contes et légendes

Discuter, bavarder de tout ce qui ne concerne pas l'ésotérisme, la voyance...

par mandradred » Ven 20 Nov 2009, 12:19

j'ai pensé à créer ce post pour partager les contes et légendes que vous aimez particulièrement .Si cela convient à Kinthia bien sûr ! :)
Moi je suis comme les enfants ,j'aime les histoires :roll: je trouve qu'elles sont parfois bonnes de leçons , toujours enrichissantes pour notre culture générale et qu'elles nous offrent aussi du rêve , de l'imaginaire.Comme certains le savent ici , je suis une fan d'héroïque fantaisy , et de légendes nordiques !Ouvrons les portes de la Moria :D
(Attention certaines ne sont pas adapter aux enfants :wink:)
mandradred
 

par nephtis » Ven 20 Nov 2009, 12:52

coucou mandradred, je trouve ton idée super sympa !!!J'ai hâte de lire vos histoires :D
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par théodore » Ven 20 Nov 2009, 14:10

idem ! faut que je déballe mes bouquins des cartons... Dommage qu'on ne puisse pas insérer quelques images !
Ce que l'on sème dans une plaie avant qu'elle ne se ferme donne une fleur captive qui ne meurt jamais.
Bénévole
 
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par mandradred » Ven 20 Nov 2009, 14:22

alors je commence par une courte légende, ceci n'est qu'une petite introduction aux légendes nordiques .

On raconte qu’au commencement du monde, n’existaient que deux entités. C’étaient Muspellheim, la région de feu que défendait un gardien gigantesque nommé Surt, et Nibelheim, la région de glace où rien ne subsistait. Entre les deux était l’abîme Ginnungagap, constitué du néant originel. Au centre de l’univers trône un arbre titanesque, le frêne universel : Yggdrasil. Cet arbre primordial domine les neuf mondes au-dessus desquels s’étend sa ramure épaisse et immense ; ses trois racines plongent dans le sol à des endroits miraculeux : le séjour des dieux, d’abord, Idavoll, le domaine des Ases situé près du puits d’Urd où ils viennent chaque jour se divertir ; près du puits de Mime le sage, à Jotunheim ensuite, au pays des géants ; et la troisième enfin, est ancré au sol glacé de Nibelheim, dans la source de Hverggelmir au pays des brumes, là d’où surgirent des fleuves empoisonnés. De là, naît pour Yggrdrasil un véritable supplice : car chaque jour, sa racine est rongée par le serpent Niddhog, celui qui se nourrit des morts et qui chaque fois qu’il en a une indigestion rogne la racine par le dessous pour s’en remettre.
Yggdrasil est le symbole de la mort et de la renaissance éternels, et du cycle des saisons. Il meurt et ressuscite perpétuellement, tandis que ses racines restent ancrées au sol et sa ramure accrochée au ciel, formant l’union entre ces deux univers.
mandradred
 

par phiphi » Ven 20 Nov 2009, 18:11

j'adhère à 100% à ces contes et légendes. je vais farfouiller dans mes bouquins. merci mandra de nous faire partager tes connaissances. perso j'y connais rien en légendes ou mythologie nordiques.
une histoire perso qui fait partie de mes légendes quand j'étais toute petite. j'ai aimé croire que les montagnes étaient des monstres endormis et qu'ils se réveilleraient un jour surtout bien sur si j'étais pas sage. encore aujourd'hui en savoyarde avertie j'adore ces monstres endormis et je raconte la même histoire à mes enfants. c'est amusant quand on se ballade en montagne d'imaginer qu'on grimpe sur le dos du monstre... (désolée pour cette disgression tout à fait perso :oops: )
phiphi
 

par mandradred » Ven 20 Nov 2009, 23:04

merci phiphi :) je suis contente que ça vous tente toi, Théo et nephtis de mettre vous aussi vos petites histoires .
Quand au fait que les montagnes soient des monstres et bien tu n'as peut pas tout a fait tord,vois cette histoire qui fait suite à a la première .

La création du monde

Selon le mythe, le monde aurait surgi d’un gouffre immense : Ginnungagap, le Vide Béant. Le Créateur était le grand-père d’Odin, le plus grand des dieux nordiques.
Les créations se multiplièrent et les premiers géants firent leur apparition. Ils étaient les ennemis implacables des dieux.
Représentant le bien et le mal, les deux races étaient vouées à un conflit sans fin.
Parfois, ils fraternisaient et Odin naquit d’une liaison entre un dieu et une géante. Mais, il devint le fléau des géants. Il détruisit le géant Ymir.
Après ce meurtre, Odin et ses frères devinrent créateurs. Du corps d’Ymir, ils firent notre monde. Son sang se transforma en fleuves et en mers, sa chair en terre, ses os en montagnes, son crâne en voûte céleste.
La Lune et le Soleil furent placés sur des chars, poursuivis par deux loups, Skoll (répulsion) et Hati (haine).
A la fin des temps, ces deux monstres finiraient par dévorer les lumières célestes.

Odin et ses frères façonnèrent ensuite les êtres. D’abord, vinrent les nains . Ils furent placés dans des grottes pour chercher de l’or. Quatre nains, Nord, Sud, Est et Ouest reçurent comme mission de soutenir les coins du firmament.
Après les nains, ce fut le tour des humains. Les dieux les installèrent dans la région de Midgard, située au centre de l’univers.
Enfin, les dieux créèrent leur propre domaine d’Asgardr.
L’univers nordique se caractérisait par neufs mondes, répartis entre les humains, les géants et les races divines.Ces neuf mondes cohabitaient difficilement et se battaient régulièrement entre deux alliances.
Le monde du dessous était le royaume d’Hel, déesse des enfers.
Le monde nordique comptait deux familles divines distinctes :
Les Ases « dieux » qui habitaient Asgardr et dont le chef était Odin
Les Vanes représentés par Freyr et Freyja qui représentaient l’agriculture et la fécondité
Les voyantes, volvas, jouissaient d’un statut spécial. Elles prédisaient l’avenir aux individus ou aux communautés. Les voyants prédisaient également l’avenir au cours de cérémonies sacrificielles.

Appelé « Père de Tout », Odin a engendré plusieurs autres Ases, dont Baldur et peut-être Thor.
Odin possédait une lance magique, Gungnir, fabriquée par les nains. Il montait le cheval à huit jambes, Sleipnir. Deux corbeaux l’accompagnaient, Huginn et Muninn, « pensée » et « mémoire ».
Odin était plus craint qu’aimé. Pour ce dieu, le savoir «était le pouvoir. Il avait sacrifié un œil pour boire à la source du Savoir.
Thor
C’était le plus fort des dieux et aussi le plus admiré. Il incarnait la bravoure viking. Célèbre pour ses exploits de tueur de géants, il était vénéré comme principal défenseur d’Asgardr et de Midgard et protecteur du monde face au chaos.
Fils d’Odin et de Jord « la Terre », il vivait avec son épouse Sif. Il voyageait dans un char tiré par deux chèvres qui avaient des facultés magiques. Si l’on manquait de nourriture, on pouvait les tuer et les manger à condition de laisser les os intacts. Les chèvres se régénéraient alors.
Thor était également associé aux orages. On disait que le tonnerre venait du bruit de son char traversant le ciel.
Thor possédait un marteau, Mjollnir, l’un des six trésors fabriqués par les nains pour les dieux.
Cette arme fracassait tout ce qu’elle touchait et revenait dans la main de Thor quand il la lançait.
Les Ases
Baldur : Fils d’Odin, c’est le plus beau des dieux. Il est associé à la joie et à la lumière
Loki : Dieu fourbe qui finit par devenir un symbole du mal à l’état pur. C’est le père de Hel, la maîtresse de l’enfer, du loup Fenrir et du Serpent du Monde, Jörmungand
Heimdall : Dieu de l’aurore, c’est le gardien de Bifrost, le pont arc-en-ciel qui relie Midgard à Asgardr
Tyr : Un des premiers dieux de la guerre, célèbre pour sa force et son courage
Ull : Dieu du tir à l’arc et de la chasse ainsi que de l’hiver
Iduna : Déesse du printemps
Frigg : Déesse du ciel et des nuages
Les Vanes
Njörd : Dieu des eaux côtières et de la pêche
Freyja : Déesse de l’amour passion et de la fécondité
Freyr : Dieu de la fertilité, associé au soleil et à la pluie
L’univers viking grouillait de créatures plus ou moins maléfiques. Les géants étaient plutôt lents d’esprit mais étaient craint à cause de leur taille.
Créatures du froid et de la nuit, ils ne supportaient pas le soleil, qui les transformait en pierre, tout comme les nains, peuple souterrain.
Les trolls vivaient également dans des souterrains sous des tumulus. Rudes et sauvages, les trolls vivaient à Jotunheim, avec les géants, qui les utilisaient souvent comme serviteurs.
Les elfes possèdent des origines plus complexes. On leur faisait des sacrifices au début de l’hiver, liés à des rites de fertilité.
Les Elfes Clairs étaient presque aussi beaux que des dieux. Par contre, les Elfes Noirs étaient hideux.
Les dragons jouérent le rôle de gardiens de trésor.
Ils etaient également dépositaires d’une sagesse ésotérique. Fafnir, qui s’est transformé en dragon, a la réputation de posséder une connaissance infinie.
En buvant accidentellement du sang de dragon, Siegfried a appris à parler le langage des oiseaux.
Mais....
Le monde des dieux et des hommes devait finalement être détruit. Même Odin et Thor ne pourvaient empêcher l’inéluctable.
l’avènement du Ragnarök devait être précédé d’une guerre entre les hommes. Puis, viendra un hiver épouvantable, long de trois ans. Les loups qui poursuivirent la lune et le soleil finirent par dévorer leur proie.
La terre trembla , arbres et rochers s’abattirent.Trois coqs chanterent et les forces du Mal se déchaînèrent alors. Le loup Fenrir brisa ses chaînes et le Serpent du Monde jaillit de la mer pour cracher son venin.
Tous les ennemis des dieux se sont alliés pour l’ultime combat.
Lors de ce combat, Thor fut tué par Jörmungand, le Serpent du Monde. Odin fut englouti par Fenrir. Les ennemis s’entretuèrent puis le Soleil s’obscurci. Le firmament s’ouvrit et les étoiles tombèrent du ciel.
L’océan engloutit la terre.
IL fut dit qu'Après ce cataclysme, un nouveau monde émergera. Deux des fils d’Odin survivront ainsi que deux fils de Thor.
Un couple d’humain survivra à la bataille finale et repeuplera la terre. Malgré tout, le mal restera présent dans ce nouvel âge de l’innocence.

