énigme 94 trouvée par clochette

[vehuiah]

Voici l'énigme 94. Il faut bien sur finir la 93 avant ^^
Tous noms doivent être communiqué par MP SVP ^^

[MARIE]

Fait-il parti de la Mafia

[vehuiah]

enigme 93 d'abord.

Mais non pas de mafia

[Icare]

C'est la femme...à Georges Moustaki!

[vehuiah]

[rouge pivoine]

prohébition,années 30 en Amérique.

[vehuiah]

non ne penser surtout mafia ni autre chose. Oui le monsieurs a vécu dans les années trente mais pas en Amérique.

[CLOCHETTE]

Je vois un homme juif.... assez riche et bien placé dans la société.

Il est en Europe

Médecin ?

[vehuiah]

Juif je ne crois pas

L'Europe ressort

une certaine aisance financière

[matjake]

russe, homme politique?

[vehuiah]

nan

[matjake]

je vois le cinéma...

Anglais.

Autoritaire, sur de lui, il devait diriger les gens autour de lui

je vois la fête, les femmes.

[vehuiah]

Oui ll a fait un peu l'acteur mais il n'est vraiment pas connu pour ça.

Il n'est pas anglais. Pas trop la fête non plus. Des femmes quelques unes

[matjake]

un écrivain. Français (je vais faire tous les pays d'europe si ça continue!!!)

[vehuiah]

la litterature ressort. Il n'est pas français lol

[matjake]

je sens la guerre, une blessure peut-être...
la peinture?
Un exil, une famille célèbre à l'époque? je vois la reconnaissance.

[vehuiah]

Oui la guerre ressort
la blessure il faut approfondir
la peinture je ne peux pas trop l'affirmer
un exil oui ressort

[matjake]

je le vois bléssé durant la 1ère guerre mondiale bizarrement pas la seconde...
Il a vécu aux usa?
Je le vois pacifiste alors qu'il a du faire la guerre.
Des idées trés arrêtées sur les choses, il était trés critique par rapport à la société de l'époque?

[vehuiah]

Non pas la première guerre. Il n'a pas vécu aux USA.
Je ne crois pas qu'il est fait la guerre
C'est un pacifiste
Des idées arrêtées c'est à dire critique oui mais pas sur la société en général

[CLOCHETTE]

Plutôt Europe de l'Est.

Bon vivant, aimant la fête et s'amuser;

La guerre de 40 va faire de lui un martyre ?

Cotoie des hommes puissants.

Aisé.

La famille est très importante

[CLOCHETTE]

Il serait pas journaliste ?

Je vois les médias, la télé, des reportages.

J'entends du bruit,des éclats de voix, des disputes, des portes qui claquent.

[vehuiah]

Non il n'est pas journaliste

[matjake]

as-t-il un rapport avec De Gaulle?
un allemand peut-être...

[vehuiah]

Aucun rapport ni avec la seconde guerre mondiale

[CLOCHETTE]

Je vois un homme puissant, très influant.

Un grand changement dans sa vie.

Déménagement précipité, une mer à traverser.

Dans le domaine des finances... Fluctuation d'argent

Enfance difficile

[vehuiah]

Puissant je ne crois pas influent dans quel sens ?

Oui il a eu un grand changement dans sa vie, un "déménagement"
il n'a pas traversé les mers. Il n'a rien à voir avec la finance

[matjake]

il a subi des sévices corporels durant son enfance lui ayant laissé une profonde blessure.

[vehuiah]

aucun sévice corporel

[CLOCHETTE]

influent dans le sens où il a des idées avant-gardistes...

sa façon de penser peut déranger.
Côté philosophique, idéaliste

Un rapport avec la psychologie ?

[vehuiah]

oui philosophie idéaliste un peu je pense

[CLOCHETTE]

Il avait pas un rapport avec la photographie ?

[vehuiah]

nan mais l'artiste peut ressortir

[matjake]

un rapport avec l'espagne.

[vehuiah]

oui

[CLOCHETTE]

un rapport avec la guerre d'espagne ? je vois une fuite en france, Paris...

Mort en exil

[vehuiah]

oui clochette

si tu as une petite idée en mp

[matjake]

il était opposé au gouvernement espagnol de l'époque et a été forcé de s'enfuir par contre je ressens cela comme s'il l'avait fait à contre coeur: ce n'était pas son chois, il a en quelques sortes était obligé.

[vehuiah]

contre le gouvernement de l'époque non. Et oui il a été obligé de partir ça a été une déchirure

[matjake]

je vois de la souffrance autour de lui.
a-t-il un rapport avec la ville de Guernica?

[CLOCHETTE]

Etait-il poète ?

[vehuiah]

non il n'a pas de rapport avec la ville de guernica

oui clochette c'est un poète

[vehuiah]

Bravo à Clochette qui a trouvé.

[vehuiah]

Le personnage de notre énigme était : Antonio Cipriano José María Machado Ruiz, connu sous le nom de Antonio Machado, est un poète espagnol né le 26 juillet 1875 à Séville, et mort le 22 février 1939 à Collioure. Il est l'une des figures du mouvement littéraire espagnol connu sous le nom de Génération de 98. Il mélange la rêverie mélancolique et raffinée à l'inspiration terrienne.

Il est l'exemple même de ce que la bêtise humaine peut faire. Ce qu'il a vécu fait partie de l'histoire de ma région mais aussi de l'histoire nationale. Une période et des évènements qui sont, malheureusement trop souvent occultés et oubliés des manuels scolaire,
Imprévisible parcours que celui de cet Andalou, né à Séville en 1875! Rien ne laissait prévoir qu'il finirait ses jours "Tras el Pirineo", à Collioure, pour y reposer à tout jamais à quelques kilomètres de la frontière le séparant de son pays d'origine.

