une zhistoire..

[aztlan]

Chapitre I

Jamais il n’aurait dû l’écouter.
Au volant de la moto-neige flambant neuve qui filait en glissant sur la glace, Chris grimaça.
Autours de la moto-neige qui s’enfonçait dans le nord de l’Antarctique, le paysage était de plus en plus désert : à l’est et à l’ouest, le désert glacé s’étendant à perte de vue.
Ils avaient vu une famille d’ours polaires une demie-heure plus tôt – trois petites boules de poils blanches suivant leur mère – mais, depuis, plus rien, aucun être vivant. Rien d’autre que ce désert vide et blanc.
Ils n’avaient pas croisé un seul homme depuis au moins une heure ; midi, et ils étaient sous un soleil de plomb.
Chris, vingt-huit ans, administrateur-réseaux à New York, sentait l’inquiétude le gagner. D’autant plus que sa fiancée n’était pas du genre à se soucier de détails pratiques comme le carburant ou une bouteille d’eau.
Le réservoir était à moitié vide.

_ T’es sûre qu’on va dans la bonne direction, Cathy ?

Penchée sur la carte, sa fiancée suivait leur itinéraire du mieux qu’elle pouvait, cramponnée à Chris derrière lui.

_ Comment veux-tu que l’on se trompe, répondit-elle. D’après la carte, il nous reste plus que cinq kilomètres à faire.
_ Je te rappel que tu as déjà dit ça il y a une demie-heure. Nous avons dû la rater.
_ Comment veux-tu rater une ville ?!
_ Je ne sais pas, répondit Chris, les yeux fixés sur la route. Mais il n’y a rien devant nous. Tu es sûre de vouloir y aller ? Tu sais, des courses de chiens de traîneaux, il y en a ailleurs qu’en Antarctique.
_ Celle-ci est unique, riposta Cathy avec une moue de mépris.
_ Unique, ma chérie… Une course est une course.
_Je veux la voir.
_D’accord, Cathy…

Ils continuèrent de glisser en silence, la route étincelant sous le soleil.

_ On a dû la rater, soupira Chris.
_ Continu encore un peu insista sa fiancée.
_ Combien de kilomètres ?
_ Je ne sais pas.. Quelques-uns !
_ Décide vite, Cathy ! Pendant combien de temps veux-tu continuer ?
_ Encore dix minutes.
_ D’accord pour dix minutes.

Chris regardait la jauge d’essence quand Cathy se crispa à lui brusquement.
« Chris !! »

Il releva la tête juste à temps pour apercevoir un gros morceau de glace qui dépassait du niveau du sol.

Chris freina de toutes ses forces et entama une manœuvre pour éviter le bloc de glace.
La bosse évitée et la moto arrêtée, le couple essayait d’évacuer la tension provoquée par cette excroissance qui poussait dans ce paysage pratiquement plat.
Cathy se rapprocha du monticule pendant que Chris inspectait leur véhicule.
_ Chris ! viens vite, hurla Cathy.
_ Que se passe-t-il encore, gronda Chris, au bord de la crise de nerf.

Arrivé à la hauteur de sa fiancée, Chris resta s’en voix.
Devant eux, dans le bloc de glace qui leur avait causé tant de frayeur, se trouvait une main.

_ Qu’est-ce que c’est que ça ?! lâcha Chris, sachant très bien de quoi il s’agissait.
_ C’est une main, tu le vois bien.
_ Bien sûr, je ne suis pas aveugle ! Mais qu’est-ce que ça fait ici ?!
_ Qu’est-ce que j’en sais moi, répondit Cathy.


Cathy alla chercher une petite pelle qui se trouvait sur la moto-neige et commença à dégager la main de la glace. Elle découvrit alors un bras qui accompagnait la main.
Chris l’arrêta.

_ Attends, mais qu’est-ce que tu fais ?
_ Je déterre le corps, quelle question !, lâcha Cathy.
_ Tu veux nous attirer des ennuis, c’est ça !?
_ Je ne pensais pas que tu étais aussi trouillard, continua Cathy.
_ Trouillard ?! Attends, donne-moi la pelle, tu vas voir !!

[rouge pivoine]

j'ai déplacé ton sujet,il est mieux ici.Et alors que se passe -t-il après?

[aztlan]

j'ai déplacé ton sujet,il est mieux ici.Et alors que se passe -t-il après?

vi c'est mieux ici en fait

suspense j'écrirai la suite si ça intéresse ^^ (et puis faut que ça vienne dans ma tite tête )

[rouge pivoine]

oui j'attends la suite,c'est toi qui l'écrit?c'est bien!

[aztlan]

Le corps sorti de la glace était celui d’un homme, assez grand, la quarantaine, chauve et de race blanche.
L’homme était étrangement vêtu : une combinaison lui moulant le corps, cachée sous une sorte de longue robe en lin. Il possédait aussi un sac en toile de joute en bandoulière.