L'Arbre du Monde, Le grand frêne, nommé Yggdrasil, constitue l'axe autour duquel tournent tous les mondes .
mandradred
 

par nephtis » Dim 22 Nov 2009, 17:23

bonjour dans un autre registre je vais vous raconter la légende de madame coco une légende de guadeloupe ,je suis déja allée a l'endroit dont parle l'histoire et c'est un endroit magnifique fort en sensations:
La Porte d'enfer d'Anse Bertrand était encore une arche naturelle en surplomb. Elle ne résista pas au pire séisme qu'ait jamais connu la Guadeloupe en 1843 qui la fit s'écrouler. Depuis, l'eau s'avance profondément dans la terre découpée en faille étroite. À l'intérieur de l'anse, l'eau est calme et peu profonde ; en revanche, à l'embouchure, de violents courants circulent entraînant des rouleaux importants. Sur la paroi est de la faille, un sentier mène à une grotte percée dans la falaise : le Trou de Madame Coco. D'où vient cette appellation ? Difficile de percer un mystère retracé de mille et une façons. Pour autant, on ne résiste pas à la curiosité de cette légende qui continue à entretenir les esprits... Et les corps.

« Madame Coco » commerçante du bourg pas très fortunée avait pour amie, Madame Grands Fonds, une riche commerçante. Madame Coco, désirant accéder elle aussi à la fortune décida pour arriver à ses fins de commercer avec le diable la richesse, en échange d'un sacrifice humain. Madame Coco devenue riche ne respecta pas sa parole. Elle fut alors obligée de vendre son corps et son âme au diable. Des marins auraient vu Mam Coco marcher sur l'eau en compagnie d'un cavalier avant de disparaître une ombrelle à la main.... On peut supposer que la grotte fut sa destination. Depuis, la légende est si vivace que des rites sorciers s'y déroulent fréquemment et les bougies illuminant les lieux à la nuit tombée attestent de sa persistance.
Voila j'éspere que ça vous à plus .J'ai hâte de lire vos prochaines histoires :D
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par mandradred » Lun 23 Nov 2009, 17:03

formidable :) merci nephtis , j'adore!
Mandra
mandradred
 

par Xiao_Bai » Lun 23 Nov 2009, 20:34

Bonjour !

Je ne sais pas trop si ça peut vous intéresser, mais je passe l’option chinois en juin et mes textes de bac sont principalement des contes.

En voici un :

拔 苗 助 长
【Bá miáo zhù zhǎng】
【Tirer les pousses pour les aider à grandir】


Autrefois dans la province de Song Guo située dans la Chine ancienne, il y avait un jeune fermier qui s’inquiétait de la pousse de ses rizières qui ne grandissaient pas et, effrayé, allait les voir tous les jours.

- «  Je veux que mes rizières grandissent plus vite ! » pensait-il.

Mais deux ou trois jours passèrent et il ne remarqua aucun changement dans la pousse de ses rizières. Pourquoi donc ne grandissaient-elles pas ? Au bout d’un moment, le fermier devint impatient :

- « Pourquoi ne grandissez-vous pas ? » demandai-t-il aux rizières. « Je ferais mieux de vous aider à pousser ! »

Alors, il tira les pousses de riz une par une vers le haut, en effectuant un travail harassant de l’aube au crépuscule. Il était épuisé, et rentra chez lui. Le soir, il se coucha dans son lit avec un plaisir indescriptible.

- « Les pousses que j’ai tiré seront sûrement plus grandes demain ! » songea-t-il.

Le lendemain, le fermier courut impatiemment vers son champ mais devant ses yeux ne se trouvait qu’une étendue de pousses fanées.

Morale : Si tu veux t’enrichir et agir contre les lois de la nature, les choses s’empireront.

Bonne soirée !
Xiao_Bai
 

par Cendre2lune » Lun 23 Nov 2009, 22:09

Merci à vous pour ces belles hsitoires! :D
Je vais dire comme les enfants: "encore!" :D
La vie ne vaut d'être vécue sans amour.
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par mandradred » Mar 24 Nov 2009, 09:32

merci Xiao_Bai ,très bonne réflexion en effet :D
mandradred
 

par nephtis » Mar 24 Nov 2009, 18:23

j'ai beaucoup aimé ton histoire xiao-bai ,ça serrait sympa de faire le tour du monde des contes et légendes :D
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par phiphi » Mer 25 Nov 2009, 09:06

Il y a très longtemps, le lac Titicaca était une vallée fertile peuplée d'hommes vivant heureux et tranquilles. Rien ne leur manquait; la terre était riche et leur procurait tout ce dont ils avaient besoin. Sur cette terre on ne connaissait ni la mort, ni la haine, ni l'ambition.

Les Apus, les dieux des montagnes, protégeaient les êtres humains. Ils ne leurs interdisaient qu'une seule chose : personne ne devait monter au sommet des montagnes où brûlait le Feu Sacré.
Pendant longtemps, les hommes ne pensèrent même pas à enfreindre cet ordre des dieux. Mais le diable, esprit malin condamné à vivre dans l'obscurité, ne supportait pas de voir les hommes vivre si paisiblement dans la vallée.
Il s'ingénia à diviser les hommes en semant la discorde. Il leur demanda de prouver leur courage en allant chercher le Feu Sacré au sommet des montagnes.

Alors un beau jour, dès l'aube, les hommes commencèrent à grimper au sommet des montagnes, mais à mi-chemin ils furent surpris par les Apus. Ceux-ci comprirent que les hommes les avaient désobéi et décidèrent de les exterminer.
Des milliers de pumas sortirent des cavernes et se mirent à dévorer les hommes qui suppliaient le diable de les aider. Mais celui-ci restait insensible à leurs suppliques.

Voyant cela, Inti, le dieu du Soleil, se mit à pleurer. Ses larmes étaient si abondantes qu'en quarante jours elles inondèrent la vallée. Un homme et une femme seulement parvinrent se sauver sur une barque en jonc. Quand le Soleil brilla à nouveau, l'homme et la femme n'en croyaient pas leurs yeux : sous un ciel bleu et pur, ils étaient au milieu d'un lac immense. Au milieu des eaux flottaient les pumas qui s'étaient noyés et s'étaient transformés en statues de pierre.
Ils appelèrent alors le lac "Titicaca", le lac des pumas de pierre.

voila une des nombreuses légendes du pays inca ou un jour j'irai c'est sur!!!
phiphi
 

par mandradred » Mer 25 Nov 2009, 11:36

magnifique !! :D merci Phiphi
mandradred
 

par mandradred » Ven 27 Nov 2009, 09:53

Une légende chinoise , raconte qu'à l'aube du temps, le monde n'était pas rythmé par la succession du jour et de la nuit. Les astres sortis tous ensemble, brillaient continuellement dans le ciel, exposant la terre aux brûlures de leurs rayons destructeurs.
Un chasseur émérite décida de mettre fin à cette situation et décocha une flèche au premier astre, le masculin, qui tomba à terre. En voyant cela, le deuxième astre, féminin, alla se cacher, plongeant le monde dans l'obscurité.
Les hommes envoyèrent alors le coq pour qu'il appelle de son chant l'astre caché et le fasse sortir de sa cachette, ce qu'il fit. L'astre touché par le chasseur se remit aussi à briller mais de façon plus faible, dans le ciel noir de la nuit.
Depuis ce jour, le soleil et la lune se succèdent dans le ciel, n'osant plus nuire à l'homme. Quand le chasseur mourut, son âme monta dans la lune où il vit encore. Certains voient d'ailleurs toujours son ombre noire flotter à la surface de la lune.
mandradred
 

par phiphi » Lun 30 Nov 2009, 15:31

c'est beau!!!
phiphi
 

par fanny9425 » Mer 09 Déc 2009, 14:03

Bonjour à tous,
Je vois qu'il y a de très jolies choses qui se disent sur ce topic... puis-je m'incruster ? :oops:

Je vais vous raconter la légende du Coq de Barcelos (le petit coq portugais symbole du Portugal)

Tout se passe au XVIème siècle.
D'après cette légende, un jour un crime fut commis dans ce village. Or, on ne retrouva pas le coupable, et les habitants de Barcelos furent intrigués par cela. Cette histoire les préoccupait et les affolait.