Après sa prime enfance passée à Séville assombrie par le décès de son père, sa mère et son oncle vont lui prodiguer affection et soins attentifs et il poursuivra des études primaires et secondaires sous la houlette de maîtres et de professeurs qu'il tiendra toujours en grande estime.
Puis il accompagne son frère à Paris à qui la maison Garnier vient de proposer un emploi de traducteur. De retour en Espagne, il sera affecté à Soria pour y enseigner le français, où il rencontre celle qui va devenir, le 30 juillet 1909, sa femme, Doña Leonor.
Ses poèmes traduisent alors la joie et le bonheur de vivre avec celle qu'il aime passionnément. L'interlude sera de courte durée. Au cours d'un second voyage à Paris, où il fait la connaissance de Ruben Darío et suit les cours de Bergson à la Sorbonne, sa jeune femme contracte la tuberculose. Elle mourra le 1er août 1912.
Désormais, le poète va se consacrer à traduire au moyen de l'écriture poétique l'inquiétude intérieure d'un esprit entièrement voué à la réflexion philosophique, qu'il livrera dans des ouvrages en poésie et en prose intitulés : "Champs de Castille", "Les Complémentaires", "Juan de Mairena", "Abel Martin".
A Ségovie, où il vient d'être muté, son cœur s'enflamme à nouveau pour celle qui passera à la postérité sous le nom de Doña Guiomar. Pour lors, il partage son temps entre ses activités professionnelles et ses escapades à Madrid où, dans les "tertulias" littéraires, il rencontre l'intelligentsia espagnole de l'époque -Unamuno, Valle Inclán, Alberti- et il collabore avec son frère Manuel à la rédaction de pièces de théâtre.
Cette fièvre créative ne l'empêche pas de s'intéresser aux mouvements politiques et sociaux qui secouent l'Espagne, et qui la diviseront bientôt en deux camps fratricides (en 1936 L'Espagne fait un virage a gauche, le gouvernement est issu du Front populaire, c'est un virage brutal pour cette vieille Espagne royaliste ou l'Eglise et l'Armée détient un pouvoir incommensurable sur la population, Ces deux entités ne supportent pas ce virement et décide de organiser un coup d'Etat dont un nom ressort le général Franco).
Républicain de toujours, Machado se retrouve naturellement dans le camp des opposants à Franco et met sa plume au service du peuple, collaborant à plusieurs journaux dont "La Vanguardia" de Barcelone. La guerre le sépare de Doña Guiomar, qui part pour le Portugal, et à mesure de l'avance des troupes factieuses, ses amis conduisent le poète à abandonner Madrid pour Valence, puis Barcelone. Il accuse de plus en plus la fatigue physique et morale: Lorca a été fusillé. Unamuno, qu'il admirait, n'est plus. Les fascistes gagnent du terrain. Il lui faut se résoudre à quitter Barcelone, cette fois pour l'étranger. La mort dans l'âme, le voici sur le chemin de l'exode, (La "retirada", la retraite des républicians espagnols, vers la France 500000 espagnols ont passé la frontière française de 1936 à 1939, des femmes des enfants, certains venbaient du fin fonc de l'Espagne a pied) accompagné par sa mère octogénaire, son frère José et la femme de celui-ci, au milieu de tout un peuple -le sien- de fugitifs. Dans la cohue, il perd une valise contenant des travaux inédits. (l'exode s'est fait en plein mois de février dans le froid, les gens avaient la mort a leur trousse les franquiste ne faisaient aucun cadeau, la France décide alors de s'organiser, elle met une horde de policier à toute les frontière et filtre tous les réfugiés les femmes d'un coté les hommes de l'autre, Un décret officiel du gouvernement français décide de créer les premier camps de concentration ou sont parqués ses hommes, ses camps se résument à des fils barbelées des tour de garde sur les plages roussillonaises sans rien pour s'abriter faire leur toilette) Le groupe est épuisé. Il fait froid. Un ami explique au Commandant du poste de Perthus qui est Machado. Le gradé réussit à leur procurer une voiture qui, péniblement, conduit les quatre rescapés jusqu'à Cerbère. Ils se voient contraints de passer la nuit dans un wagon où règne une température glaciale. Le lendemain, ils descendent à Collioure, où un employé des chemins de fer, Monsieur Baills, les aiguille vers l'hôtel Quintana. Collioure marque en tout cas le point final de son parcours. Ainsi en a décidé son destin. Arrivé le 2 février 1939 il y mourra le 22 du même mois. Dans l'intervalle, M. Baills a reconnu en Machado le grand poète qu'il avait eu l'occasion - à l'époque, déjà - d'étudier en classe d'espagnol. La nouvelle s'était répandue et on lui fit un enterrement digne de sa personne et de ce qu'elle représentait.

Un de ses poêmes:

Tout passe
et tout demeure
Mais notre affaire est de passer
De passer en traçant
Des chemins
Des chemins sur la mer
Voyageur, le chemin
C'est les traces
de tes pas
C'est tout ; voyageur,
il n'y a pas de chemin,
Le chemin se fait en marchant
Le chemin se fait en marchant
Et quand tu regardes en arrière
Tu vois le sentier
Que jamais
Tu ne dois à nouveau fouler
Voyageur! Il n'y a pas de chemins
Rien que des sillages sur la mer
Antonio Machado


Bravo a clochette Bravo aussi aux autres qui ont ressentis le personnage

[Trist'An]

Pas facile ! Bravo