_ Je pense qu’il faudrait l’emmener à Mc Mudor, c’est à deux ou trois kilomètres d’ici, suggéra Cathy qui avait prie la carte. De toute façon, c’est là-bas que nous devions aller, non ?
_ Et qu’est-ce qu’on va leur dire à la police, une fois arrivé, grogna Chris.
_ On avisera…


_ Alors, où l’avez-vous trouvé ? interrogea le shérif, après avoir posé sa tasse de café.
_ On vous l’a déjà dit, et redit ! lança Chris, à bout.
_ Calme-toi, Chris, dit Cathy en se tournant vers lui. Monsieur le shérif, recommença-t-elle, nous partions pour Mc Mudor pour admirer la course de chiens qui s’y déroulait, et en chemin, nous avons trouvé cet homme prisonnier de la glace. Nous l’avons ramené jusqu’ici à l’hôpital, puis nous sommes venus vous voir… Je répète, nous ne savons rien au sujet de cet individu.

Le silence se fit.
Le shérif observait les dossiers posés sur son bureau qu’il devait traiter aujourd’hui. Puis il reprit son café et en bu une gorgée.

_ Bon. Je veux bien le croire, admit-il. Mais avant de vous lâcher, nous allons partir voir tous ensemble le congelé à la morgue.

Chris soupira. Il savait que lui et Cathy ne serait pas libre avant un certain temps – le temps que la course de chiens soit finie assurément.


Une odeur d’antiseptique régnée dans la salle blanche, froide et silencieuse.
Tout le monde était là : le médecin légiste, le shérif, Chris, Cathy, et le cadavre allongé sur une table en métal.

Le médecin amena au shérif les effets personnels de son patient ; tous dans des sacs en plastique de différentes tailles : un sac de toile de joute, une combinaison de style sous-marine, une sorte de soutane, un bracelet en métal et une pierre taillée transparente de petite taille.
Une fois tout en main, le shérif donna son accord pour identifier la cause de la mort de l’individu étalé sur la table.

_ Attendez, shérif, lança Chris, on est obligé d’assister à ça ?
_ Si je peux me permettre, coupa le médecin avant que le shérif ne réponde, je n’ai pas besoin de disséquer le corps pour trouver la cause probable de sa mort.
_ Comment ça ? interrogea le shérif.
_ Eh bien, reprit le médecin, vous voyez ces différentes plaques de couleurs sombres un peu partout sur son corps, le manque de poils et l’absence de cheveux… Si nous regardons encore d’un peu plus près, nous pouvons observer que la personne était aveugle… Tout ces signes ne font que confirmer mon hypothèse : cet homme a été fortement irradié, conclu le spécialiste.

Tout le monde était silencieux dans la salle.
Le shérif fut le premier à rompre le silence.

_ Bon… vous êtes libre de partir, dit-il en s’adressant au couple, plus rien ne vous retient. Merci pour votre coopération.
_ Il n’y a pas de quoi, répondit Cathy.
_ Au revoir, conclu Chris en emmenant sa fiancée par le bras.

Le shérif se demandait ce qu’un homme comme Chris pouvait faire avec une femme comme Cathy.
Le médecin-légiste le coupa de ses pensées.

_ Qu’est-ce que je fais du corps ?, interrogea-t-il.
_ Vous me le gardez au frais jusqu’à ce que je trouve son identité.
_ Pas de problème, ce n’est pas la place qui manque ici. Les décès sont rares dans cette petite ville.

Le shérif ne l’écoutait déjà plus. Une journée de travail bien remplie l’attendait.


Deux jours plus tard, un groupe de personnes appartenant à une société privée du nom de New Genesis emportèrent le cadavre et tous les objets qui lui appartenaient, identifiant l’homme comme un de leurs employés menant des recherches sous-marines en Antarctique.
Les radiations furent expliquées par le fait que l’homme travaillait dans un milieu en contact quasiment permanent avec une source radioactive. L’enquête fut close le jour même, chacun des protagonistes oubliant peu à peu cette histoire extravagante.

[rouge pivoine]

c'est fini?

[aztlan]

le chapitre 1, oui

Il faut que j'imagine la suite, maintenant

[TheCat]

sympa, j'imagine trés bien les images qui pourrait etre dessus

[aztlan]

Chapitre 2

Il était en retard.
C’était aujourd’hui le grand jour, comment pouvait-il l’avoir oublié.
Le jour où il doit présenter ses recherches sur ce qu’il semblerait être la première civilisation apparue sur la Terre.
Peut-être le seul tournant le plus important de sa carrière et il est en retard de plus d’une demie-heure.
Le train qu’il attendait arriva enfin.
Il monta dedans, s’installa sur un siège côté fenêtre, et se remémora le discours qu’il allait présenter.


« Mesdames et messieurs, je tiens à vous faire part de mes découvertes. Si vous voulez bien ouvrir le dossier qui est devant vous à la première page…
Vous y trouverez différentes photos et illustrations de diverses origines : Aztèque, Maya, Indienne, Grecque, Africaine, Egyptienne, et j’en passe.
Ces photos ont toutes un point commun : elles parlent toutes d’une grande civilisation qui aurait régné en maître sur notre planète il y a de ça des millénaires. »

La plupart des personnes dans la salle regardaient les photographies et images représentant des cartes, des hommes et femmes en activité, des bijoux, des crânes, des statuettes…
La salle était silencieuse, certains dormaient tandis que d’autres attendaient patiemment la suite du discours.