Un jour apparut dans la ville un homme de Galice (Frontière du Nord qui sépare l'Espagne du Portugal), sur qui se portèrent, on ne sait pour quelles raisons, immédiatement les soupçons. Les autorités l'arrêtèrent sans preuves. L'homme eut beau protester et clamer son innocence, rien n'y fit.

Personne ne voulu croire que cet homme se rendait à Saint Jacques de Compostelle pour accomplir un voeu, car il était un fervent adorateur du Saint que l'on vénérait à Compostelle, ainsi que Saint Paul et de Notre Dame. L'homme fut condamné à être pendu !!!

Au moment où on le conduisait à la potence, il demanda à être remis en présence du juge qui l'avait condamné. L'autorisation lui fut accordée et on l'emmena à la résidence du magistrat qui était en plein banquet avec quelques amis.

L'accusé affirma à nouveau son innocence et devant l'incrédulité des assistantes, il montra un coq rôti qui était sur la table et s'exclama : "il aussi sûr que je suis innocent,qu'il est sûr que ce coq chantera au moment où on me pendra".

Cette déclaration ne fit que provoquer les éclats de rire de toute l'assistance ; mais personne ne toucha au coq rôti, qui resta donc entier dans son plat. On entraîna alors l'homme vers la potence.

Et ce qui semblait impossible arriva ! Au moment où le pèlerin allait être pendu, le coq rôti se dressa sur la table et chanta. Le juge et ses invités restèrent ébahis. Personne ne douta plus de l'innocence du condamné. Le juge couru à la potence et quelle ne fut pas la stupéfaction quand il vit le pauvre homme la corde au cou, mais le nœud refusant absolument de serrer...

On le délivra immédiatement et on le renvoya en paix. Quelques années plus tard, il revient à Barcelos, où il fit ériger un monument en hommage à la Vierge et à Saint Jacques.

Et voilà !! C'est à partir de cette légende que le Portugal adopta le Coq de Barcelos comme symbole, car il symbolisait une histoire morale, optimiste et juste...

J'espère que cela vous aura plu :wink:

Bon après midi à toutes et à tous

Fanny
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par fanny9425 » Mer 09 Déc 2009, 14:03

PS : finalement je me suis incrustée lol :oops: :oops: :oops:
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par phiphi » Mer 09 Déc 2009, 18:03

t'as bien fait Fanny, elle est belle ton histoire
phiphi
 

par mandradred » Mer 09 Déc 2009, 18:39

Super Fanny :D merci beaucoup ,n'hésites pas à en poster d'autres!
Mandra
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par patrice86 » Mer 09 Déc 2009, 21:04

j ai bien apprécié la lecture de vos contes et légendes
super
merci à tous
patrice
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par mandradred » Mer 09 Déc 2009, 23:30

tu nous en ecris une quand tu veux Pat :D et je sais que tu en connais plein !!!
mandradred
 

par Chris08 » Jeu 10 Déc 2009, 11:02

Ha oui Patrice à quand la prochaine ???
J' adore et lis toujours avec attention, toutes tes histoires, légendes etc ... :D
Chris08
 

par mandradred » Ven 11 Déc 2009, 08:50

Il était une fois, une seule fois, dans un des pays de notre monde, un homme que tous appelaient le Magicien des Peurs.

Ce qu’il faut savoir, avant d’en dire plus, c’est que toutes les femmes, tous les hommes et tous les enfants de ce pays étaient habités par des peurs innombrables.

Peurs très anciennes, venues du fond de l’humanité, quand les hommes ne connaissaient pas encore le rire, l’abandon, la confiance et l’amour.

Peurs plus récentes, issues de l’enfance de chacun, quand l’incompréhensible de la réalité se heurte à l’innocence d’un regard à l’étonnement d’une parole, à l’émerveillement d’un geste ou à l’épuisement d’un sourire.

Ce qui est sûr, c’est que chacun, dès qu’il entendait parler du Magicien des Peurs, n’hésitait pas à entreprendre un long voyage pour le rencontrer. Espérant ainsi pouvoir faire disparaître, supprimer les peurs qu’il ou elle portait dans son corps, dans sa tête.

Nul ne savait comment se déroulait la rencontre. Il y avait chez ceux qui revenaient du voyage, beaucoup de pudeur à partager ce qu’ils avaient vécu. Ce qui est certain, c’est que le voyage du retour était toujours plus long que celui de l’aller.

Un jour, un enfant révéla le secret du Magicien des Peurs. Mais ce qu’il en dit parut si simple, si incroyablement simple, que personne ne le crut.

« Il est venu vers moi, raconta-t-il, m’a pris les deux mains dans les siennes et m’a chuchoté :

- Derrière chaque peur, il y a un désir. Il y a toujours un désir sous chaque peur, aussi petite ou aussi terrifiante soit-elle ! Il y a toujours un désir, sache-le ».

« Il avait sa bouche tout près de mon oreille et il sentait le pain d’épices » confirma l’enfant.

« Il m’a dit aussi :

- Nous passons notre vie à cacher nos désirs, c’est pour cela qu’il y a tant de peurs dans le monde. Mon travail, et mon seul secret, c’est de permettre à chacun d’oser retrouver, d’oser entendre et d’oser respecter le désir qu’il y a sous chacune de ses peurs ».

L’enfant, en racontant tout cela, sentait bien que personne ne le croyait. Et il se mit à douter a nouveau de ses propres désir.

Ce ne fut que bien des années plus tard qu’il retrouva la liberté de les entendre, de les accepter en lui. Cependant, un jour, un homme décida de mettre le Magicien des Peurs en difficulté.

Oui, il voulait le mettre en échec. Il fit le voyage, vint à lui avec une peur qu’il énonça ainsi :

- J’ai peur de mes désirs !

Le Magicien des Peurs lui demanda :

- Peux-tu me dire le désir le plus terrifiant qu’il y a en toi ?

- J’ai le désir de ne jamais mourir, murmura l’homme.

- En effet, c’est un désir terrible et fantastique que tu as là.

Puis, après un temps de silence, le Magicien des Peurs suggéra :

- Et quelle est la peur qu’il y a en toi, derrière ce désir ? Car derrière chaque désir, il y a aussi une peur qui s’abrite et parfois même plusieurs peurs.

L’homme dit d’un seul trait :

- J’ai peur de ne pas avoir le temps de vivre toute ma vie.

- Et quel est le désir de cette peur ?

- Je voudrais vivre chaque instant de ma vie, de la façon la plus intense, la plus vivante, la plus joyeuse, sans rien gaspiller.

- Voilà donc ton désir le plus redoutable", murmura le Magicien des Peurs. "Ecoute moi bien. Prends soin de ce désir, c’est un désir précieux, unique. Vivre chaque instant de sa vie de la façon la plus intense, la plus vivante, la plus joyeuse..., sans rien gaspiller, c’est un très beau désir. Si tu respectes ce désir, si tu lui fais une place réelle en toi, tu ne craindras plus de mourir. Vas, tu peux rentrer chez toi.

Mais vous qui me lisez, qui m’écoutez, peut-être, vous allez tout de suite me dire :

"Alors chacun d’entre nous peut devenir un magicien des peurs" Bien sûr, c’est possible, si chacun s’emploie à découvrir le désir qu’il y a en lui, sous chacune de ses peurs ! Oui, chacun de nous peut oser découvrir, dire ou proposer ses désirs, à la seule condition d’accepter que tous les désirs ne soient pas comblés. Chacun doit apprendre la différence entre un désir et sa réalisation...

"Alors, tous les désirs ne peuvent se réaliser, même si on le désire ?"

"Non, seulement certains. Et nul ne sait à l’avance lequel de ses désir sera seulement entendu, lequel sera comblé, lequel sera rejeté, lequel sera agrandi jusqu aux étoiles !

