tu vois que ce courant est peu connu :wink:

et perso, oui, j'ai fait le tour de quelques générations. ça a pris du temps et il m'a fallu être accompagnée d'un professionnel.
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par rouge pivoine » Mer 27 Avr 2011, 10:15

c'est un sujet passionnant.
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par Xiao_Bai » Mer 27 Avr 2011, 10:33

briséis a écrit:
Xiao_Bai a écrit:Merci pour les articles :D Mais en fait je me demandais surtout si des gens s'étaient déjà penchés dessus concrètement, en bossant sur leur propre arbre généalogique.


mais c'était l'occasion aussi de parler de cette thérapie méconnue, et dont le concept est souvent nié...
par exemple paquerette parle de numérologie des prénoms, qui appartient plus à l'ésotérisme; tu vois que ce courant est peu connu :wink:

et perso, oui, j'ai fait le tour de quelques générations. ça a pris du temps et il m'a fallu être accompagnée d'un professionnel.


J'ai une question, c'est un peu intime désolée donc tu n'es pas obligée de répondre ! :? Tu as fait la démarche par curiosité ou parce que c'était nécessaire pour toi ?
Xiao_Bai
 

par briséis » Mer 27 Avr 2011, 10:53

Par nécessité. j'ai utilisé la psychogénéalogie sans le savoir an fait. c'était un psy qui est un adepte d'adler. et il a donc utilisé ce courant pour m'aider à trouver les dernières pièces de puzzle manquantes à ma compréhension. on pense souvent qu'ils ne vont rien apporter de plus que ce que l'on sait déjà ...à tort !!! (et je l'ai pensé souvent. pourtant même après 10 ans de psychanalyse tu peux ne pas avoir fait le tour parce que tu avances doucement, et certains au bout de 3 ans de suivi thérapeutique, ont bien avancé :wink: )
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par Xiao_Bai » Mer 27 Avr 2011, 11:27

briséis a écrit:Par nécessité. j'ai utilisé la psychogénéalogie sans le savoir an fait. c'était un psy qui est un adepte d'adler. et il a donc utilisé ce courant pour m'aider à trouver les dernières pièces de puzzle manquantes à ma compréhension. on pense souvent qu'ils ne vont rien apporter de plus que ce que l'on sait déjà ...à tort !!! (et je l'ai pensé souvent. pourtant même après 10 ans de psychanalyse tu peux ne pas avoir fait le tour parce que tu avances doucement, et certains au bout de 3 ans de suivi thérapeutique, ont bien avancé :wink: )


ça devait vraiment être très intéressant ! tu as du beaucoup apprendre sur toi-même grâce à cet homme !
Xiao_Bai
 

par agualoca » Mer 27 Avr 2011, 13:00

"Le syndrome du gisant" est un livre très intéressant et j'y ai trouvé des éléments assez étonnants concernant mon histoire familiale.
Je te le conseille Xiao Bai car il est clair et tu peux faire de bonnes recherches personnelles.
Il faut évidemment que tu aies aussi accès à ta généalogie.

C'est passionnant la psychogénéalogie... :wink: :)
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par Xiao_Bai » Mer 27 Avr 2011, 13:09

Merci beaucoup Agua :D
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par lise » Jeu 28 Avr 2011, 19:29

oh la la !!!!
que de choses à lire,
vachement captivant tous ça !!!
je vais lire à tête reposée,

merci pour tous ces articles, où allez vous chercher tous ça ???
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par briséis » Jeu 28 Avr 2011, 19:56

yael a écrit:oh la la !!!!
que de choses à lire,
vachement captivant tous ça !!!
je vais lire à tête reposée,

merci pour tous ces articles, où allez vous chercher tous ça ???


Top secret ! :wink: :lol:
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par rouge pivoine » Ven 29 Avr 2011, 12:44

François Brune dans le tome 2 des "morts nous parlent" parle aussi de psychogénéalogie.
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par briséis » Ven 29 Avr 2011, 13:09

rouge pivoine a écrit:François Brune dans le tome 2 des "morts nous parlent" parle aussi de psychogénéalogie.


ha oui ? hé ben...le 1er m'a découragée de lire le second...je n'ai pas aimé son approche, son style d'écriture...suis pas fan...il en parle beaucoup ?
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par rouge pivoine » Ven 29 Avr 2011, 13:38

juste quelques pages,il renvoie à Anne Ancelin dont je parlais plus haut.Je suis en plein dedans.
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par zenattitude » Ven 29 Avr 2011, 15:41

Il y a une réunion ce soir à la salle des fetes de Mazan (84) sur ce sujet à 20 h 30 !
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par rouge pivoine » Ven 29 Avr 2011, 16:26

c'est trop loin pour moi,j'y serai bien allé.
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par Xiao_Bai » Ven 29 Avr 2011, 16:27

zenattitude a écrit:Il y a une réunion ce soir à la salle des fetes de Mazan (84) sur ce sujet à 20 h 30 !


Oh ! C'est chouette ça ! Vous y allez ?
Xiao_Bai
 

par zenattitude » Ven 29 Avr 2011, 16:46

je devais mais elle a été supprimée par les modos d'OVS plusieurs fois donc j'ai pris le parti d'aller au restau avec des copines ... dans la même plage d'heures... mais l'organisateur a promis d'autres réunions dans le vaucluse ... j'en espère une plus près aussi.
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par gab.riel » Mer 22 Fév 2012, 19:25

Bonjour, je fais aussi quelques recherches sur la psychogénéalogie .. J'ai pas encore compris les subtilités mais pour moi en gros, c'est une forme de thérapie qui tourne autour de la famille, son histoire, et son influence sur le patient .. On cherche la cause d'un problème dans la généalogie (conflits parentaux, traumatismes subis, mauvaises influences, etc). C'est basé sur les mêmes principes que les psychothérapies classiques sauf que ça met l'accent sur la famille quoi, la généalogie, l'histoire ..
gab.riel
 

par théodore » Mer 22 Fév 2012, 20:09

Bonjour Gab.riel.
merci de lire et signer la charte du forum avant de continuer à participer, et aussi à modifier votre lien vers un autre site de manière à ce qu'on y accède qu'en copiant l'adresse et non en cliquant sur le mot (je ne sais pas si je suis très claire :idea: ). Ca nous évite quelques spams désagréables et trop réguliers.
Bonne soirée.
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
Bénévole
 
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