C’est cela, le grand secret de la vie. D’être imprévisible, jamais asservie et en même temps, immensément généreuse face aux désirs des humains." Des rumeurs disent que le Magicien des Peurs pourrait passer dans notre pays...
mandradred
 

par patrice86 » Ven 11 Déc 2009, 09:00

Chris08 a écrit:Ha oui Patrice à quand la prochaine ???
J' adore et lis toujours avec attention, toutes tes histoires, légendes etc ... :D

hello chris08
bientot j essaiera de vous raconter un peu poitiers
à plus
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par Chris08 » Ven 11 Déc 2009, 10:10

Merci Mandra pour cette magnifique "histoire" et en plus tellement réelle :D
Si tu en as d' autres ce sera toujours avec autant de plaisir que je les lirais ;)

Patrice, en effet Poitiers est une ville "riche" historiquement, c' est avec impatience que j' attends également tes prochains récits :D

Merci à vous deux pour ces moments de détente et de plaisir :)
Amitiées, Chris.
Chris08
 

par patrice86 » Dim 20 Déc 2009, 09:50

Un peu d antant ,
Nous sommes bientot au solstice d hiver , il y a bien longtemps , les celtes fêtaient
cette période le nom de Yule, c’est le nom de la fête germanique et nordique.
La nuit de Mères, ou nuit de la Mi-hiver, et la nuit du Tournant du Soleil
ou nuit de la Mi-été …
Les anciennes principales fêtes prenaient surtout place aux deux solstices
et aux deux équinoxes. La plus significative de toutes était celle de Jul
ou Jöl, la fête du solstice d’hiver. C’était pour ainsi dire la fête de la
naissance du soleil, dont le symbole est la roue, (Vieux Norois : hiol,
jol) et commençait la nuit du 25 décembre, la sainte Nuit des Mères ou «
Weih » (consacrée, sainte), ceci pour 12 jours jusqu’au saint Jour de
Lumière, ou Jour Principal. On se souvient encore du nom « Les Douze » ou
les Douze Nuits, qui désignait les jours du 25 décembre au 6 janvier, une
période sacrée. Pendant ce temps, toute querelle et toute arme étaient
laissées de côté, aucun travail ne devait être entrepris et les Dieux
tenaient leur cortège festif.
Pendant 12 jours, une ambiance de fête régnait dans les maisons et les
rues, et chaque invité était le bienvenu. Dans le foyer brûlait le bûche
de Noël que chacun pouvait aller chercher dans les bois sans être puni
comme un voleur de bois, et dans la salle décorée en vert résonnaient
pendant les fêtes des chants glorifiant le soleil enfant. On s’amusait à
toute sorte de jeux et de devinettes, et on prenait du porc comme met de
fête, le verrat étant consacré à Fro. Les gens croyaient que les Dieux
quittaient leur demeure dans la nuit pour descendre sur terre, et alors
l’influence divine se manifestait dans toute la nature.
Toutes les créatures fêtaient avec gratitude le train des Dieux, toute eau
était sacrée ou bien changée en vin, et tout recevait la consécration
divine. On puisait aux saintes sources au milieu de la nuit l’eau nommée «
Wy » afin de la conserver pour un usage consacré, et pour en asperger les
habitations, on sortait au dehors le fourrage afin de le bénir. On
ramassait des plantes rendues sacrées par le passage des Dieux, pour les
donner au bétail. On secouait les arbres pour les sortir de leur sommeil
et, ainsi éveillés, pour ainsi dire afin d’accueillir la Divinité, afin
qu’ils ne restent pas secs et stériles au moment de la fructification. («
au moment de la distribution de la providence des fruits »). On cherchait
ainsi à s’allier les Dieux par des dons et apaiser leur colère par des
feux brûlant en leur honneur, et en tenant de grands repas sacrificiels. »
Otto Freiher von Reinsberg-Düringsfeld, “Aberglaube-Sitten-Feste
Germaischer Völker, das festliche Jahr”, Reprint-Verlag-Leipzig (reprint
of the original 1898).
Traduit de l’ allemand par Yves Kodratoff.
Cet auteur nous dit aussi :
« (Les Mères) arrivent chez nous la veille de Yule et se réunissent en une joyeuse fête, un sumbel, Pertho ou Peorth (nom d’une des runes germaniques), avec les femmes sages du lieu qu’elles visitent. Le lendemain, elles sont rejointes par leurs conjoints et commencent les douze jour de Yule, les douze jours d’ivresse mystique et de tempête physique pendant lesquels vie et mort se confondent. »
Le solstice d’hiver a toujours été une période de naissance des grands prophètes ou personnages religieux (Mithra est né lors du solstice d’Hiver bien avant le chritiannisme, Jesus achangé de date de naissance plusieurs fois etc.).
Le folklore celtique nous est resté par l’épicéa (arbre qui ne perd pas ses feuilles), les boules de noël (anciennement des pommes, du blé étaient accrochées aux branches). On accrochait aussi les branches de gui et de houx pour honorer ce qui nte meurt pas en hiver.
Les civilisations proto-celtes (antérieures aux celtes), donnent à cette période une grande importance, que l’on peut voir grâce à l’alignement des pierres de certains mégalithes (Newgrange par exemple et Stonehenge) lors du lever du soleil, le jour du solstice.
Le visage de la Déesse lors du solstice d’hiver
On parle souvent de vierge pure dans le christianisme qui aurait donné naissance au Christ. Rien de bien nouveau, Krishna, Bouddha, Zoroastre seraient aussi nés d’une femme vierge.
Quelle peut être la signification de vierge en ce cas, car il va de soi d’un point de vue purement naturel c’est impossible ?
La Déesse qui donne naissance au soleil, aux Dieux etc. montre par là sa pureté sans faille, n’importe quelle femme ne pourrait pas enfanter un Dieu. Il s’agit plus d’une virginité de l’âme à un temps T (la Déesse incarnant le grand Tout), on célèbre donc la pureté originelle de la Déesse à Yule.
La Déesse est LA Mère.
On célèbre ce festival avec des feux, des bougies ou la célèbre bûche (Yule log). Il existe différentes versions de cette coutume.
Certains païens choisissent de brûler leur plus belle bûche de chêne ou de pin. On l’allume à l’aube. Tandis que la bûche flambe, on visualise le soleil brillant à travers le feu et on pense à des jours plus chauds. Souvent, on garde une partie de cette bûche qui servira à allumer la bûche de l’année suivante. On garde ce morceau toute l’année pour protéger la maisonnée.
Une autre coutume veut qu’on ne brûle pas entièrement la bûche; on l’utilise pour allumer tout autour trois bougies de différentes couleurs: rouge, verte et blanche pour symboliser la saison, verte, or et noire pour représenter le Dieu Soleil, ou blanche, rouge et noire, pour représenter la Déesse Mère. On décore ensuite la bûche avec du gui, du houx, des rubans et des couronnes rouges.
pour un peu plus :
sources:-http://www.paganisme.fr/paganisme/fetes-celtiques/yule (merci à l hauteur de cette page , il y a aussi des recettes de cuisine).
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par phiphi » Dim 20 Déc 2009, 10:39

mandra, ton texte me rappelle ce que disait Bouddha " Nous sommes ce que nous pensons. avec nos pensées, nous bâtissons notre monde" .

et je vous livre cette légende de la Befana. que je fêtais lorsque je vivais en Italie au début janvier.
La BEFANA autrefois appelée "STRIA" (mégère ou sorcière) était attendue avec anxiété par les enfants qui, en ce temps là ne recevaient que quelques modestes cadeaux.

On réchauffait la pièce où la vieille sorcière devait venir, en passant par la cheminée. Afin qu'elle restât le plus longtemps possible, on mettait sur la table différents mêts, des fruits et un peu de vin. On mettait aussi du foin sur le seuil de la maison pour son âne. On pendait à la cheminée de vieilles chaussettes : le récipient typique pour accueillir la générosité de la "Stria".

La sorcière offrait la couronne, espèce de chapelet dont les grains étaients faits de châtaignes cuites, de pommes et d'oranges. Tous ces fruits étaient enfilés sur une ficelle: les châtaignes, groupées par dix, étaient les "Ave Maria"(je vous salue Marie), les pommes le "Padre Nostro" et, dulcis in fundo, une orande finissait le rosaire.

On s'empressait d'achever le ménage, de crainte que la Vieille ne vienne tout déranger.

Les garçons des hameaux allaient dans la forêt chercher du bois de rouvre, des "visoni", c'est à dire des flèches sèches de houblon, des souches qui brûlaient facilement et rangeaient tout ce bois en tas dans la cour, dans l'attente d'exécuter la vieille sorcière.

Après son passage, les garçons s'amusaient avec leurs cadeaux: surtout des fruits, déposés par les parents dans les chausettes pendues à la cheminée, et appelés "buijelo" en dialecte vénitien.

La nuit des Rois, parmi les cris, les chants et les pleurs d'enfants, on brûlait la vieille sorcière, sorte de pantin de paille, vêtu de guenilles, lié à un poteau au dessus du feu, dans la cour. On attendait alors, en mangeant et en plaisantant, que le feu "vengeur", finisse de brûler les cendres de la Vieille, qui avait été très généreuse.

Dans chaque hameau on pouvait voir de grands feux qui animaient vallées et monts, et éclairaient la ciel qui, peu à peu, s'obscurcissait au fur et à mesure que les feux s'éteignaient.

En italien, "Befana" est à la fois le nom de la fête de l'Epiphanie et le nom de la sorcière. Il paraît que l'on peut toujours l'apercevoir sur son balai, dans le ciel nocturne du 5 au 6 janvier, toute de noir vêtue, les souliers élimés et percés, portant un énorme sac sur le dos.

Elle apporte des friandises aux enfants sages... et du charbon aux autres.
phiphi
 

par mandradred » Dim 20 Déc 2009, 19:55

super vos récits , merci :D
mandradred
 

par falinette » Mer 06 Jan 2010, 14:39

bonjour
je remonte le post et me permets d'insérer un texte qui m'a toujours plu
bonne lecture et bon voyage parmi les contes et légendes
Falinette

"Il y a quelques jours,

J’ai fait un rêve étrange,

Je m’y serai cru.

Un vieux sage m’apparu et me confia un grand secret :

Lorsqu’il était très jeune, on lui avait raconté une vieille légende.

Dans une contrée lointaine, presque inaccessible, tout près des cimes des montagnes enneigées, poussaient des fleurs très rares qui étaient magiques.

Ce sage les avait recherchées pendant toute sa vie sans les trouver.

D’après cette légende, plusieurs personnes avaient perdu la vie pour elles et d’autres en avait trouvé dans des expéditions qui duraient des mois, traversant montagne après montagne, afin d’arriver enfin à cet endroit sacré ou poussaient ces magnifiques fleurs.

Ces magnifiques fleurs sacrées du bout du monde possédaient des capacités extraordinaires. Des Rois, des Seigneurs du temps, n’hésitaient pas à organiser des expéditions de recherche de ces fleurs magiques.

Quelques-uns avaient percé le mystère de cette fleur qui pouvait changer leur destinée d’un seul regard. Plusieurs en revenaient transformés. La haine, la colère, les avaient abandonnés, laissant place à la paix et à la sérénité. Une lumière de paix et d’amour rayonnait d’eux si intensément que personne ne pouvait y résister, changeant toutes les autres personnes qui les côtoyaient.

Des Rois et Seigneurs du temps jaloux avaient envoyé des expéditions pour les détruire, et d’après la légende, une grande partie de ces fleurs disparut à tout jamais.

Cette légende s’effaça avec le temps. Les expéditions furent abandonnées et tout fut oublié, mais des écrits restèrent dans des textes anciens connus de peu de personnes.

On racontait que cette fleur avait un don : la faculté d’émettre, sur simple regard, une vibration d’une longueur d’onde spécifique qui servait à nous sortir de notre sommeil, à nous transformer en réveillant nos capacités illimitées qui dormaient en nous.

Elle enseignait comment nous pouvons changer notre destinée en faisant confiance à notre intuition pour découvrir notre chemin de vie, notre sagesse défaillante et souvent même redonner la vie.

Nos peurs, nos émotions nous contrôlent bien souvent et ont pris possession de nous en nous faisant esclaves d’elles-mêmes.

Ainsi le regard d’une simple fleur peut tout changer !

Ne sommes-nous pas de grands créateurs…

Une partie de tout ce qui est créé ?

Le Sage me confia aussi que ces fleurs avaient été apportées dans notre monde il y a de cela plusieurs décennies car nous possédions maintenant des moyens de se déplacer qui nous permettaient de nous rendre facilement dans ces contrées devenues accessibles.

Des fleurs ont été rapportées pour être cultivées et vendues dans le monde entier car elles sont magnifiques.

Quelle drôle d’histoire… et pourquoi me confier tout ça à moi ?

Mais ce n’est qu’un rêve, une simple légende racontée par un vieux sage d’un autre temps…

Et si c’était vrai ?"
falinette
 

par mandradred » Mer 06 Jan 2010, 17:01

et si c 'etait vrai ? :D
superbe histoire merci Falinette
mandradred
 

par phiphi » Mer 06 Jan 2010, 18:40

voila une belle légende, merci Falinette
phiphi
 

par amethyste » Mer 06 Jan 2010, 21:08

Amis des legendes bonsoir ! je vais vous poster une histoire bien reélle mais qui est tellement etrange qu'elle va eveiller votre curiostité ! elle se passe juste a coté de chez moi, et l'eglise en question peut etre visitée (pour ceux qui voudraient partir a l'aventure), la seule eglise ou on trouve un benitier en forme de diable ..... :shock:
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par amethyste » Mer 06 Jan 2010, 21:11

Le secret de l'abbé Saunière.....

Mgr Beauséjour, évêque de Carcassonne, est muet de stupéfaction. Il vient de prendre connaissance du dossier que son vicaire général lui a remis. Ainsi un de ses curés de campagne mène plus grand train que lui si l'on en croit les comptes, sans doute truqués en plus, qui viennent de lui parvenir. Le premier novembre 1900, ce curé avait fait entrer dans son presbytère : 1 fût rhum Martinique en caisse ABC no 1031: 45 litres à 2 francs= 90 francs ; 50 litres du rhum à 2,35 franc= 117,50 francs (Rhum parfait, presque historique) ; 33 litres de vin blanc Haut Barsac; 33 litres de Malvoisie, 17 litres de quinquina doré, 53 litres de Banyuls, 12 litres de muscat. Cela représente alors une somme considérable, c'étaient des francs-or, la plus forte des monnaies. Comment le curé d'une bourgade au fond de son diocèse peut-il payer tout cela, et pour en faire quoi ? Il convoque aussitôt à l'évêché ce curieux vicaire. Malheureusement, à chaque injonction, il reçoit une lettre d'excuse, certificat médical à la clé : l'abbé Bérenger Saunière est malade.
Un étrange personnage
Étrange personnage que ce Saunière, bel homme, bâti en joueur de rugby. C'était un enfant de la région, d'origine pauvre, né le 11 avril 1852 à Montazels, d'une famille fort modeste, aîné de sept enfants. Ordonné en 1879, vicaire à Alet puis curé d'un petit village, il se trouve, trois ans après, professeur au séminaire de Narbonne. Il n'y reste pas longtemps : ses manière désinvoltes, son indépendance ne plaisent guère à ses supérieurs. En voulant le punir, ceux-ci, curieusement, lui ouvrent la route de l'aventure en le nommant en 1885 curé d'une petite bourgade : Rennes-le-Château, proche de Montségur, le dernier refuge des hérétiques Cathares. Quelques maisons bordent l'unique rue du village ; pour l'abbé Saunière, cette nomination représente l'exil le plus total. Semées de petites villes et de minuscules villages, des vagues de collines partent des Pyrénées pour venir mourir à Carcassonne. La terre est dure. Les habitants sont rares.
Une région pauvre
La région est pauvre. Elle était pourtant très riche. Autrefois, il y a 2 000 ans, les Celtes y habitaient- Narbonne était leur capitale. Les Wisigoths, ennemis mortels des Romains, ont pris leur suite, jusqu'aux invasions musulmanes de l'an 700. Depuis, le pays se méfie : des tours de guet, aujourd'hui ruinées, cernent le paysage. Des châteaux forts achèvent de s'écrouler au sommet des collines. Pendant des centaines d'années, les hommes ont nourri cette terre de leur sang. Devenue partie intégrante du comté de Toulouse en 1050, la région a suivi son Seigneur dans le catharisme. Comme toute la région, Rennes s'est endormi loin de l'histoire. Après avoir été une capitale de plus de 30 000 habitants, la ville a fini par devenir un pauvre hameau, défendu par un vieux château.
Un curieux voisin
Son voisin, l'Abbé Boudet, curé de Rennes-les-Bains, est un homme cultivé qui écrit de curieux ouvrages. Il lui conseille de restaurer l'église délabrée de Rennes-le-Château, l'église de Sainte-Madeleine qui se dresse sur l'emplacement de l'ancien palais fortifié des Wisigoths. Un legs, un prêt difficilement consenti par la commune permettent de commencer les travaux en 1891. L'abbé a, entre-temps, pris une jeune chapelière de 18 ans, Marie Denarnaud, pour gouvernante.
Des surprises en restaurant l'église
Premier travail d'urgence : réparer l'autel. C'est une épaisse dalle de pierre, dont une extrémité est scellée dans le mur de l'église, tandis que l'autre est soutenue par une colonne sculptée par les Wisigoths. Aidé de deux maçons il déplace la dalle. Il a la surprise de découvrir que la colonne est creuse. A l'intérieur, des tubes de bois scellés à la cire renferment quatre parchemins. Ce sont des transcriptions de passages de l'Évangile, rédigées en latin dans une écriture archaïque et quelque peu étrange. Le premier de ces manuscrits (Jean, XII 1-12) décrit la visite du Christ à la maison de Lazare, à Béthanie. Le deuxième raconte l'histoire des disciples qui égrènent les épis de blé, le jour du sabbat : cette version est élaborée à partir de celle de Matthieu (XII, 1-8), de Marc (II, 23-28) et de Luc (VI, 1-5). Cependant, si on les examine plus attentivement, ces manuscrits font apparaître un certain nombre de détails inattendus : les monogrammes respectent des compositions différentes. Des lettres ont été ajoutées au texte. Certaines sont remplacées par des points, d'autres ont été déplacées. La découverte vite ébruitée, le maire propose de conserver ces documents dans les archives. L'abbé, qui ne sait comment rembourser le prêt accordé, lui propose de les vendre et de se charger de la négociation. Saunière les montre également à son évêque, Mgr Billard, évêque de Carcassonne, prélat érudit en relation avec les savants prêtres de Saint-Sulpice dont l'abbé Bieil, leur directeur spirituel.
Le curé avec ses parchemins à Paris
Le diocèse lui paye le voyage à Paris. Le curé de campagne remet les parchemins à l'abbé Bieil. Ce dernier le présente à son neveu l'éditeur Ané et à son petit-neveu Emile Hoffet, oblat de vingt ans féru d'occultisme et de sociétés secrètes. Saunière visite Saint-Sulpice, regarde étonné l'insolite crucifixion de Signo. En trois semaines, il passe le plus clair de sont temps au Louvre où il achète une reproduction des Bergers d'Arcadie de Nicolas Poussin, le Saint-Antoine ermite de David Téniers et, curieusement, un portrait du pape Célestin V. Plus curieux encore : il devient l'ami de la plus célèbre cantatrice du temps, Emma Calvé, vingt-quatre ans, beauté célèbre au sommet de sa gloire. Elle revient tout juste de Londres, où les Anglais lui ont fait un triomphe. La reine Victoria l'a même invitée à Windsor. Pour un curé de campagne inconnu, ce n'est pas un mince succès.
Des pierres tombales effacées
De retour à Rennes-le-Château, Saunière dit au maire qu'il a vendu les documents, le rembourse du prêt grâce à l'argent donné par l'évêque et se remet au travail. Il entreprend une fouille systématique de son église et décide de soulever une autre dalle, face à l'autel. La face cachée se révèle sculptée, dans un style archaïque daté du VI ou du VII siècle.On peut y voir deux scènes, qui se déroulent toutes deux dans un lieu voûté ou dans un crypte. A gauche, un chevalier sur sa monture sonne du cor de chasse, tandis que son cheval abaisse le col pour s'abreuver dans une fontaine. A droite, un autre chevalier brandit un bâton de pèlerin et porte un enfant sur son arçon. Usée et cassée, la pierre laisse difficilement deviner les sujets, mais la facture est incontestablement ancienne. Une fois la pierre levée, l'abbé Saunière demande aux jeunes gens de creuser sur plusieurs mètres. Au bout d'un moment, la pioche fait sonner un objet dur. C'est alors qu'il s'enferme seul dans son église.
L'abbé va battre la campagne avec un sac
Après cette découverte, l'abbé Saunière arrête de travailler dans son église. On le voit courir à la campagne, un sac sur le dos, en compagnie de sa gouvernante, sa complice jusqu'à sa mort et, une fois l'abbé disparu en 1917, son héritière et la détentrice de leur secret commun. Il revient tous les soirs, le sac plein de cailloux choisis avec soin. Quand on l'interroge, il répond qu'il a décidé d'orner d'une grotte en pierres le minuscule jardin qui se trouve en face de l'église. La grotte est toujours en place de nos jours, mais elle a été pillée. Au fond du cimetière, près de l'église, se dressent deux pierres tombales, dont celle de Marie de Négir d'Albes, morte en 1781, épouse de Francis d'Hautpoul, seigneur de Rennes-le-Château. Une nuit, il les déplace à l'autre bout du cimetière et efface soigneusement les inscriptions. En vain : certains archéologues les avaient déjà relevées (nous savons aujourd'hui que l'une de ces pierres portait la même composition de monogrammes que l'un des manuscrits).
[b]Un grand voyageur avec des comptes en banque

Au cours des deux années suivantes, le curé de Rennes-le-Château ne cesse de voyager. Il ouvre un compte en Banque à Perpignan. Un autre à Toulouse. Un autre encore à Paris et un quatrième à Budapest. Des mandats arrivent de toute l'Europe, libellés au nom de Marie Denarnaud, apparemment expédiés par différentes communautés religieuses. A partir de 1896, il entreprend un vaste programme de remise à neuf de l'église. Il dirige les travaux et met la main à la pâte, peignant lui-même la sainte Madeleine du devant de l'autel. Le calvaire seul coûtera 11 000 francs ! Presque tout a subsisté jusqu'à nos jours et l'effet en est saisissant. Lorsqu'en 1897 tout est terminé il demande à son évêque de venir consacrer l'église. A peine arrivé l'évêque en proie à un malaise s'empresse de bénir en coup de vent cet ensemble d'une rare laideur et s'enfuit. Il ne revint jamais à Rennes-le-Château.
Des sculptures troublantes
Il faut reconnaître que ce saint lieu est bien étrange. Sur le tympan est gravé: "Teribilis est locus iste" (ce lieu est terrible, "les paroles de Jacob à Bethléem"). Ailleurs on peut lire: "Méa domus orationis vocatibus". La suite de la citation est sans équivoque : "Ma maison est celle de prière, vous en avez fait une caverne de brigands". Lieu terrible en effet que cette église dédiée à la Madeleine. A l'entrée, le bénitier surmonté des initiales "B.S.", est posé sur la tête d'Asmodée, le diable boiteux. Ce démon, de dimensions humaines et le regard mauvais, semble assis, deux de ses doigts forment un cercle, une de ses côtes est plate, le mamelon n'est pas à sa place. Les couleurs sont criardes. Curieusement dans la proche région existe un rocher nommé Fauteuil du Diable, le Plan de la Coste, et une autre: "le sein du Diable" à dire vrai "seing", donc "signe". Quant aux initiales "B.S." l'abbé a joué sur les mots : un endroit appelé le bénitier se trouve entre les rivières Blanques et Sals. Asmodée appuie ses cinq doigts sur son genou : ne nomme-t-on pas la main du diable "cinq creux" sur le rocher proche de Rennes-le-Château dit Pierre du Pain ? Au-dessus : quatre anges ailés, qui portent la devise "Par ce signe, tu vaincras", une citation qui passe pour avoir entraîné la conversion de l'empereur Constantin. Le regard du diable du bénitier fixe un dallage. Il n'est pas le seul. Sur les fonds baptismaux, saint Jean-Baptiste fixe lui aussi l'échiquier. Dans cette église peu banale, l'abbé a fait faire un dallage noir et blanc de soixante-quatre cases comme un échiquier dont les angles sont orientées vers les points cardinaux. Les murs de l'église sont recouverts de peintures en relief de style populaire : quelques stations d'un chemin de croix et de représentations du Christ. Chaque tableau dans ce sanctuaire fait référence à des lieux du voisinage. Autre lieu marqué dans le sanctuaire : la statue de Saint Antoine-Ermite. Or, un lieu proche se nomme grotte de l'Ermite. De plus le soleil venant du vitrail opposé vient frapper cette statue le 17 janvier, jour de la fête du saint. Là encore apparaît le chiffre 17 qui avec le chiffre 22 (référence au nombre de lettres de l'alphabet hébraïque et aussi arcane du tarot dit le "mat") est souvent présent.
Un étrange chemin de croix
Quant au chemin de croix, Saunière se souvenait sans doute de celui de Saint-Sulpice, il n'est que rébus et allusions. Dès la première station on retrouve les lieux environnants. Pilate se lave les mains dans un plateau blanc tenu par un noir : c'est Blanchefort et Roco Negro. Les statues placées entre les stations du chemin de croix ont aussi leurs symboles plus difficiles à comprendre que les roses et les croix qui ornent la façade. Son église achevée, Saunière a d'autres envies de construire. Il fait apporter l'eau et l'électricité dans le village. En 1900 il achète des terrains et fait édifier la villa Béthanie et une tour de deux étages. La tour Magdala c'est sa tour d'ivoire avec sa bibliothèque aux meubles coûteux et laids. La villa Béthanie c'est la maison de tous. Un chemin de ronde ceinture le domaine, un parc l'agrémente avec des bassins, un potager et un verger complètent l'ensemble. Cela coûta un million de francs-or ! Un parc zoologique vient couronner le tout. A la villa défilent des personnages célèbres : le secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts Dujardin-Baumetz ; Emma Calvé y est chez elle, mais aussi Andrée Bruguière, femme de lettres en vogue, qui se fait appeler marquise d'Artois, la marquise de Bozas d'authentique noblesse et un personnage surnommé "l'étranger" par les gens du pays qui n'est autre que l'archiduc Jean de Habsbourg, cousin de l'empereur d'Autriche-Hongrie. Tant d'invités justifient les factures qui ont éberlué l'évêque de Carcassonne. Le village, s'il jase un peu sur la vie de joyeux luron de son curé, ne peut que pardonner. En effet il est d'une bonté à toute épreuve et d'une générosité sans limite.
Trafic de messes
Lorsque Mgr Beauséjour, sous prétexte de simonie et de trafic de messes, le fait suspendre "a divinis" puis "interdire"; les villageois lui restent attachés. Saunière n'ayant plus le droit de dire la messe ni de donner les sacrements, un autre curé est nommé. Chaque dimanche il célèbre la messe dans une église vide. Le village vient à la messe où Saunière officie, dans une chapelle qu'il a fait construire, malgré l'interdit du pape. Le procès de Rome n'est pas pour l'effrayer : il tient tête à son évêque, interjette appel à Rome, gagne la partie. L'évêque forme un contre-recours et finit par avoir gain de cause. Il ordonne à Saunière de remettre le presbytère au nouveau curé, l'abbé Marty. Mais c'est impossible! Saunière lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat l'avait loué à la municipalité, désormais propriétaire, au nom de Marie Denarnaud ! Se sentant mourir, Bérenger Saunière demande son voisin, curé d'Esparaza, l'abbé Rivière. Lorsque ce dernier quitta la chambre du mourant il est blême: de ce jour-là à sa mort on ne le vit plus rire et il devint taciturne. Que lui avait révélé Saunière? Au début de 1917, à la porte de la tour Magdala il est frappé d'une hémorragie cérébrale. Il meurt le 22 janvier 1917, à l'âge de 65 ans,toujours aimé de ses paroissiens. En effet, on expose son cadavre sur le chemin de ronde, recouvert d'une tenture à pompons rouges. Tout Rennes-le-Château, qui défile devant le corps, emporte comme une relique un pompon de ce drap mortuaire. On a diagnostiqué une cirrhose du foie, mais déjà le bruit d'une mort non naturelle circule. Chose plus étrange encore et parfaitement incompatible avec la loi de l'Eglise qui veut que les derniers sacrements soient donnés à un malade conscient, ce n'est que deux jours après son décès que Saunière les reçut!
Un étrange testament
Etrange destinée, jusque dans l'au-delà, de cet homme. On s'aperçoit, à l'ouverture de son testament, que ce prodigue ne possède rien : tout est au nom de Marie Denarnaud ! Etrange histoire encore, Emma Calvé a emporté l'un des piliers wisigothiques de l'autel dans sa propriété de Millau, les livres de l'abbé, les plans de ses constructions disparurent sans savoir comment.
Un remake du "Masque de fer" ?
Quel secret a-t-il emporté dans sa tombe ? Ou a-t-il partagé avec sa servante et qu'elle ne put révéler, alors qu'elle en avait l'intention lorqu'elle mourut en 1954, elle aussi frappée d'hémorragie ? L'histoire d'un trésor caché fit courir les chercheurs jusqu'au jour récent où la municipalité interdit toutes les fouilles à Rennes-le-Château, on avait déjà trouvé un lingot d'or de vingt Kilos et un autre de cinquante kilos environ. Une dizaine d'années après la mort du curé on découvrit une statuette en or à moitié fondue. Lui-même avait donné aux gens du pays des bijoux et des monnaies anciennes et au curé Saint-Paul-de-Fenouillet, dans les Pyrénées, un très beau calice ancien. Qui donc avait bien pu lui indiquer ce trésor ?
Un curé voisin énigmatique
C'est l'abbé Henri Bouvet, curé de la commune voisine Rennes-les-bains. Erudit et fort charitable, il dispose, bien que vivant modestement, d'une grande fortune et verse à l'évêché des sommes importantes ce qui lui vaut la considération de son évêque, Mgr Billard. C'est lui qui offre en 1887 à Saunière de financer la restauration de l'église Sainte Marie-Madeleine à condition d'en rester le maître d'oeuvre absolu mais occulte. C'est lui qui verse au nom de Marie Denarnaud, en quinze ans- et encore les comptes des années 1891 à 1894 ont disparu- 4 516 691 francs-or ! En 1903 il cesse les paiements pour des raisons inconnues. Saunière est alors sans argent et une brouille entre les deux curés s'installe qui durera douze ans. Bouvet, avant de mourir révéla à Saunière le secret de sa fortune et l'emplacement du trésor. Dès lors les projets extravagants de Saunière reprennent. La mort devait les interrompre.
L'énigme des parchemins
Il n'est donc jusqu'à présent question que d'argent, de trésor caché. Mais il y a plus intéressant : l'affaire des parchemins. A sa mort Saunière les légua à sa nièce, Madame James, de Montazels qui n'y comprit rien et qui, déçue par un si médiocre héritage les vendit en 1955 pour 250 000 francs à des Anglais faisant partie de la ligue de la librairie ancienne lesquels les publient. Les trois parchemins sont : la généalogie des comtes de Rhédae, le testament de François-Pierre de Hautpoul, seigneur de Rennes et du Bézu, celui d'Henri Hautpoul daté du 24 avril 1695. Il y avait là de quoi faire changer l'histoire de la France à la fin du siècle dernier et l'on comprend alors pourquoi Jean de Habsbourg, la comtesse de Chambord, veuve du dernier représentant de la branche aînée des Bourbons, aient attaché autant d'importance à la recherche des documents et versé des sommes énormes pour les faire aboutir. Ces parchemins révèlent tout simplement l'existence de la descendance des rois mérovingiens après l'ursupation carolingienne (Charlemagne etc.). Mais depuis le IX ème siècle cette famille, la plus ancienne de France, a renoncé au trône. En 1873, le Comte de Chambord a renoncé au trône parce qu'il ne pouvait accepter le drapeau tricolore hérité de la Révolution française. Il était mort sans descendants. Quelle révolution eut été dans les années 1880 la preuve de l'existence de descendants de la lignée mérovingienne! La jeune et fragile république votée à une voix (douteuse) de majorité aurait basculé si la Comtesse de Chambord avait pu présenter un prétendant mérovingien.
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par amethyste » Mer 06 Jan 2010, 21:14

j'espere que le pavé de lecture ne vous decouragera pas ! :P
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par falinette » Jeu 07 Jan 2010, 08:16

bonjour bonjour


je connais cette histoire pour l'avoir lue dans un bouquin
merci j'adore ce genre d'histoire

je partirai à l'aventure un jour c'est certain

Merci amethyste :D
falinette
 

par falinette » Jeu 07 Jan 2010, 08:23

je vous souhaite une agréable lecture
Falinette

Sur le même arbre se trouvent deux oiseaux,
l'un perché tout en haut, l'autre en bas dans les branches. Celui qui est en haut est calme et silencieux,
resplendissant d'un merveilleux plumage aux reflets d'or.

Celui d'en bas mange tour à tour les fruits aux brillantes couleurs,
soit amers, soit sucrés.
Il saute de branche en branche, tantôt heureux, tantôt malheureux.

Lorsqu'il goûte un fruit particulièrement amer, il est très déçu et inconsciemment son regard s'élève vers le faîte de l'arbre
où l'éblouissant oiseau ne bouge ni ne mange.
L'oiseau du bas envie cette paix,
mais se remet à manger des fruits et oublie l'oiseau du sommet,
jusqu'au jour où un fruit vraiment trop amer le fait sombrer dans le désespoir.

Alors de nouveau il lève les yeux,
et dans un effort il parvient tout près de l'oiseau magnifique.
Les reflets dorés de son plumage l'enveloppe lui-même dans un flot de lumière, le pénètrent et le dissolvent en une brume diaphane.
Il se sent fondre et disparaître…

Il n'y a toujours eu qu'un seul oiseau,
celui du bas n'était que le reflet, le rêve de celui du haut.
Les fruits doux et amers qu'il mangeait,
ces joies et ces peines qu'il a vécues tour à tour,
n'étaient que vaines chimères.
Le seul oiseau véritable est toujours là,
au faite de l'arbre de la Vie, calme et silencieux.
Il est l'Âme humaine au-delà des bonheurs et des peines.
falinette
 

par phiphi » Jeu 07 Jan 2010, 21:29

Falinette j'adore tes histoires, tu les trouves ou?
Améthyste, j'y suis allée à Renne le château. j'ai pas beaucoup aimé l'ambiance du village, beaucoup de touristes d'une part et puis l'église et le bénitier en forme de diable m'a mis mal à l'aise.
phiphi
 

par falinette » Ven 08 Jan 2010, 08:16

bonjour
:heho:

un petit secret entre nous :wink:

Avant de venir sur la terre nous vivions ailleurs. Juste avant notre naissance, un ange s'est penché sur nous en disant :
-” Chuuuttt ! Tu ne dois pas te souvenir. “
Et il a appuyé son doigt sur nos lèvres en y laissant son empreinte.

Voilà pourquoi nous avons tous un creux entre le nez et la bouche.
C'est la marque du secret oublié qui nous lie au ciel.


Falinette
phiphi a écrit:Falinette j'adore tes histoires, tu les trouves ou?

au fil de mes recherches selon l'idée que j'ai en tête :D
falinette
 

par mandradred » Ven 08 Jan 2010, 09:43

Améthyste ton histoire me donne envie plus encore d'aller là bas.
Falinette magnifique tout simplement magnifique.
merci à vous
mandra
mandradred
 

par amethyste » Ven 08 Jan 2010, 13:51

C'est a une heure de chez moi et je n'y suis encore jamais allée , justement comme toi Phiphi je sent que je vais etre mal a l'aise la bas ... donc meme si l'histoire me captive , j'ai du mal a y aller .... beaucoup de touristes ? tu y es allée quand ? :)
ooOoo Améthyste ooOoo
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par falinette » Ven 08 Jan 2010, 15:28

en vous souhaitant un excellent we
bonne lecture
Falinette

Chaque visage est un miracle
Un enfant noir, à la peau noire, aux yeux noirs
Aux cheveux crépus ou frisés, est un enfant.
Un enfant blanc, à la peau rose, aux yeux bleus ou verts
Aux cheveux blonds et raides, est un enfant.

L'un et l'autre, le noir et le blanc, ont le même sourire
Quand une main leur caresse le visage, quand on les regarde avec amour
Et leur parle avec tendresse.

Ils verseront les mêmes larmes si on les contrarie,
Si on leur fait mal.

Il n'existe pas deux visages absolument identiques
Chaque visage est un miracle parce qu'il est unique.
Deux visages peuvent se ressembler
Mais ils ne seront jamais tout à fait les mêmes.

La vie est justement ce miracle.
Ce mouvement permanent et bougeant
Et qui ne reproduit jamais le même visage.

Vivre ensemble est une aventure où l'amour,
L'amitié est une belle rencontre avec ce qui n'est pas moi,
Ce qui est toujours différent de moi et qui m'enrichit.
falinette
 

par mandradred » Ven 08 Jan 2010, 16:16

"no comment" ...je ne sais que dire aprés cette lecture .
c'est magnifique.
merci Falinette
mandradred
 

par falinette » Mer 13 Jan 2010, 11:27

bonjour
excellente journée et bon voyage parmi les contes et légendes

Vivance

Grand-mère ! dit le petit garçon, apprends-moi des mots neufs. Des mots encore plus beaux que ceux d'hier, plus beaux que ka-léi-dos-co-pe, plus rigolos que ceux qui font des bruits comme cla-po-tis, chu-cho-te-ments... Encore, grand-mère, encore ! La vieille femme sourit. Le temps est venu, se dit-elle. Il est prêt !

Oui, j'ai un beau mot pour toi. Je vais t'aider à le trouver...

Oh ! oui, j'adore les devinettes, dit l'enfant en sautillant.

Voilà. C'est un mot qui contient les plus belles valeurs du monde...Un mot qui est présent en toi et tout autour de toi si tu sais le ressentir.

C'est facile ! c'est...la Vie ! Ce qui est présent en moi et tout autour de moi, c'est la Vie !

Oui bien sûr, il y a de la vie dans ce mot, d'abord de la vie. De la vie vivante, toute joyeuse. De celle qui chante dans tes oreilles chaque matin, avant même que tu ouvres les yeux. Un élan de vie qui te fait dire en regardant le ciel chaque jour : Merci pour ce bleu. Tant mieux pour cette pluie, la terre a soif. Quel vent ce matin ! ça nettoie tout le ciel, mais fermez un peu les portes en haut, ça fait courant d'air ! Un mot qui peut dire l'élan, la fougue, l'enthousiasme. Imagine-toi grimpant vers le haut d'une colline. Tu es presque au sommet, c'est tout clair, c'est tout rond d'herbe verte. Tu marches, il y a l'air vif qui souffle à tes oreilles, tout autour s'étend à perte de vue l'immensité du paysage. C'est tellement beau que tu en as le souffle coupé. Ton cœur déborde presque. Tu te sens fort, grand et petit en même temps, léger comme un oiseau, tu te sens aussi libre que le vent. Tiens, tu pourrais t'envoler, être le vent toi-même...

C'est le bonheur, grand-mère ?

Il y a du bonheur dans le mot, oui, mais cherche encore... Quand tu mets du bon dans tout ce que tu fais, quand tu sais ouvrir tes yeux pas seulement pour voir, mais pour regarder, alors tu peux t'émerveiller de tout et d'un rien, du gazouillis d'une mésange, d'un sourire reçu, de la force du brin d'herbe qui pousse dru dans le bitume du trottoir, de la lumière d'or des étoiles. Quand une fleur devient le plus beau des bouquets du monde, que ton regard se fait caresse pour dire en silence toute ton émotion, quand tu accueilles les bras qui t'aiment et que tu est si plein de désir et d'amour que tu rayonnes comme un soleil...
falinette
 

par phiphi » Mer 13 Jan 2010, 21:15

améthyste, je suis allée à Renne le château il y a environ 10 ans. ce village m'avait été conseillé par des amis magnétiseurs. personnellement dans l'église je ne me suis pas senti super à l'aise (un peu de nausée) mais non loin du village il y a une petite rivière ou là c'était super au niveau énergie.

Falinette j'adore tes contes. merci pour cette sagesse.
phiphi
 

par falinette » Jeu 14 Jan 2010, 08:34

je suis tombée littéralement amoureuse de cette petite histoire
j'ai l'immense plaisir de vous la faire partager
j'espère que vous y trouverez la douceur la sagesse que j'ai eu plaisir à atteindre en lisant et relisant ce texte
en vous souhaitant une bonne lecture

Petit Waka
Il était une fois, bien avant que la terre ne soit ronde, bien avant que les conquistadores espagnols n’accostent les côtes d’un nouveau monde. Au temps où les seuls humains peuplant les terres entre l’Inde et l’Europe portaient des plumes et avaient la peau rouge.

En ces temps et lieux, un jeune Indien et son grand père aimaient se promener sous le soleil jusqu’au bord d’une grande falaise. Là où avait poussé un arbre gigantesque et si vieux qu’il avait vu naître l’arrière grand-mère, du trisaïeul du grand-père de notre petit Indien. Et là, assis à l’ombre de cet ancêtre végétal, nos deux Indiens aimaient discuter et refaire le monde. Parfois au travers des yeux plein d’innocence des enfants et parfois avec le regard plein de sagesse des anciens.
Un jour le vieux grand-père expliquait à son petit-fils ce qu’il sentait se passer dans son âme.

- Tu sais, mon petit Waka, tout au fond de moi, il y a un grand combat qui fait rage ?

Pas sûr de comprendre ce que son grand-père lui disait, Waka ouvrit de grands yeux ronds. Content de son effet, le grand-père poursuivit :

- Oui ! Au fond de mon âme, se battent deux grands loups. Deux loups gigantesques.

Les yeux du petit-fils s’agrandirent encore, captivé qu’il était par les paroles de son grand-père.

- Dis grand-père, pourquoi qu'ils se battent les loups ?
- Car ils ne sont pas d’accord, c’est deux loups très forts, tu sais. Un est blanc, c’est l’amour, la compassion, l’inspiration, la sagesse, l’altruisme, la bonté. L’autre est noir, c’est la haine, l’avarice, le doute, l’ignorance, l’égoïsme, la méchanceté.
- Whoua ! Mais ils se battent tout le temps tes loups ?
- Oui, il n’y a jamais de trêves, et en plus, ils se battent aussi en toi.
- En moi ?
- Oui en toi ! Et à l’intérieur de chaque personne que tu croiseras sur cette terre.
- Mais dis-moi grand-père, toi qui sais tellement de choses... C’est lequel de loup qui va gagner la bagarre ? Tu sais ?

Et là, le grand-père réfléchit un instant et dit :

- C’est celui que tu nourris, mon petit...


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falinette
 

par amethyste » Jeu 14 Jan 2010, 18:00

:D ooooo je vais la raconter celle ci :P
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par phiphi » Jeu 14 Jan 2010, 21:19

je la connaissais déjà grâce à toi Falinette j'aime bien ta source.. :wink: merci beaucoup beaucoup
phiphi
 

par mandradred » Ven 15 Jan 2010, 11:11

merci merci merci :D
mandradred
 

par falinette » Ven 15 Jan 2010, 16:06

en vous souhaitant un excellent we
peut être avez vous quelques souvenirs comme ceux là :wink:
Falinette


L'histoire du tablier de Grand'Mère

Le principal usage du tablier de Grand'Mère était de protéger la robe en dessous, mais en plus de cela, il servait de gant pour retirer une poêle brûlante du fourneau; il était merveilleux pour essuyer les larmes des enfants, et à certaines occasions, pour nettoyer les frimousses salies.
Depuis le poulailler, le tablier servait à transporter les oeufs, les poussins à réanimer, et parfois, les oeufs fêlés qui finissaient dans le fourneau.
Quand des visiteurs arrivaient, le tablier servait d'abri à des enfants timides; et quand le temps était frais, Grand'Mère s'en emmitouflait les bras.
Ce bon vieux tablier faisait office de soufflet agité au-dessus du feu de bois. C'est lui qui transbahutait les pommes de terre et le bois sec jusque dans la cuisine.
Depuis le potager, il servait de panier pour de nombreux légumes. Après que les petits pois aient été récoltés, venait le tour des choux.
En fin de saison, il était utilisé pour ramasser les pommes tombées de l'arbre.
Quand des visiteurs arrivaient de façon impromptue, c'était surprenant de voir avec quelle rapidité ce vieux tablier pouvait faire disparaître la poussière.
À l'heure de servir le repas, Grand'Mère allait sur le perron agiter son tablier, et les hommes au champ savaient aussitôt qu'ils devaient passer à table.
Grand'Mère l'utilisait aussi pour poser la tarte aux pommes à peine sortie du four sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse, tandis que, de nos jours, sa petite-fille la pose là pour décongeler.
Il faudra de bien longues années avant que quelqu'un invente quelque objet qui puisse remplacer ce bon vieux tablier qui servait à tant de choses.


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par franny49 » Ven 15 Jan 2010, 19:53

Adorables ces contes chère Falinette, bonne fin de semaine à vous aussi. Franny :)
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